Le souffle court, je n'en peu plus. Alyaah, dans le même état que moi, se tient les côtes.
-On va chez nous ? crit-elle.
Nous sommes à la bordure de la ville près du lac et notre apartement est en centre ville.
-Trop loin !
Je me risque à jeter un regard par dessus mon épaule.
Trois policiers en uniforme nous suivent de près. Mon coeur tambourine dans mes timpant. Mes pieds sont sur le point de me lacher. On est peut être allée un peu trop loin cette fois.
-Ils nous lachent pas, Daney, geins Aly à bout de souffle.
J'essaie de réflechir à toute vitesse mais sacher que courir et reflechir ne font pas bon ménage.
Au loin j'apperçois les doc' et une lueur d'espoir fait sont apparition. Il a des centaines de contenaires, il y a peu de chance qu'il nous y retrouvent.
Au regard que me lance Alyaah, je devine qu'elle a eu la même idée. Puisant dans nos dernières resources, nous tapons un sprint.
Au moment de tourner à gauche pour atteindre l'entré je percute quelque chose , Alyaah se tenant tout près de moi le percute aussi.
Ma vision se brouille quelques instants et je me demande dans quel monde vit-on pour que quand nous courrons pour sauver nos vies, il faut que l'on se prenne un mur.
-Vous êtes perdue, les demoiselles ? demande une voix d'homme, profonde.
Je retrouve peu à peu la vue et ce qui se dresse devant moi n'est certainement pas un mur. Deux hommes d'environ mon âge peu être un peu plus vieux se tiennent devant nous. L'un est brun au yeux bleu tandis que l'autre à des des yeux bleu perçant et sa chevelure corbeau n'arrange rien à son allure de bad boy.
-Poussez-vous, Mierda ! m'écrie-je.
M'aprettant à emboîter le pas à Aly Le brun la tire par le bras. Je me retourne prestement prête à en foutre un K.O.
- Où vous allez, mes jolies ? Faut pas être si pressée !
Je leur lance un regard noir.
Alyaah s'arrache à la prise du brun. Je sens le sang me monter à la tête en entendant les pas de nos poursuivants au loin.
-Putain Daney...
-Je sais.
-On a des ennuis, mes belles, susurre le brun.
- Callàte, dis-je en même temps que Aly lui dit de se la fermer. Synchro, en toute circonstance.
Les pas se rapprochent et mon cœur manque un battement. L'euphorie de notre acte de vandalisme a pris ses valises et s'est cassé.
-McCarthy ! Thorn ! On sait que vous êtes, là !
Je jette un regard paniqué a Aly qu'elle me rend. Les deux blocs de muscles qui se tiennent devant nous se lancent eux aussi un regard mais différent du notre. Une lueur de malice brille dans leurs yeux.
Ils nous agrippent chacun par un bras et nous entraînent derrière eux. Je suis prête à résister mais je n'en ai plus la force.
On pénètre dans un bâtiment tout neuf au mur blanc immaculé.
-Restez-ici, ne bougez pas.
De quel droit ce gringo me donne-t-il des ordres ? Bon, certes, il a de beau yeux marron et un corps.........ou la ! Je divague.
Les garçons sortent et je les entend discuter avec.......Mon cœur rate un battement. Ils discutent avec les poulets.
-Non, monsieur. On vu personne.
-En êtes-vous sûre ?
-Oui, répond Yeux Bleu fermement.
Un silence se fait.
-Oui, je comprend.
La porte s'ouvre et Alyaah s'apprette tout comme moi à bondir sur nos assaillants.
Y.B et Y.M entrent sourire aux lèvres.
-Ils sont partis.
Je pousse un soupir de soulagement et serre Aly dans mes bras.
Trop fatigué pour tenir debout, nous nous écroulons au sol.
-Putain, on a faillie y passer cette fois, Daney !
-Tu m'entonnes ! Mais elle l'a bien mérité !
Nous éclatons de rire. La peur, l'adrénaline et la fuite nous ont usés.
Je lève la tête et tombe sur les regards amusés des garçons.
-Qué ?
Yeux bleu plisse les yeux avant de se rendre comte que je venais de parler en espagnol.
-Vous êtes marrantes, ça vous dit un verre ?
-Oui, repond-je en même temps qu'Aly repond "non".
Je lui lance un regard qui veut dire : "Ils nous ont aidé, j'ai envie d'un verre mais j'ai pas d'argent sur moi et en plus ils sont mignons....."
Elle sourit.
-Okay !
VOUS LISEZ
Fire on their Ice.
Teen FictionDe leur parents , leur frère/soeur et proffesseur , jusqu'à la police ; Jamais personne ne les a maitrisé. Elles collectionnent les conquêtes et les rapports dans leur dossier Rien ni personne n'a jamais put les raisonner. Malgré les differences...