Une vague sombre et énorme se dressa sur la mer, et de cette vague colossale jaillit ma main.
Un bracelet d'écume tourbillonnait autour de mon poignet, tandis que mes doigts cherchaient en vain a s'agripper à quelque chose de solide. Je n'ai plus la force de lutter contre la force destructrice de la mer.
La vague qui avançait avec un bruit d'aspiration resta un petit instant suspendue entre l'océan et la terre, puis elle retomba dans un grondement furieux, précipitant mon corps épuisé sur les rochers.
Ma tête heurta une pierre si violemment que mon crâne se serait fendu sans mes cheveux épais qui le recouvrait. Étendue sur le sol de sable fin, je ne bougeai pas. Seul mes cheveux tachés d'un liquide visqueux et rouge furent dérangés par le souffle des vagues suivante. Un goéland s'approcha de moi. Son bec attrapa une algue qui s'était enroulée autour de mon oreille et se mit à tirer dessus dans tout les sens en poussant des cris rauques.
L'algue finit par se détachés. Satisfait, l'oiseau sautilla vers mon bras nu. Sous les lambeaux de ma tunique sombre qui me collait à la peau je remarqua une profonde entaille à ma jambe gauche.
A ce moment-là, je toussais , vomis de l'eau et toussais de nouveau. Apeurée, la goéland lâcha son petit bout d'algue en criant et alla se percher sur un petit rocher pointu.
Je restais un instant immobile. J'avais un goût de sable, de vase et de bile dans ma bouche, et des élancement dans ma tête. Je sentais l'irrégularité des rochers contre mes épaules.
Les vagues déferlaient, se retiraient encore et encore. Pendant ce temps, la petite flamme de vie en moi menaçait de s'éteindre . Chaque seconde me semblais une éternité. Je me sentais extrêmement vide. J'avais l'impression d'avoir égaré une partie de moi même.
Ma respiration ralentissais. J'ouvris la bouche comme pour tousser et perdis à nouveau connaissance.
Quelque chose en moi n'était pas prêt à mourir.
Je bougeais et respirais encore. J'ouvrais les yeux. Tremblant de froid , je roulais sur le côté. Je voulais cracher la vase et le sable qui était logés dans ma bouche, mais le goût du sel et des algues me donnais envie de vomir.
La blessure que je sentais derrière la tête et à ma jambe me fais grimacé. Je réussis quand même à me redresser en prenant appuie sur le sable durs et humide.
Je me rendais compte avec stupeur que je me souvenais de rien. Ni d'où je viens, ni de mon père, ni de ma mère, ni comment je suis arrivé ici, ni même de mon nom... Mon propre nom!! J'avais beau me torturer le tête et me concentrer de toute mes forces, mais je ne trouvais pas mon propre nom.
J'apercevais mon reflet dans une petite flaque d'eau salés. Je me penchais sur l'eau et à ma grande surprise le visage que je renvoyais étais celui d'un inconnu. Je suis un garçon âgés d'au moins sept ans Mes cheveux sont marrons et mes yeux aussi vert que la verdures de l'été.
Mes oreilles sont grandes, presque triangulaire et elles sont disproportionner par rapport au reste du corps. Mon nez est mince et long. Cette description de moi même était plus tôt étrange et mal assortis.
J'observais plus en profondeur le paysage qui m'entourait. Le soleil se couche a l'horizon. L'étendue d'eau me paraît infinie. Derrière moi il y avait une forêt bien garnis de chênes, marronniers, bouleau et d'autre espèce d'arbres. Un petit sentier part dans cette étendue de verdure et de couleurs.
Après quelque minutes d'effort qui me paraît insurmontable je réussis à me lever. Je m'appuyais contre un rocher pour faire partir cette nausée. La nuit tomba et il fallait bien trouver une maison abandonnée ou même quelqu'un qui pourras m'aider et m'héberger le temps de trouver réponses à mes questions et peut être même retrouver mes parents. Souvent mes pieds nus glissaient sur les rochers mouillés. Avec ma démarche trébuchante et ma tunique brune qui me battait les jambes, je ressemblais à un oiseau de mer disgracieux. Cependant, j'avais compris que j'étais un garçon solitaire, sans nom et sans toit.
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Volpel et le monde magique
ParanormalJe suis seul, sous le ciel étoilés. Tout ce qui m'entoure s'embrase, les gens se dispersent en hurlant. Je suis incapable de bouger et de parler. Puis je vois une petite maison aussi noir que du charbon. Ses poutres enflammées se tordent tels de dan...