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Ce jour-là, le ciel était dégagé, laissant sa bleutée transpercer nos yeux. Le bout de tissu blanc que je portais sur mes cheveux charbons contrastait avec le rose des arbres printaniers. La chaleur de l'étoile frottait ma chair, y dégageant une sensation d'apaisement. Je sentais la peau de ton être se glisser entre mes doigts, ton sourire se nichant jusqu'au creux de tes joues fines. Et main dans la main, nos jambes nous menèrent à une direction inconnue pour nous et incomprise pour eux. On parcourait la vie comme tout être sentimental le ferait, slalomant à travers les obstacles et accomplissant réussite sur réussite. Et pourtant il y avait cette mélodie mélancolique qui soufflait au creux de mon oreille, chatouillant mon cou et électrisant mon échine. Cette mélodie se grattait contre les mêmes cordes vocales que moi, se tranchant la gorge. Reflétant la brutale réalité qu'est la vie éphémère.
La mort.Je te voyais mourir chaque secondes, à mon plus grand malheur.