~12~

140 12 0
                                    

Moi : Tu ne comprends pas ou quoi ?! Je veux plus te voir ! Tu crois pas que t'en à assez fait ?
Lui : Écoute-moi déjà...
Moi (en le coupant) : Mais je m'en fous de ta vie ! Lâches-moi ! Je veux pas savoir !
Amir : Sah j'ai fait des erreurs, mais je veux pas te perdre, je sais pas pourquoi, la nuit quand je rentre, la première personne que je veux voir c'est toi. Dormir avec ma main dans tes gros seins. De pouvoir t'énerver ou faire des conneries de gamins en ta présence. Tu voulais savoir qui t'as violé ? HEIN ?! ET BAH C'EST MOI ! OUAIS ! JE T'AI VIOLÉ POUR ME VENGER DE VIEUX FRÈRES ! EN FAITE T'ES COMME ELLES ! TU N'ES QU'UNE P"TE ! UNE GROSSE KE*BA.

Puis il a claqué la porte. Les mots qu'il avait sorti de sa bouche m'avait blessé, j'étais assise sur le canapé en réfléchissant. M'aimait-t-il vraiment ou c'était juste une impression ? Je n'en savais rien et je ne voulais rien faire. A force de réfléchir comme ca, la fatigue était présenté puis je me suis endormie quelques minutes plus tard. Je me suis réveillée dans mon lit comme à mon habitude. Je dis également ma petite routine : douche, brossage de dents, je m'habille aujourd'hui d'un crop top rouge, jean bleu déchiré, veste en cuir et mes puma noir. Quand j'eus fini, go pour aller en cours. Pour vous dire qu'après cette journée, j'irai chez Aliyah avec les autres meufs pour préparer la chambre des bébés. Je trouve que j'étais bien habillé aujourd'hui, ne me demandez pas pourquoi. J'ai tracé pour prendre mon bus puis au loin, j'aperçois mes pote. Je les tcheke toutes puis go pour aller dans le bus. Pendant le trajet, je parlais pas car je préférait avoir ma musique dans mes oreilles, c'était bien, j'étais dans mon monde. On est descendu à notre arrêt et comme même,pour une fois je suis à l'heure !

Bref, c'était bientôt les vacances et Amadou voulait aller en voyage en dehors de la France avec les autres mais je me sentais pas prête à y aller, sauf que moi je voulais juste avoir mon bac puis me casser de cette cité de malheur. Je venais de comprendre que Anis et Socrate avaient juste protégés leurs potes, je pense que ma vie sera un bout de mensonges. Après mon bac je partirais loin de Paname. D'ailleurs mon anniversaire avance à grand pas et je ne sais toujours pas quoi faire.

Je vais avancer, ma vie devient une routine, il n'y plus rien d'intéressant : ma mère et moi étions définitivement séparées. Elle a succombé à sa maladie, depuis 3 jours elle est mort, j'étais seule.
Nous sommes le 10 juillet, j'ai eu mon bac et j'avais décidé de partir loin, j'ai réussis à trouver un appartement. Je sais que mes frères ne me laisseront jamais partir, mais je m'en irai avec Aliyah, Ami et ses 2 enfants. On partira vers 22 heures et elles m'attendront en bas avec une voiture.

1 min...2 min...5 min...10 min...20min...50min...1heures est passé, mes frère sont sortis en boîte et moi je me suis habillée jogging noir haut gris huarache noir. J'ai mis mon manteau, je pris ma valise. Je mis la lettre sur la table et je ferme la porte. Je descend vite, arrivé à la voiture, je monter et elle a démarré. C'est partir pour un nouveau vie.

Dans la peau d'Amadou

On est rentré et il était environ 4 heures du matin. J'ai ouvert la porte tout doucement pour ne pas réveiller Anaya. Je rentre et me dirige vers salon puis je m'allonge sur le canapé. Devant moi, une enveloppe était posée sur la table basse, je commence à l'ouvrir puis à la lire :

  Vous allez m'en vouloir d'être partie, même si ce que je viens de faire je vais le regretter, pour l'instant ce n'est pas le cas. Je suis partie et cela ne servira à rien de me chercher, de me retrouver ou autres. Je ne reviendrai pas que vous le vouliez ou non. Je savais que si je vous le disais en face ou si je vous prévenais à l'avance, vous allez m'interdire de partir d'ici. Certes maman vient de mourir, mais je peux pas rester là dans cette ville. Dans cet endroit avec pleins de personnes. Je veux rencontrer, vivre, m'amuser, sans avoir peur des conséquences de chaque fait et geste que je ferai. Je veux être libre de la vie. Je sais que je vous ai déçu mais je vous aime comme même sachez le. On se reverra un jour ne vous inquiétez pas, mais pas maintenant. J'ai besoin de souffler un peu. J'espère que vous me comprendrez.
Bisous de votre petite sœur d'amour.

J'avale la salive et j'ai commencé à boire. Elle est partie, on est belle et bien seul à présent. Il nous reste plus qu'à attendre la mort les bras ouvert...

Retour dans la peau d'Anaya

10 heures plus tard....

On est arrivées dans un quartier résidentiel, tout était calme, c'était pas comme à la cité. Je pense que j'allais me plaire ici. Arrivées devant la maison elle n'était ni trop grande, ni trop petite. J'ai commencé à la visiter : elle avait quatre chambres, trois salle de bain, une cuisine américaine très majestueuse et un salon de.malade. Les jumeaux dormaient dans les bras de leurs mère et quand à elle, elle ne semblerait pas bien, je le voyais, je pense que c'était par rapport aux enfants, elle n'avez toujours pas dit à mon frère que c'était ses enfants. Je vous savoir que lui même n'y a pas pensé et je pense que quand tout ce sera révéle, sa va éclater. Quant à moi et Amir tout était bien qui fini bien, on était heureux, on s'était pas rapprocher comme on s'était pas éloigné, on se parlait toujours mais nous discussions de résumaient à des bonjours/bonjours, merci, au revoir. Je l'avais perdu et cela m'attristait mais bon, il faut penser que c'est la vie et qu'on ne peut pas tout avoir. J'ai eu 18 ans et mon avenir ne va pas se construire sur un homme qui demain me laissera peut-être pour une autre. Maintenant il faut que je bouge, il faut que je trouve un métier et, que je commence à faire mon CV. Tout était bien pour l'instant, Ami et moi devons commencer notre CV, on est déjà inscrit à l'université et Aliyah avez un poste dans une crèche du coup tout allait bien. Tout se passait comme prévu, tout le monde avait ses petites choses à faire.

|11 juillet 11h46 le lendemain |

Je venais de finir de m'habiller puis j'allais déposé mon CV...

À suivre...
__________________________

S'aimer pour se faire souffrir (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant