Le seigneur des anneaux la fille des bois livre 1

Chapitre 10: Les crébains du pays de Dun

-Eva, Eva...

La lumière m'aveugla, il ne faisait plus nuit. Aragorn, Gandalf et Legolas étaient penchés au-dessus de moi, une mine apeuré collée à leur visage. Je me levai péniblement et demandai ce qui s'était passé. 

- Vous vous êtes évanouie hier soir puis vous avez commencez à crier. Répondit Legolas. 

Je me redressai et cherchai mon outre. Aragorn dût lire dans mes pensés car il me lança la sienne. Je le remerciai et bu petite gorgée par petite gorgée. Cela me soulagea, je me dirigeai à nouveau vers le lac. Je grimpai sur la roche glissant et humide. Je pris l'outre et la remplis. Je me laissai glissa le long de la pente et courus vers le camps. Les autres s'étaient déjà affairés. Je rejoignis Aragorn et lui tendis l'outre. Il arbora un sourire chaleureux. Je retournai à mes affaires. En les rangeant je remarquai que Boromir suivait le moindre de mes geste, cela me dérangeait. Je fis mine de ne rien voir. Je m'avançai en direction des autres. 

- Aragorn, quand sortirons-nous de cette maudite forêt? Demanda le nain de mauvaise humeur.

- Bientôt Gimli. Répondit l'homme.

Le rôdeur donna le signal du départ. Ce dernier avait raison, très tôt dans la journée nous débouchâmes dans une plaine ensoleillée. Des rochets de grande taille jonchaient le sol. Ils me firent lever les yeux pour la première fois vers une montagne qui se dressai devant nous. Nous passâmes la nuit au pied de la montagne. Je surveillais l'horizon avec effroi, assise sur une pierre plate. La lune était visible, maigre croissant qui scintillais au loin. Je sentis soudain comme un présence. Puis une voix murmurer:

- Je sens des sentiments, très fort, mais ton destin n'était pas régner à ses côtés. Bientôt...

Quoi?  Je restai là perdue. Qui était cette voix. Ce que qui me perturbait était que j'étais sûre de l'avoir déjà entendue. Je me retournai pensant trouver quelqu'un derrière moi, mais il n'y avait que mes compagnons qui dormaient paisiblement. J'aperçus à mes pieds des baies de couleur bleu. J'eu une soudaine envie. Je cueillis les baies et les posa dans un bol. J'y ajoutai un peu d'eau, je le posai sur le feu qui fumait encore. À l'aide d'un bout de bois j'écrasai les baies jusqu'à qu'il ne reste plus qu'un liquide bleuâtre. Je sortis de mon sac une petite sacoche. J'en sortis un pinceau. Cette petite sacoche et ce qu'elle contenait était un présent d'Elrond quand j'étais plus petite. Je le trempai dans le liquide et frotta le pinceau contre la pierre plate. Je ne sais pas trop ce que je dessinais mais je m'amusais. Comme j'étais terriblement maladroite je me suis mis un peu de peinture sur le corps. Un rire retenti dernière moi. Je me retournai et regardai Aragon. Il me regardai, amusé. 

- Vous aimez la peinture au point de vous en mettre sur vous. 

Je lui souris.

- Je crois que c'est mon tour me dit-il

Je hochai la tête et retrouvai les autres. Je m'allongea sur l'herbe vert et douce. Mes paupières tombèrent tombèrent après de longues minutes. Cette nuit, je n'eu nul rêve étrange. Le soleil n'était à peine levé quand on me réveilla. Gandalf avait pris la tête du groupe et commençai à escalader la pente rocheuse. Nous l'escaladâmes pendant cinq jours avant d'arriver sur un endroit plat où nous pûmes nous arrêter. 

Sam avait allumé un feu et cuit un repas pour nous tous. Merry et Pippin s'entraînaient en compagnie de Boromir sous l'œil attentif d'Aragorn. Je m'étais assise à ses côtés pour admire le combat. Boromir les encourageait. Pippin affrontait le gondorien seul. Il lança quelque coup d'épée. 

- Bougez vos pieds, leur conseilla le rôdeur. 

- Bien joué Pippin, le félicita son cousin. 

-Merci.

- Allez, plus vite... Dit Boromir. 

C'est Merry qui se lança alors seul. J'entendis alors le bougonnement du nain dans mon dos. De quoi se plaignait-il ENCORE ? Je me retournai pour voir la scène.

- Si vous me demandiez mon avis, bien que ça ne soit pas le cas, je dirais que nous empruntons le plus long. Gandalf, nous pourrions passer par les mines de la Moria? Mon cousin Balin nous accueillerait royalement. 

Il voulait vraiment nous emmener dans ses mines horribles. Gandalf se tourna vers lui.

- Non Gimli, je n'emprunterai la route de la Moria que si je n'ai pas d'autres choix.

 Legolas sauta sur un rocher et regarda le ciel. Je me levai et trotta jusqu'à eux. L'elfe paru soudain apeurée et Gandalf surpris. Quoi? Que ce passe-t-il? Je regardai à mon tour dans le ciel. Quelque que chose volait en masse dans le ciel. J'entendis les plaintes de Pippin dans mon mon dos, mais je ne fis pas volt-face.

- Désolé, lança Boromir. 

Puis le cri de Boromi et le combat reprit de plus belle. Un bruit lourd m'indiqua que l'homme était tombé. Aragron laissa échapper un rire amusé. 

- Pour la comté.

- Je le tiens Merry. 

Il rirent ensemble.

-Bon aller, les interrompit Aragon. ça suffit. 

Un deuxième bruit lourd cette fois. Aragon était étalé parterre, vaincu, comme Boromir. Les hobbits étaient toujours sur eux, amusés. 

- Qu'est-ce-que c'est? Demanda Sam inquiet.

- Oh, c'est rien, ce n'est est qu'un petit nuage. Répondit Gimli qui ne comprenait visiblement pas le danger qui approchait. 

- Qui avança vite, fit remarquer Boromir essoufflé.Et contre le vent. 

- Des Cébains du pays de Dun. Nous alarmâmes Legolas. 

- Cachez-vous! Ordonna Aragorn. Merry, Pippin, Sam à couvert.

Nous ramâmes nos affaires le plus vite possible et effaçâmes toute trace de notre passage. Je cherchais une bonne cachette, ce qui se révéla une tâche difficile, pour un personne de grande taille. Quelque chose me saisit à la cheville me fit trébucher. Legolas me tirait sous un buisson caché des yeux malveillant de ces espions. Nous dûmes attendre cinq bonne minutes avant de pouvoir ressortir. 

- Désolé de vous avoir blessé. S'excusa l'elfe. Il prit mon bras dont s'écoulaient lentement des gouttes de sang. 

Dans le stress, je n'avais même pas remarquai que je m'étais ouvert le bras. 

- Ce n'est rien, merci à vous. 

Il arbora alors un sourire.

Voilà.

À votre avis qui est cette personne? 

J'espère que ce chapitre vous a plu.