- Harry ? Harry ?! C'est Hermione ! T'es où ? Il faut absolument que je te parle, Harry !
Son ami arriva essoufflé, un peigne dans la main, les cheveux dans un état pire qu'à l'ordinaire.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y'a ? T'es malade ? Tu t'es cassé la jambe ?
Hermione ne répondit pas à cette avalanche de questions.
- Non ! C'est les enfants ?!!! Les pauvres ? C'est Hugo ! Je le sentais ça tu vois ! C'est Hugo, c'est ça ?
- Non, mais, Harry, non...
- Oh mon dieu, hurla Harry. C'est... c'est... magique ! se réjouit-il en la serrant dans ses bras.
- Ça va ?
- Et toi ?
- Mieux. Beaucoup mieux, mais...
- Tu culpabilise ?
- Oui... mais tu peux me relâcher, s'il te plaît ?
- Oh. Désolé.
- C'est entièrement ma faute, je suis... mais comment j'ai pu ? Comment j'ai fait pour douter de lui Harry ?!
- Calme-toi ma belle... d'ailleurs... j'ai trouvé...
- Polynectar...
- Exact. Genre quelqu'un qu'est tombé amoureux de Lavande...
- Oui, mais alors déjà là c'est pas crédible...
- Dit celle qui est tombée amoureuse de Ronald Weasley...
- Tu veux une gifle ?
- Non. Et donc je disait, le gars, ou la fille, est tombé amoureux de Lavande, pis du coup bah voilà.
- Très, très réfléchi.
- Mais j'ai pas eu le temps aussi ! T'es arrivée en hurlant...
- Bon, du coup il est où Ron ?
- Ah bah Ron il est pas là hein, il est rentré chez vous je crois.
- Mais qu'est-ce qu'il fout à la maison ?
- Ah oui t'as raison c'est bizarre...
- Mais toi aussi t'exagères ! Il vient jamais à la maison !
- Oui ben j'ai pas l'habitude de devoir l'empêcher de rentrer chez lui !
- MAIS ENFIN HARRY C'EST TON MEILLEUR AMI !
- Eh ! C'est ton mari et c'est toi qui l'a viré de chez-vous ! CE SERAIT PAS ARRIVÉ SINON !
- C'est dégueulasse de dire ça Harry... c'est vraiment pas sympa...
- Désolé. Désolé, je voulais pas dire ça, arrête de pleurer...
- En plus t'as raison parce que la dernière chose que je lui ai dite c'est que c'était fini entre nous et que je voulais l'oublier...
- Ah ouais. C'était hier ?
- Oui...
- Ça s'est vu. Bon ben... vas-y, non ? Tu m'appelles si y'a le moindre problème, promis ?
- Si je peux, oui.
Elle transplana à nouveau chez-elle.
- Maman !
- Rose ! Ma chérie... tu sais où est allé papa ? Tu le sais Rose ? demanda Hermione au bord des larmes.
- Non mais il était stressé et triste... il a laissé une lettre...
Hermione se sentit trembler. Elle prit la lettre fébrilement et l'ouvrit. À la fin de sa lecture, elle sentit son coeur se déchirer lentement et tomba à genoux sur le sol en pleurant.
- Ça va maman ?
- R... o... se... a... app...elle...tonton... v...it..e... demanda Hermione à sa fille, secouée de sanglots.
- Mais... je lui dit quoi ? questionna Rose, commençant elle aussi à pleurer.
- De... ve...nir... ici... mon...tre... lui... lui... la... la le... lettre...
Rose paniqua et se mit à pleurer ce qui eut pour effet d'arrêter aussitôt les pleures de sa mère.
- Écoute ma chérie. Je... vais partir un peu dehors. Toi, tu te calmes et tu appelles tonton. Tu lui dis de venir tout de suite et tu... tu lui donnes la... lettre, d'accord. Il n'y a rien de très grave. Enfin, si en fait. Mais... prends... soin... de ton frère, d'accord ma chérie ? Tu ne sort pas, tu attends tonton et c'est tout. Il saura quoi faire. Je t'aime.
- Moi aussi maman. Câlin ! dit la petite en enlaçant sa mère.
Hermione étreignit sa fille et la relâcha.
- J'y vais, ma chérie...
- À toute à l'heure !
- Heu... en fait je pense que tu va rester avec tonton et tatie. Cette nuit.
- D'accord. Bon bah vas-y !
Hermione aurait pu sourire à cette remarque, mais les circonstances n'étaient pas propices. Elle partit en courant. Il pleuvait. Il faisait nuit. Elle arriva à l'endroit où elle pensait que Ron était allé. Elle l'aperçu. Sur le pont. Elle courut vers lui.
- Mais qu'est-ce que tu fous connard ?! Ron ! Écoute je m'en veux énormément je t'en supplie arrête ! Je t'aime !
Elle l'attrapa par la chemise et le jeta au sol, avec plus de force qu'elle n'avait jamais eu. Ron s'évanouit. La scène avait attiré quelques personnes.
- Ça va Madame ? Qu'es-ce qu'il se passe ? Il s'est évanoui ?
- Ça va...
- Je vais appeler les pompiers d'accord ? Reposez-vous. Quelqu'un est médecin ? Non ? Bon.
Hermione s'assit par terre et attendit.
- Hermione ! Ça va ? demanda Harry qui venait d'arriver.
- Non, Harry, ça ne va pas du tout, comment tu veux que ça aille ? C'es entièrement ma faute, de A à Z...
- Allez... ça va aller, Hermione... viens là...
- Tu as fait quoi des enfants ?
- J'ai appelé Ginny... mais elle a voulu venir...
- Donc ?
- Donc j'ai appelé Mme Weasley... et elle a accepté de les garder... mais... elle veut venir voir son fils à l'hôpital... et... du coup... on a appelé George... et il garde nos enfants... et les tiens...
- Alors déjà ce ne sont pas "mes" enfants mais ceux de Ron et de moi et... merci Harry. Tu es vraiment un excellent ami.
- Toi aussi, t'es une très bonne amie... et à ce que je sais, Ron est d'accord... enfin pour lui tu es plus qu'une amie mais bon...
- Merci beaucoup d'être là pour nous depuis dix-neuf ans, Harry...
- Tu comptes Poudlard ?
- Bien sûr... je sais que ça fait beaucoup de bien à Ron...
- Et moi, je sais que ça lui fait beaucoup de bien d'être avec toi et de savoir que tu l'aimes...
- Ça me fait du bien aussi. D'être avec lui.
Son ami répondit avec un sourire.
- Ah, c'est les pompiers. Ils viennent vers toi.
Hermione répondit aux questions posées par le pompier calmement.
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Désolée.
FanfictionUn jour, comme les autres. Ron se lève, le petit-déjeuné est prêt. Hermione est là. Seulement... ses yeux marrons si bons et doux normalement... son regard est devenu froid. Méprisant.