Chapitre 1

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Nous somme le huit juillet deux mille dix sept, fin des cours/début de l'été signifient... grosse soirée ! Nous avions passé la nuit chez 'M' une de mes très bonnes amies, notre première vraie soirée avec T, surtout sa première à lui car comparé à lui je suis une grosse fêtarde, j'adore. Nous avions passé la nuit dans le jardin, on devait être une quinzaine, la musique très forte (heureusement qu'on avait prévenu les voisins...), à minuit nous étions encore dans la piscine à dix, en train de sauter de tous les côtés, crier, rigoler... je peux vous dire que le lendemain l'eau de la piscine avait (presque) disparu. C'était sûrement une des meilleures soirées de ma vie, sans mentir. Vers deux heures quand nous avions calmé la musique nous nous sommes tous mis sur des bancs, des chaises. 'T' et moi nous étions enroulés dans un gros duvet, j'étais sur ses genoux, c'était agréable, on avait même dansé un slow que tous les deux sur la piste enroulés dans notre duvet. Nous nous sommes couchés vers cinq heures du matin, normal pour une soirée. 'T' avait extrêmement froid dans la tente, après avoir rangé la maison et le jardin j'ai été faire tous les recoins de la maison pour lui trouver une couverture, je lui ai ramené et je l'ai couvert, petit geste chaleureux de ma part, comme quelqu'un qui couvre son enfant, c'est marrant à dire. Bon le plus compliqué c'est qu'on avait dormi que quatre heures étant donné que 'A' n'arrêtait pas de répéter « Qu'est ce qui est jaune et qui attend ? » ça promettait pour s'endormir... Mais bon c'est les v a c a n c e s !

Le lendemain, le réveil sonne, un peu trop tôt. A travers la toile de tente on peut s'apercevoir que le soleil et la chaleur sont déjà au rendez-vous, rien de mieux pour commencer la journée. On petit-déjeune avec toute la troupe, dommage que la matinée est passée rapidement pour 'T' et moi... trois heures plus tard je partais en vacances dans le Pays de la Loire. Il était dix heures, nous sommes tous les deux rentrés chez moi après avoir galéré à replier une tente quechua (pratique d'habiter à 5 minutes à pieds de chez 'M'). J'ai dû finir de préparer ma valise car je partais pour un mois de vacances ! Enfin ! 'T' était assis sur mon lit, je suis venue m'asseoir à côté de lui, j'ai jeté un coup d'œil sur son téléphone et j'ai vu qu'au même moment il avait ouvert un snap d'une fille qui avait envoyé « Tu me manques », « J'aimerai bien qu'on se revoit »...Je lui ai gentiment demandé qui était cette fille : « C'est une amie, je ne sais pas ce qu'elle me veut », ce ne sont peut être pas les mots exacts mais une réponse similaire est sortie de sa bouche, je n'ai pas cherché à en savoir plus, ma mère était dans ma chambre aussi et 'T' et moi nous allions pas nous voir pendant un mois, ce n'était pas le moment... Son père vient le chercher et discute avec mes parents qui étaient en train de finir de préparer le voyage. Un dernier bisou, « je t'aime », il est parti. Et moi... je partais en vacances avec ma famille de mon côté.

Dans la voiture je pensais à ce snap, oui certains diront « Mais c'est bon rohhh c'est qu'un snap, c'est qu'une fille ! », permettez moi de me poser des questions. Je me rappelle avoir pleuré dans la voiture en partant... il allait me manquer. C'est vide après avoir passé presque tout le mois de juin ensemble... repas avec des amis à ses parents, le parc Astérix, les petits matchs de handball à notre façon dans son jardin avec lui et son père... Bref, je partais en vacances, avec ma famille, j'allais aussi passer des vacances au bassin d'Arcachon, voir des amis, rencontrer des personnes, ça ne pouvait que être génial aussi !

J'arrive, à l'endroit où je passe quasiment tous mes étés, je retrouve ma grand-mère, mon petit coin de vacances mes habitudes. Évidemment nous parlions par sms tout le temps avec 'T', et c'est quand il m'a dit « Je vais passer deux jours à trente minutes de ta maison de vacances dans une semaine ! » que dans ma tête je me suis dit « Ok Andréa, demande à mamie si elle veut bien inviter ses parents et 'T' à manger quand ils viendront dans le coin » (j'étais toujours du genre à chercher une idée pour qu'il vienne, pour que je vienne ou pour qu'on se voit, et son père était toujours d'accord). Ma grand-mère a accepté et je la remercie, j'étais super contente. Ils venaient le quatorze juillet à la maison pour manger moules/frites (repas traditionnel quand nous avons du monde qui vient, en même temps près de la mer...). Le temps passe vite, six jours ça va vite, puis je m'occupe, je vais à la plage, je vais faire du vélo.

Malheureusement un jour avant qu'ils viennent un petit souci avec lui m'a freiné...

Un amour perdu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant