Chapitre 1

1K 47 14
                                    

Ronald Weasley était assis sur un banc. Il pleuvait. Les larmes qui coulaient de ses yeux se confondaient avec la pluie. Son meilleur ami s'arrêta et s'assis à côté de lui.

- Y'a un truc qui ne vas vraiment pas avec Hermione.

Harry Potter se releva et leva les yeux aux ciel. Son sourire narquois s'estompa lorsqu'il aperçu les larmes de son ami.

- Allons, c'est quand la dernière fois que vous vous êtes embrassés ?

- Dégage.

- Bon... qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Aucune idée. Je ne sais pas ce que j'ai fait.

- Mais qu'est-ce qu'il te dit qu'elle est énervée ?

Ron s'effondra sur les genoux de son ami. Il prit une grande inspiration et répondit :

- Elle s'est levée. Elle m'a embrassé. Elle avait préparé mon petit déjeuné. Elle souriait.

- Donc...?

- Mais si tu avais vu ses yeux Harry... c'est comme si... comme les yeux de Rogue, tristes et sévères. Très tristes. Et du dégoût aussi. Et peut-être de la peur même.

- Comment peut-on voir autant de choses dans les yeux de quelqu'un, c'est impossible !

- Si c'est possible, c'est que tu as autant capacité de ressentir l'empathie qu'une petite cuillère.

- ...

- Qu'est-ce que j'ai fait Harry ?! Qu'est-ce que j'ai fait ?! hurla-t-il.

Certains piétons se retournèrent brusquement, mais la majorité continua de courir, les mains dans leur gants, leur cous dans leur écharpes, et leur esprit dans la routine.

Ceux qui se retournaient étaient les parents des enfants, qui eux s'étaient instinctivement retournés.

- Je dois y'aller Ron. J'ai du travail. Je dirais à Hermione que...

- Non ! Non... dis lui que... rien. Ne lui dis rien. Dépose mon travail dans la boîte de son bureau. Tiens.

Le rouquin ouvrit son cartable en cuir brun et en sortit un tas de pochettes grises et noires, remplies au maximum.

- Tu as beaucoup plus de travail que moi.

- Hermione me faisait confiance.

- Je vais t'accompagner chez toi, d'accord ?

- Non, c'est juste en face. Et puis je ne sais pas si je vais rentrer. Je pense passer chez toi, ça ne te dérange pas ?

- Non, non... bien sûr que non Ron.

Harry le regarda puis se tourna et se fondit dans la masse. Le rouquin se leva et disparut aussitôt. Il arriva dans la cuisine et aperçu sa soeur.

- Tu oses venir dans ma maison après t'être conduit de cette façon ?!

Ron sentit des larmes couler de ses yeux. Il ne pensait pas tenir. Il s'écroula à terre et hurla :

- Mais qu'est-ce que j'ai fait à la fin ?! Qu'est-ce que j'ai fait ?!

- Mon dieu... tu ne sais pas ?

- Bien sûr que non ! Tout le monde me fait la gueule depuis ce matin ! Ginny... Hermione veut divorcer !

- Elle te l'as dit ?

- Non, mais je la connais. Sais-tu quelque chose toi ?

- Évidemment. Tu as embrassé Lavande hier soir.

Ron devint livide. Des gouttes de sueur glacées humidifièrent son dos et son cou. Il ne pouvait plus soutenir le poids de son corps, et il s'assit dans une chaise.

- C'est faux... c'est tellement faux... jamais ! Jamais je n'aurais pu faire ça ! Enfin mais tu sais très bien que... que... Hermione ! 

- Calmes-toi, calmes-toi. Doucement. Ça va s'arranger... 

- Non. Comment veux-tu que je lui prouves que... 

- Doucement, doucement... d'abord... comment Hermione a-t-elle pu voir cela... non... d'abord... il faut que je m'occupes de toi. Viens avec moi dans la chambre, t'allonger un peu...

- Je ne pourrais plus rien faire. Je l'aime tu sais...

- Viens Ronald, c'est un ordre. 

- Ne m'appelles pas Ronald ! 

- Ron.

Le rouquin se leva difficilement et suivit sa soeur. Ses tempes palpitaient, ils se sentait très mal. Une fois dans la chambre de sa soeur, il s'allongea. Ginny s'assis à côté de son frère et posa sa main sur son front.

- Tu es brûlant. 

- M'en fous. Arrête de te conduire avec moi comme Hermione le fait avec tout le monde, murmura-t-il.

- Je suis ta soeur Ron. Si ça peut te rassurer, je peut t'assurer qu'elle t'aime. Elle n'a jamais aimé quelqu'un autant, de sa vie. 

- Elle m'aimais. 

- Elle ne serait pas triste si elle ne t'aimait pas.

- Je lui fait tant de mal... 

- TU NE LUI AS RIEN FAIT ! 

- Elle doit me détester...

- Oh, c'est le cas ne t'inquiète pas.

Le rouquin leva la tête vers sa soeur. 

- Parce qu'elle t'aimes. 

- Non.

- Bon, comment se fait-il qu'elle t'ai vu embrasser Lavande Brown. Elle ne te confondrait avec personne...

Ginny regarda son frère déconfit. Il n'était manifestement pas en état de réfléchir. 

Désolée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant