Chapitre 7

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- Je viens ici chaque jour, mis a part le dimanche ou la bibliothèque est fermée, et j'ai découvert cet endroit par hasard alors que je cherchais un livre sur les grues.

-  Les grues ?

-  Oui, tu sais, ces oiseaux perchés au bord des rivières.

J'éclatai de rire, je voyais très bien ce qu'était qu'une grue, mais il me semblait étrange qu'une fille de mon âge s' intéresse à ce genre de chose. Pendant un instant, elle restait figée, alors je cru que je l'avais vexée mais à son tour, elle s'esclaffa !

- Et alors, est ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ?

- Bien sur ! Ce n'est pas parce que je découvre une nouvelle chose que je vais abandonner la précédente. Quelque jours après ma trouvaille, je suis allé observé ces magnifiques spécimens.

- Je ne savais pas qu'il y en avait dans ce coin, je croyais que les grues étaient des animaux en voie de disparition !

- Alors ça, ce n'est pas possible, depuis toujours, ces oiseaux s'arrête ici, durant leur migration. Parfois, on peu en voir des centaines regroupées au même endroit, au lac d'Ambléon. Je pourrais t'y emmener.

- Ce serait vraiment bien, mais je ne crois pas qu'il y ait de lac ici, et je dois rester aider les bibliothécaires.

- Pour le lac, je pense mieux  connaitre  la région que toi, non ? Et pour le reste, la bibliothèque ferme deux heures pour la pause déjeuner, ce serais super qu'on piquenique là-bas !

-Attends une minute, je vais demander à Julie qu'elle appelle ma mère. J'espère qu'elle sera d'accord !

-Très bien. Mais, une dernière chose, il ne faut parler de moi à personne, je veux que notre amitié reste secrète, ou du moins, mon identité.

Ce que venait de dire Maria me fit frissonner, généralement, quand quelqu'un disait ça, c'est que cette personne  cachait quelque chose. Mais je luis faisait confiance, et je lui promit de garder secret son identité, juste dire que je m'étais fais une amie.

***

-C'est vrai que ce lac est magnifique !

Nous étions au bord du lac dont m'avait parlé Maria. Ma mère avait finalement accepté que je m'aventure, à condition de ne pas être seule. Et Julie m'avait recommandé de ne pas rentrer en retard, situation qui énervait particulièrement  Aurélien.

- Tu vois, je ne t'ai pas menti !



MariaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant