Chapitre 2

199 11 1
                                    

   Arrivé à l'asile d'Arkham des policiers avaient ouvert une petite trappe à l'avant du camion et tirèrent sur le Joker pour l'endormir. Ce dernier gronda, mécontent puis fit mine de dormir avant de se mettre à rire à rire comme si il venait de faire une bonne blague. Luttant contre l'anesthesiant, il se débattit, tenta de se lever, tourna en rond, cria, rit, tenta d'enfoncer la porte du camion puis s'effondra, vaincu, les policier virent ses yeux noirs se fermer avec une lenteur insupportable, les fixant d'un regard menaçant comme la mort en personne. Ils déglutirent, aucun n'avait envie de s'approcher du criminel. Ils avaient tous envie de le laisser crever dans ce camion comme l'ordure qu'il était et de partir le plus loin possible, en changeant d'identité et de pay, peut-être même de planète dans le cas ou il ne mourrait pas... Ce type semblait immortel, et ce n'était pas faute de l'avoir déjà incarcéré, torturer, tenter de le tuer. Mais il s'en sortait toujours, pire qu'une mauvaise herbe qui s'étend et refuse de lâcher prise. Même une chute mortelle dans une cuve d'acide, chute qui aurait tuer même le plus coriace des dur à cuire de cette planète, n'avait pas eu raison de lui, bien au contraire, il était encore plus dangereux et fou qu'avant. Comme si la mort était une renaissance pour lui, comme si la mort c'était lui. Une mort au costume violet qui devait coûter une fortune, avec des tatouage sur tout le corp, des yeux de démon et des cheveux verts. Certain policiers se demandèrent pendant une seconde si tout ces tatouages n'étaient pas en réalité la marque de tout les contracts que le criminel avait passer avec l'enfer. Ils frissonèrent, un d'eux se décida à secouer les autres.

-Allez, on y va ! Vous attendez quoi ? Qu'il se réveille ? Vous voulez lui demander la permission peut-être ? Allez plus vite que ça !

Comme si ils venaient de se réveiller ils sursautèrent et passèrent par la porte arrière, qui sortait sur l'endroit ou était étendu, inconscient, le Joker. Car bien sûr vu la dangerosité du personnage on ne pouvait pas le faire entrer à l'asile comme n'importe quel criminel. Il fallait bien plus de mesures de sécurité. Tout d'abord il fallait garer le fourgon de police juste à l'entrer d'un couloir, prévu spécialement pour lui, c'était une manoeuvre très pointue et difficile à exécuter pour le chauffeur mais elle était absolument indispensable. Sans quoi le Joker aurait une faille à exploiter pour s'enfuir et on ne pouvait pas laisser un criminel aussi dangereux déambuler comme bon lui semblait dans les rues de Gotham alors que même Batman avait beaucoup de mal à l'arrêter et ne réussissait d'ailleurs pas à chaque fois.
Les policier se rendirent donc auprès du Joker endormis, lui mirent une musolière pour l'empêcher de parler si il se réveillait, mais aussi de mordre car la dernière fois plusieurs policiers s'était retrouver à l'hôpital suite aux morsures acérées des dents en argent du Joker.
Ils le sortirent ensuite du camion qui l'avait transportertoujours menotté avec une double paire de menottes et les pieds enchaînés entre eux. Ils le trainèrent ensuite dans une cellule ou ils le jetèrent, le détachèrent rapidement et sortirent avec le matériel qui avait servit à l'entraver. Le personnel de l'asile entra dans la cellule, lui enfilerent une tenue adéquate ainsi qu'une camisole de force, ceci fait le Joker commençant à se réveiller, ils sortirent précipitament et fermèrent la port derrière eux. Laissant le Joker se reveiller seul dans sa cellule.

Ce dernier s'agita, ouvrit les yeux, encore un peu désorienté il regarda autour de lui, une caméra dans l'angle de la pièce, des murs blanc, une camisole, il compris rapidement où il se trouvait. Il poussa un cri de rage puis rit, d'un rire terrible qui fit trembler les murs, le personnel et les résidents d'Arkham.

Certains diront même qu'entendre ce rire rend fou.

Il vivait pour elle, elle est morte pour luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant