IMMORTAL (TWD)

Le commencement

Très vite tous les lycéens se précipitèrent dans le petit gymnase du lycée, les premiers parents récupérer déjà leurs enfants. Lenny trouva une petite place sur un banc en bois près de la sortie de secours. Elle n'assimiler pas vraiment ce qui se passer mais cela ne pouvait pas être si grave après tout. La petite blonde fut rassurer lorsqu'elle aperçut sa mère dans l'encadrement de la porte du gymnase. Sophie serra Lenny contre elle tellement fort que la petite blonde avait du mal à respirée.

-Ont s'appelle ? Demanda Sophie.

-Tous les jours. On se voit vite Sophie. Souria Lenny en descendant les marches des estrades.

Jennifer se précipita dans les bras de sa fille et l'embrassa sur le front. Max aux cotés de sa mère avait les bras croisés et les yeux vide d'émotion. Lenny lui ébouriffa les cheveux et elle aperçut une esquisse de sourire sur ses lèvres. Ils sortirent du gymnase et se dirigèrent vers leur voiture. Lenny lança un dernier regard derrière elle, la petite blonde ne le savait pas mais c'était la dernière fois qu'elle voyait son lycée ainsi que tous ses camarades de classe. Elle s'assit sur le siège passager de la petite chevrolet de sa mère. Jennifer démarra dans un vrombissement assourdissant. 

***

A peine leur voiture fut-elle arrêter que Jennifer sauta hors du véhicule et se dirigea en courant vers sa maison. Dans le quartier ou ils résidaient Lenny fut surprise de voir que la moitié de ses voisins n'étaient déjà plus chez eux.

-Lenny ! Max ! dépêcher- vous  ! S'écria leur mère en fermant la porte a double tour après leur entrée dans la maison.

-Allez dans votre chambre préparé un sac à dos avec des affaires que vous ne pouvez pas vous séparé. Ensuite habiller vous avec des vêtements confortables et rejoignez moi dans le salon.

Max s'exécuta et partit en courant dans sa chambre. Lenny elle resta figer sur place.

-Non ! Cria t-elle. Maman explique moi ce qu'il se passe, s'il te plait.

-Je n'en sait pas plus que toi, un virus s'est échapper d'un laboratoire. Il contamine très très vite les gens et il se dissipe à une vitesse affolante. Ont doit quitter Orlando, je dois pas risquer de vous perdre maintenant.

Les mots qu'avaient dit sa mère avaient mit beaucoup de temps à s'assimiler dans son  cerveau, en l'espace d'une seconde le stress lui tiraillaient déjà les entrailles. Lenny se dirigea dans sa chambre en courant et secoua son sac de cours au dessus de son lit. Tous ses cahiers tombèrent sur le lit dans un rebond. La blonde ouvrit son tiroir de vêtement et en sortit un sweat-shirt rouge qu'elle enfila par dessus son tee-shirt. Elle pris ses écouteurs et les jeta au fond de son sac, peut-être qu'ils lui serviraient ? Dans son sac de cours bleue, l'adolescente mit un autre sweatshirt, son doudou qu'elle avait depuis qu'elle était petite ainsi qu'un petit album photos regroupant tout ses souvenirs. Lenny n'était pas matérialiste, elle n'emportait que le strict nécessaire. Elle referma sa chambre avant de descendre les escaliers menant au salon. Sa mère et Max se disputer à propos de la Xbox que l'adolescent souhaitez emporter avec lui.

-Max tu en aura pas besoin, laisse la à la maison tu la récupérera quand on sera de retour ! S'exclama Jennifer.

Max souffla longuement en râlant tout en retirant l'engin électronique de son sac à dos. Lenny s'assit à son tour sur le fauteuil, sa mère avait préparée son sac elle aussi, c'était le sac qu'elle utiliser lorsqu'ils partaient en randonnée durant les grandes vacances. Jennifer réapparut cinq minutes plus tard avec six bouteilles d'eau et trois gros caissons. Elle tendit deux bouteilles à Lenny qui les rangea dans son sac Max en fit de même.

-Maman ? Pourquoi tu prend toute la nourriture ? S'inquiéta Max.

-On n'en n'aura besoin, prend une caisse et met la dans la malle de la voiture.

Max se leva en soufflant d'exaspération et rangea les caisses dans le coffre du véhicule. Jennifer pris son sac et le balança sur la banquette arrière. Lenny les observa faire, elle ne voulait pas quitter la maison dans laquelle elle a grandit même pour un court moment.

-Lenny on n'y va, tu veux bien fermer à clefs la maison ? Demanda la mère une main sur le volant.

-Une minute. Lenny observa une dernière fois l'intérieur de la maison où elle avait tellement changée.

D'un geste bref elle claqua la porte et la referma à clefs. La petite blonde s'installa sur le siège passager et posa son sac à ses pieds. Un sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'elle observa Max qui fronçait les sourcils tout en étant sur son téléphone. Jennifer tourna la clef et la voiture démarra dans un calme inquiétant.

Le quartier résidentiel défila devant les yeux de Lenny, elle se rapeller où elle avait fait du vélo avec ses voisins étant plus jeune. Certaines maisons étaient déjà vide alors que d'autres avaient des morceaux de planches de bois accrochées aux fenêtres. En ville la circulation était à son comble, un embouteillage persister depuis trente minutes déjà. Lenny ouvra la fenêtre, il faisait chaud dans la voiture. Sans qu'elle ne s'y attende une personne se dirigea lentement vers la vitre ouverte et essaya d'attraper Lenny, ses mains étaient ensanglantées. Lenny hurla de peur, lorsqu'elle regarda son agresseur, la femme avait du sang tout autour de la bouche et ses dents claquaient frénétiquement. Mais lorsqu'elle croisa son regard, sans vie, vide d'émotions et vitreux l'adolescente essaya en vain de fermer sa vitre. La femme attrapa le bras de Lenny qui se mit à hurler de plus belle, ses dents acérés s'approchèrent dangereusement avant que Jennifer ferme en trombe la fenêtre permettant à la petite blonde de se délivrer. Le coeur haletant à toute vitesse Lenny ferme les yeux, des larmes perlent au coins de ses yeux, Max à l'air choquer et il ne bouge plus, Jennifer quand t'a elle enclenche la marche arrière et recule à toute vitesse.

-Maman où tu va ? S'inquiéta Lenny en séchant ses larmes d'un revers de la main.

-On va prendre un autre chemin. Répondit t-elle sur un ton hésitant.

Lenny savait maintenant que plus jamais le monde redeviendra ce qu'il était...C'était bien trop tard.