Chapitre 3

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  Cela faisait à présent trois mois que le Joker était enfermé à Arkham, et au début, en dehors des électrochocs, ils aurait pu se croire en vacances. On a tellement de choses à faire quand on est un si grand criminel, cela lui permettait au moins de se reposer il devait bien se l'avouer, il sortirais quand cela deviendrait trop pénible. Or au bout de plusieurs semaines ou il avait pris un malin plaisir à torturer tous ses psy, le premier avait démissionné, le deuxième été devenu fou et le troisième s'était suicidé, on lui avait annoncé qu'il aurait aujourd'hui un nouveau psy. C'est donc de bonne humeur que le Joker se réveilla (bien qu'il ne dorme pas beaucoup, les voix dans sa têtes l'en empêchait) ce jour là. Il se demandait qui serait son nouveau jouet, il s'était tellement ennuyé ces quelques semaines sans consultations, rester assis dans une cellule, même quand on est fou ce n'est pas amusant du tout et il s'était montrer particulièrement irritable ces derniers jours. Plusieurs fois on l'avait mener dans la salle 6 pour lui faire des électrochocs car il s'était montrer incontrôlable et particulièrement violent, plus aucun des agents de sécurité de l'asile n'osait l'approcher dans ces moments. Ce matin là, le Joker ne montra pas de résistance, il souriait et se montrait calme, coopératif et presque agréable, cependant personne de relâchait la surveillance malgré le soulagement de le voir de meilleur humeur, car la seule chose pire qu'un Joker fou c'est un Joker fou et de mauvaise humeur. Chacun était donc tendu et anxieux à l'idée de faire quelque chose qui aurait déplut au criminel le plus tristement célèbre de Gotham, malgré l'envie de le brutaliser comme les autre prisonniers pour lui faire passer le gout de ses mauvaises blagues, de ces crimes sordides et larcins divers, personne à Arkham ne s'avisait de manquer de respect au Joker, car chacun savait ce qu'il en coutait d'oser ne serait-ce que lui jeter un regard de travers ou encore à le regarder dans les yeux. Et personne ne voulait subir son courroux, pas même les plus fou de cet asile de cinglés, psychopathes et meurtriers en perdition. Même les moins censés le respectait. Ce n'était pas du bon sens, on était dans un asile après tout, c'était de l'instinct de survie dans son état le plus cru, le plus fort. Chaque animal aussi bête soit-il sait au fond de lui, dans son ADN, qu'il doit respecter la chaine alimentaire si il veut vivre. Et chacun, même le plus jeune et sale des rat, des punaise et autre nuisibles qui rampait sous les rues de Gotham, dans ses recoins les plus noirs, savait que Mister J. comme on l'appelait à Arkham, était au sommet du haut de la chaine alimentaire, il en était le roi, l'empereur des cinglés, le plus fou des fous, le dieu des malade, le roi de Gotham. Et personne jamais ne se permettait de tenir tête au roi, ou alors une seule fois seulement pour servir d'exemple. Et tous savait que quand le roi était de bonne humeur c'était le calme avant la tempête et qu'il fallait en profiter le plus longtemps possible tant qu'on en était encore capable. 

Ce matin, Mister J. passa entre des rangées multiple de gardes, plus intimidés qu'intimidant, plus semblable à des sujets effrayés qu'à des policiers surentrainés, la tension était palpable et cependant moins forte que d'habitude. Cela n'empêchait pas chacun des gardes de transpirer abondement sous leur gilet pare balles et uniformes en escortant le Joker a son nouveau psychiatre. Le Joker quand à lui arborait un sourire ravi, calme, il avançait à une allure soigneusement calculée pour ne pas aller trop lentement et pour faire durer le plaisir de stresser les gardes et le suspens entourant son nouveau thérapeute. Une fois devant la porte qu'on lui ouvrit il senti son impatience et son amusement grandir. Il s'installa confortablement sur la chaise en fer qui était en face de lui et attendit en souriant.

Il avait hâte de commencer.

POV Harleen :

Cela faisait un moment qu'elle étudiait avec soin et fascination le dossier de son patient. Elle était bien malgré elle fascinée que tant de crimes aient pu être commis par une seule et même personne, cela lui semblait impossible, d'autant plus qu'il était précisé que tous ne s'y trouvaient pas, ils étaient en effet trop nombreux pour être tous répertoriés mais ce qu'elle lisait suffisait à l'impressionner. Elle ne savait pas son nom, il n'était pas mentionné, sur le dossier il était seulement appeler Mister J. Cela lui donnait un côté encore plus fascinant. Elle avait tellement hâte de découvrir son nouveau patient dont on lui avait dit tellement de chose aussi horribles que fascinantes d'un point de vue médical et que tout le monde semblait craindre. Elle se demandait ce qui chez lui pouvait susciter tant de crainte. Ce n'était qu'un être humain après tout. C'est pourquoi, avec toutes ces questions qui ne cessaient de tourner encore et encore dans sa tête elle ne parvenait plus a dormir, elle n'avait qu'une hâte : le rencontrer et commencer la thérapie. Pour cette raison, elle fut une des première parmi ses collègues sur les lieux ce jour là. Car bien sûr elle n'était pas la seule psy de l'asile d'Arkham, cependant ce jour là elle était unes des première arrivée. Et elle était surtout la plus  enthousiaste bien que certain éprouve une certaine sympathie au fil du temps pour leur patients (peut-être pour ne pas eux-mêmes devenir fou) aucun n'était ce jour-là aussi heureux qu'elle, elle souriait à presque tout le monde et montrait une bonne humeur et une fraicheur inhabituelle et rafraichissante dans ce bâtiment lugubre et hostile. 

Une fois devant la porte de la salle, elle se sentit a la fois impatient et nerveuse. Comment était-il ? Comment réagirait-il ? Apprécierait-il la peluche qu'elle allait lui offrir comme elle le faisait avec chacun de ses patient ? Elle s'efforça de se donner une contenance et fit signe au garde d'ouvrir la porte. Elle entra et la première choses qu'elle remarqua furent ses cheveux vert. Quelle couleur atypique. Ce fut sa première pensée. Puis le tatouage sur son front, Damaged y était inscrit a l'encre noir sur sa peau. Ses dents en métal qui reflétaient la lumière. La camisole de force pour l'empêcher de réagir trop violement. Il la regardait, la détaillait également, son sourire lui avalant la moitié du visage. Il y avait une drôle d'ambiance dans l'air. Une sorte de joie folle, comme suspendu dans l'atmosphère, comme une bombe a retardement complétement folle qui pouvait exploser a tout moment.

C'était le calme avant la tempête.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 20, 2019 ⏰

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Il vivait pour elle, elle est morte pour luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant