putain c'est hallucinant,
parce que tout change,
constamment
incessamment
interminablement.
tu vis
aujourd'hui,
demain
tu meurs.
Veine ou artère qui te lâche,
ton compteur sur position enclenché.
Te sens-tu être balayé par la vie ?
Salut l'ami, à dans quatre jour pour ton enterrement.et j'comprends pas, y a toujours ce son.
Cette mélodie, ce mot, ces rimes, ces phrases, ces conversations et j'tombe sur toi.
enfin, j'me fracasse la gueule sur ta personne.
tu m'as marqué, j'crois bien à jamais.
et le début était bénigne, il l'est toujours, mais quand tu vis avec ce qui te tues tout devient plus difficile.
En vrai, j'crois que j'peux le dire, j'ai fais la maligne, l'enfoirée, l'imbécile et merde quoi, y a les regrets et tu me manques.
Envoyer tout valser c'est simple pendant un temps, puis la boucle se trouve bouclée, et y a un vide. Un vide et mon cœur qui oscille entre une crainte et un désir. Je vis pour apprivoiser mon âme et je répète toujours les mêmes erreurs. Il est tard et j'peux pas rester sans écrire, hantise de se retrouver seule avec cet être, « ego ».Les masques du jour s'effacent et le miroir fait surface. Tu n'as plus qu'à tendre le bras et le saisir. Le saisir et avoir deux choix.
Le tenir fermement jusqu'en sentir tes jointures frémir, lever tes yeux et affronter ton regard. Toi face à toi. Faire le choix d'accepter la réalité, ta réalité.
Puis un deuxième, tenir ce miroir pour l'avoir en ta possession qu'une fraction de secondes avant de ne l'envoyer se briser. Et pour les sept ans de malheur que tu récoltes, il viendra te voir chaque soir. Et chaque soir tu reproduiras cet éternel geste, celui d'ignorer.Un fastueux cercle vicieux.
Comme deux univers irrémédiablement opposés, une attirance provoquée par cette différence, je n'avais pas contrôlé. Le problème, c'est qu'à partir du moment où tu choisis l'option numéro deux, c'est-à-dire d'éclater ce miroir, tu te retrouves condamné. Condamné à vouloir ignorer.
Pourtant le contrat s'est rompu.
Et comme le disait Blaise Pascal, « Le cœur à ses raisons que la raison ne connait point. », et ce, entendu sous une simple interprétation de la doxa.
Une raison qui, de tes choix antérieurs, prend le pouvoir. Un combat à mort qui mène à cette rupture uniquement décidée par ton être, mon être.Ces soirées d'un été étaient d'un apaisement étrange. Il y a tellement de mots à dire, à t'écrire. J't'avais écris une lettre pour ton anniversaire, « telliuj » et je l'ai encore en tête. Jamais ton adresse n'aura été écrite, ni même elle n'aura été timbrée et encore bien moins postée. J'l'ai brûlé quand la valse est tombée dans le précipice. J'me suis embrasée comme elle l'a été.
Des cendres qui se confondent, s'éparpillent et disparaissent. J'me suis égarée avec.
La valse aurait été chaotique, elle l'a été avant même qu'elle ne naisse.
J'ai repris une certaine forme de contrôle et j'l'ai maîtrisé. Le jeu devait être mené sur la case fin. Les dés ont joué, le jeu fut lancé, la partie est terminée.
Voué à l'échec.
Ta page s'est tournée, la mienne est restée ancrée. J'ai besoin de te lire comme si c'était les derniers mots que tu m'écrivais. Une hantise d'un lâché prise qui ne se produira distinctement .jamais.À l'heure actuelle, tu me parles et comme d'habitude je vais partir d'ici quelques minutes.
J'te parle et j'crève d'envie de te dire que rien ne va mais j'ai dormi trois heures la nuit dernière, j'sais même plus ce que j'écris, ce que je suis en train de t'écrire. À vrai dire là parmi tous mes sens j'sens plus que cette odeur de tabac froid que mes cheveux ont eu à imprégner.
Et au final, j'crois bien qu'il est là le problème à cette question. Répondre non te conduirais à t'imprégner. Oui, «imprégner» car je ne sais pas quelle notion tu pourrais détenir entre l'empathie et la compassion. C'est encore un choix égoïste, j'sais qu'en ce moment ça va, ça va mieux et bien mieux qu'avant. Là en est le plaisir, j'te demanderai toujours de me partager ces bribes de ton bonheur. Des lignes que j'imprègne pour alléger une journée.Enfin, si j'avais un message à te laisser passer ce serait celui-ci. J'suis honorée d'avoir autant pu te parler durant ce laps de de temps.
Souvent, il me manque.Ça m'a changé bien plus que je n'aurais pu le penser.
J'ai commencé un travail qui était auparavant intellectuellement trop intense pour le nommer, et j'crois bien que j'ai trouvé, oui, c'est celui d'avoir décider de
m'assumer.
Alors malgré ce texte sombre, j'ai choisis de mettre cette musique car
le noir et le blanc,
le bien et le mal,
le ciel et la nuit
augmentent
les contrastes.
Des contrastes pour espérer achever cette guerre menée.
Même si le plus dur,
va arriver.De temps à autres, quelques apparitions mais rapidement désormais, on se trouve comme
deux passants qui se croisent dans la rue, on se comporte comme des inconnus.
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débris
Poetryvaloir ou ne pas valoir ? être ou ne pas être ? tu savais toi que le mot « désastre » signifiait « mauvaise étoile » ?