Cours

Chapitre 4

    Mes jambes flanchèrent sous mon poids quand je chercha à me relever. J'avais l'impression que mon cœur allait exploser. Mon souffle se fit plus court et je sentis, lorsque Martin et Gaël me levèrent par les épaules, une explosion de chaleur. Mes épaules me brûlèrent comme jamais on m'avait brûlé et un cri de douleur m'échappa. Les deux garçons essayèrent de me faire marcher mais chaque pas que je faisais me donnais réellement l'impression de marcher sur des couteaux. Ma vue se troubla encore plus et je ne sus dire qui me prit dans ses bras pour me porter le plus rapidement possible. Tout ce que je sus c'est que la douleur empira et que je chercha a me débattre comme je pus même si je savais mes mouvements très faibles. Des gouttes de sueurs perlèrent mon front et je crus distinguer des murs dans les tons blancs, ou peut être beiges ? L'homme qui me portait me posa au sol avant de littéralement disparaître.  Mes muscles se tendirent presque au point de se déchirer sous la tension. Je cracha de douleur et un nouveau cri m'échappa. Je me tordis de douleur, me recroquevillant sur moi même pour apaiser la tension de mes muscles, de mon corps entier. J'entendis une porte se déverrouiller et je chercha a ramper loin de la personne qui s'approchait de moi. Deux iris... vert je crois me fixaient tandis que haletais, tremblante. Puis d'un coup, toute la douleur s'évanouit mais mon côté humain s'évanouit avec elle. Je me releva sans mal et je pus distinguer trait par trait l'inconnu face a moi. Ses iris d'émeraude me fixaient avec insistance. Je pencha la tête sur le côté sans le lâcher du regard. Des éclats jaune éclatèrent dans mes yeux, les nimbant de cette couleur surnaturelle. Alors j'explosai de rire et je me jeta plus vite que je ne l'aurais crut sur Cameron. Il m'éjecta violemment contre un mur alors je me lécha les lèvres, comme si j'allais en faire mon repas. De nouveaux éclats éclatèrent dans mes yeux mais ceux ci contractèrent plutôt une couleur noir et avant que je ne puisse maîtriser quoi que ce soit je me retrouva sous Cameron qui me plaquait de tout son poids. Je souleva vivement mes hanches et roula sur le côté, l'écrasant a mon tour. Je me releva avant qu'il ne puisse m'éjecter et je lui flanqua un coup de pied dans le ventre. Une lumière jaune s'enroula autour de mon bras, comme un serpent cherchant a grimper autour de celui ci. Je tendis mon bras vers Cameron et l'éclat d'énergie jaillit de mon bras, venant frapper comme un éclair le sol. Il se diffusa jusqu'à Cameron qui fut éjecter contre l'un des murs. Je m'avança vers lui comme un prédateur face a sa proie et je saisis son menton entre mes mains, lui renvoyant un éclair d'énergie sur la tête. J'inclinais une nouvelle fois la tête sur le côté quand un gémissement de douleur s'échappa de sa bouche. Une nouvelle source d'énergie émergea en moi quand les yeux de Cameron se teintèrent de noir, un grand sourire éclaira mon visage et je recula, comme pour lui laisser de l'avance. J'entendis un micro grésiller avant qu'une voix s'en échappe.

"Cameron, ne fais pas le con, elle cherche a te provoquer car elle est en train de muter mais tu sais qu'elle ne se maîtrise..."

Avant la fin de la phrase de David Cameron s'était jeter sur moi, un serpent de noir s'enroulant autour de son  bras. Il me flanqua un coup de poings dans les côtes alors que je lui mordait jusqu'à faire jaillir son sang son cou. Il s'écarta de moi pour me mettre sur le ventre tandis qu'il s'allongeait sur moi avec force. Je replia l'une de mes jambes suffisamment vite et fort pour lui frapper une certaine zone qui faisait très mal de ce que j'ai pus constater à ce moment. Relâchant sa garde pendant ce bref instant je lança tout mon poids sur le côté opposé a jambe replié et j'arrivais a me retourner plus facilement que je l'aurais cru. Je courus alors a l'opposé de la pièce et lorsque Cameron arriva, je le saisis par le bras avant de prendre appuis sur le mur pour me retrouver dos contre dos avec lui. Soudain tous mes muscles se tétanisèrent et toute la douleur revenu et je hurla de douleur. Mes iris comme ceux de Cameron reprirent leurs couleurs d'origines et j'eus l'impression qu'on me laisserait le dos avec des couteau aiguisé comme des rasoirs.