Maria

Chapitre 4

-Je suis sûre que tu vas adorer ! Ce n'est plus cette vielle chouette qui est à l'accueil, maintenant il y a deux jeunes, qui doivent avoir une vingtaine d'années. Ils ont l'air très sympa ! 

Nous étions sur le chemin pour se rendre à la bibliothèque. Aujourd'hui, je devais faire connaissance avec les "deux jeunes" de l'accueil. Comme nous arrivions en fin d'après-midi, la bibliothèque allait bientôt fermer. Je ne savais même pas ce que j'allais devoir faire durant ce long séjour. Peut-être que je ne ferrais rien d'intéressant finalement. 

Au bout de la route, je commençais à apercevoir  le bâtiment. Il n'était pas proportionnel au reste du village: de l'extérieur, on pourrait croire qu'il y avait au moins quatre étages ! Cela me surpris, mais rapidement, nous entrions.

Je compris pourquoi il me semblais y avoir plusieurs niveaux, le plafond était immensément haut. De nombreuses rangées de livres remplissaient l'espace. Au murs, étaient accrochées des affiches de livres.

-Bonjour Mme.

-Bonsoir Aurélien. Je vous amène Léna, pour que vous lui expliquez le programme.

Aurélien était derriere un grand bureau avec un ordinateur posé dessus. Il était très grand, brun aux yeux de la même couleur. Son visage inspirait la confiance, mais il ne semblait pas vraiment heureux. 

Une jeune femme arriva avec de grand pas enjoué, un sourire aux lèvres. Ses cheveux blonds était relevés en une queue de cheval et elle portait de belles boucles d'oreilles pendantes.

-Bonjour Léna ! Je m'appelle Julie. 

-Bonjour. répondais-je timidement

Ma tante pris la parole: 

-Je vous laisse, je vais bouquiner !

Elle partit s'asseoir dans un des fauteuils, au fond de la grande pièce. 

Pendant une quinzaine de minutes, Aurélien et Julie m'expliquère en gros ce que j'allais faire: ranger et classer une partie des livres rendus, et ils allaient me donner des petits travaux chaque fois que je n'aurais rien à faire. Aurélien ne parlait pas beaucoup, contrairement à Julie qui me parlait de vive voix, quelques fois  trop vite. C'est vrai qu'ils paraissaient sympas, je m'attendais à des gens très sérieux et moins attentionnés qu'eux.

Le soir nous regardâmes une série policière après avoir manger un repas qui remplissait l'estomac. Il était tard quand j'allai me coucher, mais je ne réussi pas à m'endormir, je pensais sans cesse au lendemain. Il n'allai pourtant pas se passer beaucoup de chose. Peut-être que j'allais me faire des amis...