Chapitre 2

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Au milieu d'une immense clairière, on pouvait apercevoir une ferme. Elle n'était pas trop grosse ni trop petite. D'un rouge éclatant cette ferme pratiquement situé au milieu de nul part abritait un jeune homme, une vielle dame et un homme mourant. Le jeune homme en question s'appelait David.

Depuis quelques temps, il travaillait à la sueur de son front pour subvenir au besoin de son ascendance. Son père avait été atteint par une maladie incurable se qui le laissait cloué à son lit nuits et jours le rendant ainsi dépendant de sa famille. David, ayant toujours été là pour sa famille, avait repris la ferme puisque la saison des récoltes arrivaient à grands pas.

Le jeune homme aux cheveux blonds sortait de l'étable ceux-ci collés à son front. On pouvait comprendre qu'il avait chaud et qu'il travaillait fort. Il se dirigeait tranquillement vers le poulailler, quand un cris perçant parvint à ses oreilles. Il laissa tomber les chaudières qu'il transportait et courut vers la maison le plus rapidement possible laissant ainsi les graines destinés au oiseau à la merci de tout autre animal.

Sur le lis à l'étage le jeune garçon de 18 ans aperçu son père se tordre de douleur dans son lit. Le docteur Macron les avaient avertis, lui et sa mère, que Jaques, le père de David, ne survivrais plus pour longtemps à ses crises de douleur.

La mère de David était en train de prier à côté du vieille homme. Elle était toute petite avec des cheveux poivre et sel. En la regardant on devinait qu'elle avait déjà eu une crinière noir à en couper le souffle. Finissant sa prière, elle leva la tête et regarda son fils en essayant temps bien que mal d'ignorer les cris de son époux.

— Mon fils, aurais-tu la gentillesse d'aller au puit chercher de l'eau fraîche pour ton père je crains que ce ne soit sa dernière nuit parmi nous. Essayons au moins de le rendre plus confortable et de faire chuter sa fièvre. dit la vielle dame d'un ton serein.

David acquiesça et repartis à l'extérieur. En sortant le vent frais jouait avec ses cheveux on aurait dit qu'il voulait les faire danser. Il ramassa les sauts qu'il avait laisser tomber plus tôt et les amena près du puis. D'un geste répétitif le garçon fit descendre le saut deux fois et puis il le fit remonter deux fois avant de retourner dans la maison.

Arrivée au chevets de son père il prit une petite serviette et la trempa dans l'eau. Ensuite, il épongea le front de son père espérant qu'après tout se ne serait pas sa dernière soirée. Tant de souvenirs lui remontaient en mémoire. La fois où son père lui avait montrer comment monter à cheval, la première fois qu'ils avaient pêcher un gros poisson ensemble, etc.

Quinze minutes plus tard le malade avait arrêter de se tordre de douleur pour tomber dans un profond sommeil. Se dirigeant vers le couloir David était heureux, on pouvait seulement entendre la respiration sifflante de son père.

* * *

Liza, la mère de David préparait une soupe quand soudainement une colombe vint frapper la vitre à quelque pas d'elle. La femme et le jeune homme sursautèrent et puis la vieille dame s'exclama:

— Allez mon garçon ouvre la fenêtre ceci n'est pas qu'un simple oiseau c'est un message du palais.

— Oh! Oui mère, j'y vais de ce pas.

Il ouvrit la fenêtre et fit entré la colombe. Sur la patte de l'animal un petit bout de parchemin y était accrocher. En le déroulant un message y était inscrit :

Vous êtes convié à la relève de la garde! Courez la chance de menez une meilleure vie et d'aider votre peuple!

Lisa regarda son fils avec un regard implorant. Sans la laissez parler il s'exclama:

— Non je ne vais pas y aller! Père est trop malade et tu ne peux pas t'occuper de la ferme seule! Un point c'est tout!

— Écoute moi bien mon fils! Tu vas te rendre au palais et si tu es pigé tu pourras nous envoyer de l'argent sinon tu reviendra et tu nous aideras avec la ferme. En plus, là- bas il y aura plein de personnes. Tes marques sont apparus il y a de cela un an et tu n'as toujours pas chercher ton âme sœur. Je vais te tirer par l'oreille pour te faire quitter cette maison si il le faut!

Royal HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant