f o u r
Ce matin, je m'étais réveillée, humide. Un mélange de sueur et de larmes était apparu sur mon visage. Mes membres tremblaient, je ne pouvais plus bouger. J'étais paralysée, j'avais peur de me briser, comme si j'avais été atteinte de la maladie des os de verre. Le drap blanc me recouvrant n'échappait pas aux frissons qui parcouraient mon corps. Mes yeux vitreux se brouillèrent à nouveau. Je devais reprendre contrôle de mon esprit. Mon souffle saccadé résonnait dans la pièce, silencieuse depuis un bon moment maintenant. Ma main se déplaça finalement sur la partie intérieure du lit, cherchant ta présence. À ce moment là, tout expliquait ce manque de chaleur, ce manque de bruits, ce manque. Tu n'étais toujours pas là. Tu ne le seras plus jamais. Je devais me confronter à cette réalité qu'est la vie éphémère. Ta mort.
Chaque nuit,
je te revoyais mourir chaque secondes, à mon plus grand malheur.