Chapitre 12

1.4K 157 273
                                    

Hello ! Gros chapitre pour ce soir :3

J'espère qu'il vous plaira et le prochain sera bien mieux !

Mais bon il fallait cette scène de transition...

---------------------------------------------------


Brisant la torpeur absurde qui ankylosait mes muscles, un mouvement général dynamise soudainement le silence. Des appels, des éclats de voix, des pas rapides, pressés. Ils courent, ils crient, notre manager parle rapidement, mâche ses mots, suit de près les officiers qui s'agitent. Mon cœur s'affole et j'attrape brusquement son bras le stoppant dans sa course.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Un homme a aperçu le fourgon au Nord de la ville, une équipe part immédiatement.

Je le dévisage plein d'espoir avant de bondir sur mes pieds et de courir jusqu'au parking où une voiture rutile déjà, prête à partir. D'autres agents montent dans un deuxième véhicule tandis que j'ouvre la portière et me glisse dans l'habitacle de la première voiture sous les yeux ronds des quatre policiers déjà installés.

- Qu'est-ce que vous faites ?

- Je viens avec vous.

- C'est hors de question.

- Il sera terrifié de ne voir que des visages inconnus. Il est extrêmement affaibli psychologiquement dernièrement et si nous ne voulons pas définitivement le perdre, je me dois d'être là.

Le silence d'une réflexion répond à ma déclaration.

- Enfilez ça. Je vous préviens tout de suite vous ne sortez pas de la voiture tant que je ne vous en donne pas l'autorisation. Je ne veux pas avoir à gérer des fans en délire s'ils vous reconnaissent est-ce que c'est clair ?!

- Oui. Dis-je saisissant le gilet pare-balle qu'il me met sous le nez.

- Pas d'imprudence, vous ne sortez pas tant que le danger n'est pas complètement écarté !

- J'ai compris...

- Bien.

Je déglutis en enfilant le gilet dur et désagréable. Un policier m'aide à le serrer autour de mon torse et la sensation du gilet sur mon corps me tors l'estomac. Je déglutis avec peine alors que ce vêtement me rappelle que tout ça n'est pas un jeu et que cette femme peut être armée, que ce gilet peut nous préserver d'un danger auquel Jimin est entièrement exposé depuis bientôt 24h...

Après les quelques dernière directives de leur supérieur, le conducteur démarre à la volée, faisant sonner ses gyrophares. Il s'engage rapidement dans la grande avenue qui nous mènera, je l'espère, vers une vraie piste. Il roule vite et les véhicules s'écartent sur son passage, il a certainement été averti de l'enjeu de la situation et nous arrivons à l'adresse suspectée en moins de quinze minutes. La voiture se gare devant un immeuble moyen, ni beau ni laid, un simple bâtiment qui ne m'inspire que du dégoût lorsque nous voyons le fourgon stationné non loin de nous, juste à côté de l'entrée vitrée.

Il n'y a aucun doute, je le reconnais comme si mon cerveau en avait fait une photographie.

- Vous restez ici. Me rappelle un des policiers salué par un grognement de colère de ma part.

Je les regarde s'équiper, charger leurs armes et pénétrer dans le bâtiment prudemment. Leurs talkiewalkie étant branché en réseau, je peux tout de même suivre leur progression à travers la radio du véhicule.

TraqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant