Chapitre 11

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Toute la famille Weasley était assise dans la salle d'attente de l'hôpital, attendant des nouvelles de Ron. Hermione avait la tête baissée sur un livre, se retenant de pleurer, et personne n'avait osé lui parler. Ses parents étaient serrés sur la même chaise, entre Molly et Arthur Weasley. Lorsqu'elle vit des pieds et le bas d'un blouse blanche s'avancer dans la salle, elle ne leva même pas les yeux. Les pieds passèrent devant tous les membres de la famille et arrivèrent devant elle. Elle entendit alors, prononcé d'un ton souriant, ce seul mot : 

- Salut, dit Ron.

Hermione leva la tête et sourit.

- Salut, répondit-elle sur le même ton. 

Elle se leva précipitamment et désigna la chaise.

- Tu veux... 

- Non. Non, je... vais rester assis. Enfin je veux dire debout. 

- Oui. Moi... moi aussi, tout compte fait. C'est... confortable hein, d'être debout...

- Hmm...

Ils se regardèrent dans les yeux quelques secondes. Toute la famille était attentive aux moindres gestes qu'ils faisaient. Soudain, Hermione se jeta dans la bras de son mari, qui la serra contre lui.

- Je t'aime... si tu savais...

- Oh moi aussi, Hermione... je t'aime tellement...

Ils s'embrassèrent longuement. Mr. Weasley et Mme. Granger semblaient absorbés dans une discussion portant sur les avions, Mme Weasley était rouge tomate, et Mr. Granger regardait fixement ses pieds. Harry et Ginny regardaient Ron et Hermione, rayonnants. 

- On va... on va peut-être y'aller non ? Si tu peux, bien sûr...

- J'ai juste la jambe cassée, mais...

- Tu leur parlera plus tard, Ron... ils me comprendront... murmura Hermione. 

- Ok... tu as raison. Tu as toujours raison. 

- Tu dis encore ça et je te frappe Ron. Je le ferai. 

- Oui, bon, tu n'as pas vraiment eu tort... 

- Si, si.

- Ce qui est extraordinaire chez-toi, c'est qu'il faut toujours que je te démontre que tu n'avais pas tort... enfin ce n'est pas la seule chose extraordinaire qu'il y'a chez-toi,bien sûr, puisque tu est une personne géniale et que... ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas tenue la main comme ça...

- Douze ans, Ron. Douze ans...

Harry s'avança vers eux, toujours souriant. Il ne savait pas quoi dire.

- Ben...

- Tu n'as pas vraiment besoin de mots, Harry. 

Le jeune homme ouvrit ses bras et en passa un par dessus chacun de ses amis. 

- Ça fait douze ans que c'est fini. Et ça fait dix-neuf ans qu'on est amis. Et ça me rends très heureux. Vous êtes super. Allez-y maintenant, rentrez-chez vous, vous avez besoin de dormir. 

- Oh, tu sais vieux, je viens de passer cinq heures à dormir, ça va...

- Si, Ron, tu as besoin de dormir. Ou en tous cas elle elle a besoin de toi, donc tu prends tes béquilles et tu vas la rejoindre. 

- À demain, Harry.

- À demain, Ron.

Ce dernier partit rejoindre sa femme et ils transplanèrent, malgré le handicap de Ron.

Désolée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant