Dylan .

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Quand j'arrive , je trouve Jada entrain de s'habiller . Mais quand comprendra t-elle que pour baiser on doit être nu comme un ver ? Jamais je pense .

-Et où comptes-tu aller comme ça ?

Elle se retourne soudain . Pétrifiée . A t-elle peur ? Oh oui , princesse tu dois avoir peur de moi parce que ce que je compte faire de ton corps ne sera pas très joli . Jusqu'à plus soif . Plus soif . Soif . Soif bordel ! J'ai soif . J'ai faim . Je dois la baiser , non j'en ai besoin .

-Je rentre chez moi .

Je souris . Qu'elle est belle , et toute fraîche et innocente... Bon plus tres innocente mais disons qu'elle est pure et que je suis le diable et que j'ai désespérément besoin de son âme si douce.... Dylan tu dérailles là . Je sais . Mais juste de m'maginer encore en elle me donne presque un vagin comme Clyde et Rachid .

-Je ne pense pas .

Elle me regarde incrédule . Je m'avance alors vers elle . Je dégouline de sueur mais serieux je m'en tape . Jusque là elle ne porte que ses sous vêtements . Des sous vêtements en dentelle , rouge , putain de bordel de merde . Je me sens déjà durcir . Je me veux en elle , et je me fout de si elle me veut en elle ou pas . Moi je me sens bien en elle .

-Dis moi , est ce que tu as envie que je te baise encore ?

Aucune reponse . Mais je la vois rougir . Tellement de choses que j'aimerais te faire et te dire pour te voir rougir de la sorte . C'est putain de bandant .

Au fond , je sais qu'elle en a envie . Je vois ses tétons pointer à travers le tissus , et elle sert les cuisses si fort que... Putain baise la et tais toi ! Tu as déjà entendu parler du "Ain't no rushing , when it comes to sexing" ? Ce ne sont pas des paroles en l'air . Je prend mon temps et c'est tout .

Je la prend alors par la taille , elle est chaude seigneur . Elle brûle . Je la rapproche de moi et je l'embrasse . Le désir que je sens monté me rend dingue . Jamais de ma vie , je n'ai autant voulu une fille . Je pense que ça veut tout dire , Je devrais sans doute m'arrêter là mais Je n'en ai pas envie
. Merde !

*

Je suis dans Mon lit à regarder mes poissons . J'ai l'impression qu'ils me boudent . Sûrement parce que tu as fait partir le meilleur coup de ta vie par pur égoïsme . Qui sait ? Ce n'était pas de l'égoïsme , tu le sais autant que moi . Je crois que pour une fois j'ai même penser à autre chose qu'à ma bite -toujours aussi dure d'ailleurs- mais là n'est pas le problème . J'avais cette fille super bandante , à ma merci , et je lui ai demandé de partir parce que soudainement mon côté gentleman s'est réveillé . Non ça c'est l'excuse que je donnerais à Rachid so il me demande . Pourquoi je lui ai demandé de partir ?

J'ai cette douleur atroce entre les jambes qui me prouve bien que je voulais plus qu'un baiser alors pourquoi l'ai je fait partir . Trop de questions . Je refuse de chercher des réponses enplus . Je suis trop casse-tête déjà pour ma propre personne . Finalement je comprend les poissons , ils me boudent sûrement par pur prévoyance , c'est de la psychologie inversée . Ils savent que je suis casse-tête alors ils me boudent pour m'empêcher de leur parlé de peur d'être rejeté alors qu'en fait ils me boudent pas .

-Futés les poissons .

Ou aloooooors , tu n'es qu'un grand malade qui devient de plus en plus maboule au fil du temps . Non je préfère penser que les poissons , enplus d'être de bons confidents , sont très futés
. Vas-y donc .

Je commence vraiment à me posé des questions sur ma santé mentale , je ne me sens pourtant pas fou . Ah ouais ? Voilà qui est bizarre
Je ne le suis pas . C'est ce que tout fou dirait pourtant . Je me parle à moi même et je m'etonne de me trouver à moitié fou . Je crois que j'ai besoin d'un peu d'air , je suffoque dans cette maison .

Je met alors mes sandales et décide d'aller faire un tour . Je sors de ma maison et commence à marcher . Quelque chose me dit que je vais érer dans les rues jusqu'à ne plus sentir mes jambes , pour la simple et bonne raison que j'ai besoin d'arrêter de me torturer avec routes ces reflexions complexes pendant quelques heures . Mon cerveau a besoin de repos , un repos qu'il cherche depuis tant d'années déjà mais qu'il n'a jamais trouvé . Même dans mes rêves je suis persécuté par ses images atroces de mon enfance dans ses rues de Chicago , des images de Leïla . Tant de choses qui ne me permettent pas de me reposer comme il se doit . C'est pour ça que je suis insomniaque je pense , un méchanisme de défense vous me direz ? Moi je penche plus pour la peur . La peur de se retrouver face à ses démons les plus ideux , la peur de se retrouver face à ses peurs et de se dire qu'en fin de compte on est rien d'autre qu'un lâche qui baise pour oublier , qui boit pour oublier , qui peint pour oublier , qui passe sa vie à faire le maximum pour oublier parce qu'il n'arrive pas à passer au dessus de tout ça , à dire stop . Je suis convaincu que le passé ne défini pas qui on est mais d'un côté : qu'est ce qui fait de nous ce que nous sommes ?

Et voilà , je recommence avec mes questions qui n'auront jamais de réponses . Je vois la vie d'un oeil si sombre , si peu joyeux . Le bonheur n'est pas une fin en soi mais un simple état d'âme , pourtant ce simple état d'âme est capable de nous changer , et au delà de tout ; faire de nous des gens bien et peu torturés -parce qu'au fond nous le sommes tous unpeu- .

Ça faisait quand même un bout de temps que je marchais mais rien n'y faisait ; je reflechisais toujours autant . J'ai besoin d'air , de prendre du recul , je serais bientôt à ma limite . Et si je partais loin ? C'est une option , comme une sorte de vacances . Je ne sais pas si il est possible d'abandonner mon cerveau ici pendant quelques temps par contre . Mais je pense que ça pourrait me faire du bien , je l'espère surtout , je prierais même le Seigneur pour ça si il le faut . Alors c'est décidé , je pars .

S O U L CryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant