(Eloïse)
Mais quel idiot, c'est quoi son problème? Je ne l'ai jamais vu de ma vie et il réagit ainsi alors qu'il ne me connaît pas, non ce n'est pas un idiot c'est un gros con. Je déteste ce genre de personne, sincèrement pourquoi ils sont aussi fermés, butez vous.
Je suis épuisée rien qu'à l'idée d'y penser alors je sors de mon lit pour me préparer à aller en cours, j'ai pas envie comme depuis des années. L'école c'est barbant c'est toujours la même chose et j'en suis lassée. Une fois habillé, je descends les escaliers et comme d'habitude, il n'y a personne et ça aussi, c'est épuisant, j'habiterais seule ce serait identique. Je souffle un dernier coup pour me donner du courage et je fini par sortir de la maison. L'air est tellement frais que j'ai du mal à respirer, et comme si j'aimais souffrir, j'allume une cigarette que j'avais glissé entre mes lèvres quelques minutes plus tôt. L'arrêt de bus est à quelques pas de chez moi, donc une fois arrivée je m'assoies sur le trottoir et j'attends comme une imbécile parce que du haut de mes 18 ans, je n'arrive toujours pas à avoir mon permis. Quelle vie de merde, seigneur.
Je crois que j'ai à peine le temps de finir ma clope qu'une grande main ferme me prends par le col et me soulève du sol. Je ne prends même pas le temps de riposter, puisque c'est toujours la même personne infernale qui me saoule dès le matin.
"-Laisse moi tranquille, Alan, pas ce matin s'il te plaît.
-Comment ça pas ce matin ma belle? Bien-sûr que si "ce matin".
-Ecoute, je l'ai pas choisi, et je te le dirais tout les matins, jusqu'à que ça rentre dans ton cerveau et tu sais à quel point je suis désolée.
-Tu te rends compte Eloïse ? 2 ans, on est resté deux ans ensemble pour que tu finisse par me dire "je suis lesbienne", c'est dégueulasse explique moi ce que j'ai fais de mal.
-J'ai pas envie bordel, ça fais 1 ans que je me répète tout les matins et j'en peux plus.
-Bordel, tu n'es qu'une catin, reste avec tes vieilles meuf qui sont incapable de t'aimer correctement. "
Et je sens qu'il s'énerve parce que il sert la mâchoire et sans que je la vois arriver il me mets une gaffe énorme, tellement énorme que pendant quelques secondes je suis incapable de parler ou encore même d'ouvrir les yeux. Quand je daigne à enfin ouvrir les yeux, je vois une masse de cheveux bouger a mes pieds et deux hommes qui ce battent je crois bien, puis merde je suis beaucoup trop sonnée je comprends rien. Je ferme les yeux durement pendant peut-être 1 minutes et les ouvrent de nouveaux et je vois toujours cette personne mais elle est tiré par un homme et je le vois juste partir en courant. Puis j'entends les jurons que Alan fait, c'est trop pour ce matin, beaucoup trop. Le bus arrive, je m'engouffre à l'intérieur et j'ai envie de dormir, ma tête tourne et je crois qu'il m'as ouvert la lèvre puisque j'ai un goût amère dans la bouche. C'est immonde. Je veux rentrer chez moi, je ne peux pas voir toutes ses personnes passer dans les couloirs en courant, je veux pas voir ses personnes qui s'embrassent à longueur de journée, et je veux encore moins voir ma copine. J'ai besoin de courage, mais je n'en ai pas. Je crois qu'après cette pensée je me suis endormi et j'ai juste eu le temps de me réveiller en sursaut pour descendre du bus pour ne pas louper mon arrêt. J'ai a peine le temps de poser un pied au sol que j'ai envie de vomir tellement ce monde me dégoute. Il y a trop de monde, et toutes ses personnes sont insupportable. J'ai envie de pleurer. Je souffle un bon coup, et j'allume une nouvelle cigarette pour me donner la force de traverser cette foule interminable. Je passe entre les personnes, il y a des groupes de partout. Des personnes qui sentent beaucoup trop la lessive, d'autres qui ont mis beaucoup trop de parfum et d'autres qui puent déjà la transpiration. Je suis définitivement frustrée.
"-Eloïse!"
Oh non, je suis pas prête pas dès le matin, c'est plus possible je vais exploser.
"-Salut Melissa"
Elle me prends dans ses bras et sans le vouloir je me détends grâce à sa douceur et à son odeur vanillé. Bon finalement heureusement qu'elle est là sinon je n'aurais rien supporté aujourd'hui. Elle est ma petite amie depuis maintenant 9 mois, et jamais j'aurais pu imaginer tomber sur une fille aussi gentille et attentionnée qu'elle. Je l'aimais sincèrement et ça faisais plaisir d'avoir un deuxième bras droit.
"-Tu saignes de la lèvre bébé, c'est encore Alan?
-Non je me suis pris la porte ce matin, c'est rien.
-Tu ne serais pas entrain de me mentir par hasard ?
-Pas du tout, bon a tout à l'heure j'ai philo."
Je lui vole un baiser sur ses lèvres et part vers ma salle, heureusement que je commence par philo, c'est la seule matière qui me passionne, enfin une matière qui sert à quelques choses. Je franchi la porte et mon professeur me sourire, je suis très proche de celui-ci, puisque je suis la seule à avoir pris spécialité philosophie je passe donc 10 heures par semaine en tête à tête avec lui. C'est un amour.
La journée passe lentement, je suis extrêmement fatiguée et j'ai vraiment envie de rentrer à la maison. Je ne veux même pas vous décrire ma journée tellement elle a été pourrie. Une fois que j'ai franchi les portes de mon lycée, je vois Melissa m'attendre devant sa voiture pour me ramener. Il faut vraiment que je passe mon permis, c'est vraiment urgent. En arrivant à son niveau elle embrasse doucement mon front et sa me fais sourire, elle est adorable.
"-Je peux pas rester chez toi ce soir, j'ai un repas de famille.
-D'accord, et tu me rejoins dans la nuit?
-Je pense pas, je suis fatiguée, et j'ai un devoir à faire, demain peut-être ."
Elle hoche simplement la tête et je la remercie intérieurement de ne pas me forcer à venir même si elle sait que je n'aurais pas de repas de famille, j'ai juste pas envie d'aller chez elle ce soir. Le trajet est assez rapide, elle me raconte sa journée et les notes qu'elle a eu, puis je réponds aux questions qu'elle me pose. Je déteste quand elle veut trop en savoir sur ma vie, mais elle est tellement gentille que je lui réponds gentiment.
"Merci d'avoir fais ce que je n'ai pas pu faire."
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impossible
Teen Fiction-pourquoi tu me regardes comme ça ? - tu as envie de mourir pas vrai ? - et c'est quoi vivre ? -respirer. -alors je vis, regarde ailleurs.