CHAPITRE 2: Le départ

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J'ai passé une très mauvaise nuit à repasser sans cesse ma journée.
"Je pars à Houston, deux ans" me répétais-je sans cesse, tous le matin, le moral au plus bas point. Surtout quand ma mère me demanda si j'allais bien.

-Ça va, ma chérie? Avec sa voix de Bisounours (quand je suis énervé je voie tout en Bisounours)

-A ton avis! Hier j'apprends que je pars aux États-Unis pour deux ans!
Comment veux tu que j'aille bien?!

Et à ce moment là mon père rentre dans la pièce avec son IMMENSE sourire de......Bisounours

-Salut ma chérie! Alors tu n'as pas encore fait ta valise?

"Ma valise?" "Quelle valise?"

-Tu n'as pas entendue hier? Tu pars pour l'aéroport dans trois heures.

-Quoi!?! Laissai-je échapper

-Bah oui. Monte faire ta valise et dit au revoir à Émilie (ma perite soeur). Et on s'en va pour l'aéroport Charles de Gaules.

Alors, encore toute bouleversé par les événements je monta dans ma chambre.
Alors que je faisais mes deux valise, je pars pour deux ans quand même, ma soeur entra dans ma chambre en pleurant.

-Je n'ai pas envie que tu partes à Houston!

-Oh moi non plus Émilie. Mais je suis punie.

-Tu reviendras n'est-ce pas?

-Mais oui plein de fois! Dit je en la prenant dans mes bras. Surtout si je vie chez Tante Caroline.
Je n'aime vraiment pas ma tante, elle nous prends pour des esclaves à chaque fois qu' on lui rends visite. (Je vois rassure cela n'est arrivé que deux fois en 17ans)

-Bon je finis ma valise et je viens dans ta chambre pour te dire au revoir. D'accord? Lui promis-je

-D'accord. Me répondit-elle en me serant encore dans ses bras.

Après avoir finis ma valise je me rends comme promis dans la chambre d'Emilie pour lui dire un au revoir mouillé de larmes puis descends les escaliers les yeux rougis.
Au rez-de-chaussée, je trouva ma mère, Mathilde, déjà entrain de pleurer alors que je ne lui ai pas encore dit au revoir.
Je la sert dans mes bras et commence moi aussi à pleurer.

-Ça va aller maman...ne t'inquiète pas.

-Oui...je sais ma chérie.

-Puis je t'appellerai et t'enverrai des photos..

-Oui oui.
Mais je sentais quand même qu'elle était inquiète pour moi.
Puis on partis, mon père et moi pour ne pas rater l'avion qui arrivera 4h30 plus tard à Houston.

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