Ce matin, je me réveille, le sourire aux lèvres, aux cotés de Oli. On ne parle que de lui à la tété, c'est chiant. Il n'a accepté que de se faire prendre en photo, pas interviewer. C'est parent on était mit au courant, ils viendront dans l'après-midi. Puis, cette idée de le perdre encore une fois, que ses parents me l'arrache.
Je descends, prend un croissant, enfile un gilet et comme tous les matins, file sur la plage admiré le soleil levant. C'est tellement beau. Je suis face à la mer, je m'accroupis, au bord de la mer, et du bout des doigts, caresse l'eau. L'eau est beaucoup trop froide maintenant. Je me lève et marche au bord de l'eau, avant de me stopper.
- Il ne reste plus beaucoup de temps, et pourtant, j'aimerais faire tellement de chose, des choses qui n'arriveront jamais...
- Et moi je serais là pour t'aider à les accomplir, je te promets que tu vivra encore de longue année.
- Ne fais pas de promesse en l'air, parce que tu sais aussi bien que moi que je ne vivrais pas longtemps, d'ailleurs dans trois jours, j'ai mon rendez-vous de contrôle. Tu n'auras qu'à venir, ils te le diront.
- Ne t'en fais pas, je serais là.
- Et t'es parents ? Quand ils viendront, tu repartiras, n'est-ce pas ?
- Non, maintenant que je suis là, je resterais.
- J'espère.
Nous faisons demi-tour. Nathan et lui aussi sur la plage, je le salue, Oli aussi, malgré qu'il ne se connaisse pas... 'fin, c'est ce que je croyais.
Nous allons au centre commercial, où ma mère nous dépose. Mes parents ne veulent pas que je m'épuise trop. Si ils savaient que je cours tout les matins comme une folle... Nous entrons dans un café.
- Les cours vont reprendre, ce n'était que les vacances de février. Tu vas y aller au lycée ?
- Oui. Ne t'inquiète pas, tout est prêt.
- ça fait combien de temps que tu m'observe ? Que tu m'écoute ?
- Deux semaines. Mae ?
- Oui ?
- Hier, quand nous nous sommes embrassé, tu n'as rien dit, et maintenant, tu fais comme si rien ne c'était passé...
- Je ne peux pas, je ne peux pas faire sa à Ethan. Tu as vu comment il nous regardais ? La tete qui la fait en nous voyant ?
- Oui. Mais tu ne peux pas t'empêcher de m'aimer à cause de lui.
- Si, je ne veux pas que tu m'aime autant, je ne veux te blesser plus encore quand je partirais.
- Tu ne partiras pas.
- Tu m'énerve, à dire sa, je mourrais un point c'est tout.
***
J'ai fait ce choix de lui donner mon cœur, parce que je l'aime, trop. Je partirais pour elle, qu'elle le veuille ou non. Elle vivra avec une part de moi. Avec Oliver, heureuse elle sera je l'espère.
C'est parent me sont reconnaissant. Sa mère à pleurer, ne savant comment me remercier, je lui est dit, que si elle vit, ce serais magnifique.
***
Aujourd'hui, c'est le grand jour. Celui qui lui assurera encore de longues années mais aussi celui qui cèlera le destin de Ethan.
J'observe silencieusement Maëlys dormir. Sa vie basculera encore aujourd'hui. Il est déjà à l'hôpital, elle n'aura pas l'occasion de le revoir, une dernière fois, vivant.
***
Je me retourne sur le dos et m'étire, en m'apercevant qu'Oliver n'est plus là.
Hier, j'ai pu assisté aux retrouvailles émouvantes entre ses parents et lui. Sa mère était en larme.
D'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait disparu comme ça du jours au lendemain. Sans explication, rien.
Oliver reste ici, au près de moi? J'avais eu tellement peur qu'il reparte si vite au près de ses parents. Heureusement, ses parents ont compris les raisons.
- Oliver ?
- Oui ?
- Je m'habille et on va à la plage ?
- Comme tout les matins.
- Dac, j'arrive dans 5 min.
Nous arrivons sur la plage vers neuf heures. Nous n'avons pas plus de 30 minutes, puisque j'ai rendez-vous à l'hôpital.
Je monte sur le dos d'Oli qui cours. Je retrouve cette impression de liberté. A ce moment, j'ai l'impression que rien ne peut m'atteindre. Je descends, puis pousse Oliver dans l'eau avant de m'enfuir. Je cours, Oliver sur mes talons.
Soudain je tombe à genoux, le souffle court, j'ai du mal à reprendre mon souffle.
- Monte sur mon dos, on rentre.
- Mais on commençait à s'amuser...
- Tu vas te tuer avant l'heure à continuer comme ça. Tu dois te reposer. Si t'es parents l'apprenne, je vais avoir des problèmes.
- Oh, c'est bon !
Je monte à contre cœur sur son dos. Il a fallut qui prononce cette putain de phrase.
***
Pour elle, j'étais prêt à tout, même à mourir et je l'ai fait.
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Advanced without you ?
Novela JuvenilAvancé sans toi ? C'est possible ça ? Non, moi sans toi, c'est plus rien. Tu étais mon meilleur ami, mon tout, celui qui me faisait rire. Depuis que tu es parti, je tourne en rond, sur moi-même. Je me souviens jour pour jour, il y'a 5 ans, tu...