Instinct de tueuse: double face

Chapitre IV: Surveillance et Doutes

Eléana était de très mauvaise humeur. Elle se leva avec peine pour aller au lycée. Elle enfila une tenue complètement noir: pantalon noir, t-shirt noir, tennis noir, blouson en cuir noir. Seul ses cheveux étaient blonde. Et pour Eléana, la couleur des vêtements qu'elle portait reflétaient ses émotions.
Elle arriva au lycée et entra dans sa salle de classe. Elle ne voulait parlé à personne, et à sa plus grande plaisir, Loïc et Mike étaient absent. Elle appuya sa tête sur la table et repensa aux événements de la veille quand soudain, quelqu'un lui toucha l'épaule, ce qui la fit sursauter. C'était Luc Wattis.
Luc: Ah, désolé. Je croyais que tu était malade et je me suis inquiété.
Eléana: Luc Wattis, tu ne pourrais pas t'occuper de tes affaires pour une fois?
Luc: Oh, du calme Eléana. Je voulais juste te rendre service.
Eléana: Tu veux me rendre service? Très bien, alors, ne t'approche plus de moi. Compris?
Luc: D'accord!Si tu veux. Ne te fâche pas, je m'en vais!
Luc s'éloigna d'Eléana avec un regard triste. Étrangement, Eléana se sentit coupable, chose qui ne lui arrivait jamais.

Lilia arriva à ce moment là en trombe dans la salle de classe tout essoufflée. Et elle dit à haute voix:
Lilia: Eh, vous savez la nouvelle? Il y a eu une grande explosion sur la rue 24 hier soir et il y a eu 15 mort. Vous imaginez, 15 mort en l'espace d'une nuit? Et on dit que quelqu'un a en fait posé une bombe sur le générateur de courant ce qui a fait tout sauté.
Toute la classe furent surpris par ces révélations. Quelques élèves émirent des commentaires: ''mais c'est affreux'', ''c'est horrible'', ''mais qui a bien pu faire ça?"
Eléana se fichait pas mal de ce que Lilia avait dit. Et puis, de toute façon, elle le savait déjà. Et oui c'était affreux parce-qu'elle a manqué sa cible.

Un garçon posa cependant une question vis à vis des autres élèves:''La rue 24? Mais ce ne serait pas par là qu'Eléana habite déjà?"
Un autre répondit:"Mais ouais, t'as raison"
Tous se tournèrent vers Eléana qui s'était levé avec une mine affreuse. Lilia s'approcha d'elle inquiète:
Lilia: Eli, ça va? Tu as entendu ce que j'ai dit tout à l'heure? Ne me dit pas qu'il est arrivé quelque chose hier...
Eléana: Non, il n'est rien arrivé Lilia. Et je t'en prie, ne m'appelle plus comme ça. Et s'il te plait, tu voudrais bien te pousser, je veux aller à l'infirmerie.
Lilia: Mais, Eli, attend.. Tu ne veux pas que je t'accompagne?
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Eléana avait une affreuse migraine une fois de plus à cause de son père, rien qu'en pensant à la nuit dernière, elle avait envie de l'étrangler de ses propres mains. Malheureusement, c'était impossible, et ce n'était pas qu'elle avait peur ou qu'elle avait de l'estime pour son père, non, loin de là. C'était juste que si elle le tuait de ses propres mains, elle aurait été découvert et serait tout de suite emprisonné à vie. Quand-même, 115 crime en un an, c'est pas rien, et elle en était même plutôt fière. Et la prison, elle s'en fichait pas mal, s'évader de là bas serait un jeux d'enfant, et puis, elle ne s'appelait pas Eléana Sims pour rien si elle n'était pas la fille la plus maligne et la plus intelligente du lycée et peut-être même de la ville. Et puis, aucun cage ne peut retenir le diable non!
Eléana arrêta ses pensées farfelues car elle était arrivé à l'infirmerie et y entra. Quelques instant après, elle était couché sur l'une des lits à l'intérieur qui étaient destiné au élèves malades. Et très vite, elle s'endormit et rêva de nouveau de son frère.
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Loïc et Mike entrèrent dans leur salle de classe rouge de honte. Ils avaient des bleus partout sur leur visage.

Bella: Dites donc les gars, je ne savais pas que c'était la journée mondiale pour les catch aujourd'hui. Vous auriez pu avoir l'amabilité de me prévenir quand même, j'aurais pu préparer un ring rien que pour vous.
Bella fut morte de rire suivit de Lilia:

Lilia: Ouais, et dites nous un peu les mecs! C'est qui ou ce sont qui les gars chanceux qui ont eu la chance d'avoir aussi bien maquillé les''costaud'' de la classe TA1?

Loïc: Ah, fermez la un peu vous deux. Vous faites chier à la longue.

Lilia: Eh, oh! C'est vous qui devrez la fermé les costaud. Je vous signale que c'est pas nous le gringalet qui vous a mis au tapis. Il devait être drôlement fragile pour avoir réussi à vous mettre dans cet état.

Cette fois ci, ce fut toute la classe qui se moqua de Loïc et Mike.
Les deux''costaud''dévisagèrent tout les deux en même temps avec colère Luc qui leur adressa en retour un petit sourire moqueur, ce qui attisa encore plus la flamme de colère qu'éprouvèrent Loïc et Mike.
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