Chapitre 1 : Une enfance

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Parmi toute les saisons existantes, celui qui m'es le plus familier est l'automne, c'est l'une des questions les plus souvent répété pour cernés la psychologie d'un élève, savoir sa saison préféré, la majorité des réponses furent l'été, pour la chaleur, le printemps, souvent pour les fleurs et l'hiver, souvent pour la beauté de la neige. Parmi une école entière, je fus le seul ayant écris "l'automne", et cela m'a valu quoi au final ? Une année de thérapies, pour un enfant préférant la nature morte, l'innocente réalité faisant face à l'humanité, la mort, souvent détesté car elle préfère le mensonge d'une éternité. C'est ainsi que, pendant une année, je fus épris d'une immense rage, psychologue après psychologue, cherchant un problème inexistant, créant d'autres qui n'existaient auparavant, je ne voulais qu'une chose, que cela se termine.
Finalement, après une infinité de séances inexorablement longues, ils m'ont finalement diagnostiqué sans problème, mais ce ne fut que le départ d'une idiotie sans fin.
Ayant eu une année de thérapie, personne n'osaient s'approcher, croyant que j'étais fou, malgré tout ce que je leur disais qui prouvais le contraire, ils n'osaient et eu crainte de moi, avec une indiscrétion totale, parlaient dans mon dos, et cela avec une finesse des mots aussi douce que le crie d'un servant en Egypte jeté aux crocodiles parce-qu'il n'a pas pris les bonnes mesures pour construire le nez du Sphinx. Malgré l'exécrable exécution que l'on m'infligeait chaque jour de la semaine scolaire, je pense que le pire c'était de voir une mère reculant de 3 pas après avoir dis bonjour à son enfant, une vision d'horreurs que de voir sa mère avoir peur de sa chair, surtout quand l'on est cette être de terreur. Je ne restais plus une minute de plus en face de cette despote, je monta dans ma chambre, ne voulant que plus aucune vision pouvais porter atteinte à  mon intégrité, détruit psychologiquement par des idiots se disant professionnelles, tout cela parce-qu'ils ont pu lire sur un livre cette idiotie appelée leçon dans une filière qu'ils n'auraient peut-être pas du emprunter. "Psychologie", à savoir que l'on ne voit pas de différence entre un noir et un blanc quand on n'a que 2 voir 3 ans, l'on voit pas la différence entre les genres sexuelles à 2 ou 3 ans, tout est créé par cette psychologie, qui malgré l'idiotie humaine qui ne peut comprendre qu'une infime partie, créer une entité entière qui à la fin n'est qu'un méli-mélo de tout ce qu'on a pu apprendre. Les parents, l'école, les "amis", nous ne sommes en fin de comptes que des victimes de l'inconscience humaine qui nous apprends des choses pouvant souvent être que d'une importance cadavérique, que dis-je, d'une idiotie sans nom, la politesse, la langue, l'utilité des mathématiques dans la vie et les règles de savoir vivre est je pense les seules choses qui importes. Mais trêve de penser à ces allitérations sans fin, de réelles personnes, eux, on compris ce que je vis, on comprit que nous sommes qu'un triste nombre parmi le peuple qu'est la France. Je veux les contacter, je ne veux plus vivre comme ceci, je prends congé de cette torture, je prends un papier et écrivis pour laisser un message qui ne fera que glacer le sang de la pauvre mère qu'elle fut.

- La liberté n'est que prétexte, moi, je ne veux plus combattre qu'avec des textes, je pars, mère, je ne reviendrai sûrement pas, je vais partir avec le vent du changement, je suis, vois-tu, fatigué de tout cela, avoir l'obligation de mentir pour pouvoir avoir un semblant de vie, faire croire que nous ne comprenons pas ce monde pour ne plus être pris pour "fou", se laisser enchaîner pour mieux se faire écorcher, aujourd'hui vois-tu, je pense que ce fus la dernière fois, que tu auras peur de moi. Nous sommes le 17 Novembre 1751, et du haut de mon adolescence, je pars en guerre contre ces chaînes.

Je mis quelques vêtements et trois pains coupés en deux chacun dans ma sacoche, pris un léger béret bleu et me mis sur le balcon de ma chambre pour inaugurer d'un dernier sourire le somptueux ciel ne laissant qu'une trainée rouge-orangé au travers de ce rideau noir. Je n'ai eu qu'à me retourner pour constater mon ancienne mère ayant ouvert la porte de quelques centimètres, essayant de scruter mes faits et gestes. De cette vision me faisant passer une dernière fois pour un "fou", je montas sur la balustrade et d'un dernier geste de la main, me laissa tomber en arrière sur une charrette qui passe tout les jours à la même heure pour apporter ses provisions à un centre équestre proche. Me voilà défait de touts problèmes, je me retrouve aujourd'hui, dans une milice que je n'ai pas encore rejoins avec comme dernière vision les pleures d'une mère qui compris trop tard les actions qui ont engendré la fuite de son enfant. Je savais qu'elle allait me poursuivre, je fis alors un bon hors de la charrette, le charretier quant à lui, me fis un sourire alors que je m'engouffra dans une de ces ruelles sombres auxquels personnes n'a envie de s'y prêter. Je n'entendis à la fin, qu'un sinistre écho de pleures.

Vie à la bohèmeWhere stories live. Discover now