6. Il n'est pas interdit de pleurer

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Elle avait le droit à 6 jours de récupérations. Elle les avaient garder pour une urgence. Elle a donc posé les deux week-end. L'infirmière en chef n'a pas posé de question. Tant mieux pour elle.

Il a appelé sa maman. Il viendra samedi avec son amie. Il n'en a pas dit plus. Elle verra ce jour-là.

Le samedi arrive vite. Elle a cherché pendant 3h la façon dont elle allait s'habiller. La première impression est la plus importante.

Pour la saison, il fait beau. Elle a opté pour une robe légère. C'était un cadeau de Tom.

Son maquillage est léger. Elle a tressé ses cheveux. Léo aime ça, elle s'en souvient.

Il est 9h. Il frappe à la porte. Elle lui ouvre.

Il sourit. Ses yeux aussi. Tom a du remarquer la robe pense-t-elle.

Il entre. Il embrasse sur le front. Bien que ce soit un baiser anodin sur son front, elle trouve cela sensuel. Elle aime ce genre de geste.

- Ça va ?

- Oui

Elle le regarde, lui. Pas les yeux, mais lui, dans son entièreté. Elle le trouve beau et séduisant. Sa chemise bleu et son jeans le mettent en valeur. Il sent bon.

- Tu sens bon.

- Toi aussi.

Ils se regardent et ont l'air d'adolescent qui se découvre pour la première fois.

- Tu viens, il y pas mal de route à faire.

L'ascenseur les attend. Elle a mit des escarpins et se méfie des escaliers.

Il passe après elle. Dos face à elle, elle est sublime.

Ses cheveux sont tressés, il aime ça et son odeur....

Elle le fait chavirer.

- On t'a déjà dit que tu étais magnifique ?

- Il y a longtemps...

Elle se retourne vers lui. Il sourit.

CHARMEUR pense-t-elle.

Il l'attrape par le bras, la rapproche de lui et il l'embrasse. Elle lui rend son baiser. Elle en avait envie, il a prit l'initiative.

Leur baiser dure longtemps. Il est intense. Si fort, qu'ils n'ont pas remarqué qu'ils sont arrivés au rez-de-chaussée, que les portes sont grades ouvertes et qu'un couple de personnes âgées attendent qu'ils dégagent l'endroit pour y entrer.

Ils se séparent.

Tout deux rougissent.

Le trajet est calme. La musique résonne dans la voiture. Il chante. Pas très bien, c'est vrai, mais elle trouve ça mignon. Elle se rejoint à lui. Elle a une voix douce. Il se tait. Elle chante bien.

Elle se tait à son tour. Elle rougit. Comme dans l'ascenseur. Cela amuse Léo.

- Tu chantes bien

- J'ai fait de la chorale quand j'étais petite.

Il l'a découvre, autrement.

- Comment étais-tu petite ?

- J'étais assez turbulente. J'ai du voir plusieurs psychologue pour comprendre l'origine de ma colère. Il n'a pas fallut aller bien loin.

Une simple rencontre  ( histoire terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant