Chapitre 6

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Je marchais discrètement dans la grande allée centrale, pour enfin parvenir à la section "cuisine et loisirs"

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Je marchais discrètement dans la grande allée centrale, pour enfin parvenir à la section "cuisine et loisirs". Les livres étaient tous aux couleurs éclatantes, et aux gros titres. Une citation était écrite sur une banderole accrochée au plafond: "La lecture n'est pas une activité innocente, on n'en ressort pas toujours indemne."

Tout a coup, mon oeuil fut attiré par un mouvement, a ma droite. Je tournai la tête, et apercut une jeune fille étrangement habillée. Elle lisait un grand livre, tout poussiéreux et portait une longue robe rouge et blanche, qui ressemblait a un ancien uniforme de collégienne. Un petit bonnet de la même couleur était posé sur sa tête, et ses cheuveux étaient légerment teinté de rose. La bibliotheque venait d'ouvrir et je ne l'avais pourtant pas vu ni entendu entrer, je n'avais surement pas fait assez attention, ou tout simplement, je ne l'avais pas croisée. Pendant un instant je restait a l'observer, sans bouger. Mais, brusquement, elle brisa le silence. Elle tourna vivement la tête vers moi.

-Pourquoi me regardes-tu ? dit-elle avec un sourire en coin.

Je ne savais pas quoi lui répondre...

-Euh... Et toi, depuis quand es-tu la ? Je ne t'ais pas vu arriver, et la bibliotheque vient tout juste d'ouvrir !

Elle ne dit rien et continua sa lecture, comme si rien ne s'était passé. Je détestait ce comportement ! Je fis de même et cherchai l'emplacement du premier livre que j'avais dans les mains. Apres tout, pourquoi insister si cette fille faisait la sourde oreille ?

Soudain, elle ferma l'ouvrage qu'elle tenait, le posa au sol, et détala derriere les étagères. Sans vraiment réfléchir, je la suivi et commenca a courrir, mois aussi. Elle allait tres vite, j'eu donc beaucoup de mal a la ratraper.

Nous traversâmes presque tout le bâtiment j'usqu'a ce qu'elle s'arrête devant une des bibliotheques. Elle ne semblait même pas essouflée, comme si elle n'avait pas couru, alors que moi, je reprenais mon souffle en peinant...

La jeune fille, qui devait avoir environ mon âge, retira tous les livres qui se trouvaient au sol, sous la derniere étagere et  souleva une, puis trois autres lames de paquet. Je la regardais faire, bouche-bée. Mais, enfin ! Pourquoi faisait-elle ça ? 

Elle me regarda et je voyais sur son visage qu'elle voulais me montrer quelque chose. 

-Suis moi. me dit-elle avant de s'angoufrer dans l'ouverture.

Je regardai a l'intérieur, et je vis des marches descendres dans l'obscurité. C'était une cachette, comme un terrier ! Mon coeur se mit a battre, mais pendant un instant, j'hésitai a la suivre. Apres tout, je ne la connaissais pas, elle était pour moi une parfaite inconnue.

Malgré mes réflexion, je me faufilai dans la fente. Je ne voyais rien, plus je descendais et plus       c'etait obscure. D'un coup il n'y eu plus de marche, alors j'attendis.

Une voix, celle de l'inconnue que j'avais suivi, me dit que la lumiere metterais du temps a           s'allumer. Et effectivement, nous attendîmes un long moment avant qu'une lueur grandisse petit a petit dans un coin de la piece.

Le lieu avait une taille moyenne, environ celle de ma chambre. La fille était dans un angle, et finissait de régler l'intensité de la lumiere, qui grésillait légerement. Dans le deuxieme coin, une montagne d'oreillers et de plaids était étaler sur un petit canapé. Une table minuscule était posée au centre, et en face, plusieurs étageres étaient remplient des mêmes livres que                     l'inconnue lisait lors de leur rencontre: rouges ou bleus, abîmés et poussiéreux.

- Alors, ca te plait ? me demanda t-elle. Je m'apelle Maria et toi, comment t'apelles-tu ?

- Je m'apelle Léna. Comment est-ce que tu as fait cette cachette ?



MariaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant