KAPITTEL 42

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Direction le lycée. Je mets mes écouteurs et écoute ma playlist.
Je traîne un peu des pieds, j'ai très mal dormi.
Je remonte mon sac sur mes épaules et continue droit devant.
Je vois une voiture noir, vitre teinté qui roule à mon niveau.
Olala. C'est qui encore.
Je m'arrête et la voiture aussi. La vitre s'abaisse.
C'est William.
Oh! Il m'a peur pour rien lui!

— Je t'emmène? On pourrait discuter. Je vois que t'es pas très bien.

Je souffle.

— Je vais y aller à pied.
— Ce n'était pas une question.

Je déteste lorsqu'il fait ça. Je monte à côté, mon sac à mes pieds.
Il met le pieds sur l'accélérateur.

— Explique moi pourquoi tu es de mauvaise humeur.
— Parce que j'en sais rien.

Même si la relation avec William a évolué, je ne vais pas pour autant m'ouvrir à lui.

— Amalie, tu redeviens froide. Tu n'en as pas marre d'être comme ça? Quand tu es chaleureuse, ouverte, tu n'est pas plus heureuse?

J'avoue que la je ne sais pas quoi répondre.

— Tu vois j'ai raison. Même si je t'ai pas connu avant, dit moi pourquoi tu es froide. Je sais que tu n'est pas née comme ça. C'est une carapace qui t'empêche de t'ouvrir. Tu as peur du monde extérieur. Peur de quoi je n'en sais rien, donc dit le moi.
— William. Tu crois que c'est facile de s'imaginer une belle vie quand t'es parents ont commis des tas d'erreurs. De ne passer à chaque fois qu'au dixième plan. Je suis comme ça, car je veux rester seule, je ne veux pas m'ouvrir aux autres pour dépendre d'eux.
— Amalie, tu dit ça car tu n'as que 17 ans, mais quand tu seras plus mature, tu comprendra l'importance d'être ouvert aux autres.
— Oh William, tu vas pas commencer à faire ton philosophe hein.

J'espère qu'on va arriver rapidement. Je n'ai pas envie que la discussion se prolonge.

— William, toi qui dit qu'il faut être ouvert aux autres, tu n'as pas des choses à me dire?

Je n'ai pas pus m'en empêcher.

— Non, je ne vois pas.

Ah, je vais le tuer.
Nous arrivons au lycée, et me dépêche de sortir. Je croise Chris qui va voir William. Je ne lui prête pas attention.
Je dois passer au-dessus.
Si je le regarde, je vais passer une mauvaise journée. Comme cette nuit.

Je retrouve les filles, en affichant un beau sourire.
Peut-être que William a raison.
Non! Il n'a aucun argument. Je ne peux pas le croire.

Malchance à moi, mon regard croisé Chris. Non pas son regard, il était trop occupé à mettre sa langue dans la bouche d'une blonde. En dernière année aussi, je crois.
Un pincement au cœur surgit. Je pose une main sur mon organe et presse dessus. Comme si ça aller passer.
Je ferme les yeux et me tourne à l'opposé.

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Bonjour à toi RIVERDALE, et chère lectrice (ou lecteur)

The Sis' - skamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant