Chapitre 3

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- Dans ce cas...commanca-t-elle.

- Et bien finalement j'aurais bien une question, la coupais-je en réalisant que ce serait peut-être bien que je me procure mes fournitures scolaires et mon matériel manquant.

- Oui?

- Avez-vous un magasin scolaire?

- Évidemment! Il est tout près du café et des autres boutiques que nous avons emménagé sur La Place. Pour cela aussi vous pourrez demander à vos camarades de vous y conduire.

- Merci et auriez-vous un nouvel exemplaire de mon horaire ainsi que celui du dépliant qui contient toutes les informations nécessaires à mon bon fonctionnement? Demandais-je en reprenant ses mots.

- Probablement. Attendez un instant.

La femme se leva et se dirigea vers un classeur. Au passage, j'observa les nombreux livres disposés sur les étagères. Tous des gros bouquins poussiéreux. Mme White devait être une de ses femmes qui ne lisait que des antiquités comme du Wiliams Shakespear ou des romans à l'eau de rose écrits sur des pages parcheminées. Mais bon, ce n'est pas comme si je m'y connaissait en littérature. Je crois que le plus long livres que j'ai lu faisait dans les environs de 150 pages. Après quelques minutes à tenter de distinguer les titres des romans, la directrice revint vers moi avec deux documents.

- Voici votre agenda et le fameux dépliant. Maintenant veuillez me suivre, je vais vous conduire à votre chambre.

- Je peux m'y rendre seule.

- Non, vous ne pouvez pas car vous ne connaissez pas votre numéro.

Ah c'est vrai. Je n'y avait pas penser à celle la...

- Oh, hum où sont mes valises?demandais-je gênée.

- Elles sont déjà rendue à destination.

Je ne répondit pas et la suivie à travers le couloir. Au lieu de retourner au secrétariat comme je l'avais appréhender, mon accompagnatrice tourna dans un autre couloir que je n'avais pas vu tout à l'heure. Il n'était pas très grand et ne contenait que deux portes. Mme White poussa celle de droite qui menait à des escaliers. Après une dizaine de minutes d'escalade et probablement le même nombre d'étages, nous débouchâmes dans un large couloir qui me donnait l'impression de ne jamais finir. Je n'avais jamais vu autant de portes le long d'un mur de toute ma vie. Peut-être qu'il y en a plus à l'hôpital ou chez le médecins, mais je ne pourrais pas vous dire puisque je n'y suis jamais aller. Moi, je préfère mon médecin à domicile. En tout cas, une chose est sur, c'est que à l'hôpital les portes ne sont pas toutes munies d'un numéro et d'une lumière à leur gauche.

-mNous sommes au quatrième étage. Dans la section B. Tu as la chambre 234, ce n'est pas très loin, me dit la directrice.

Seulement quatre étages? J'avais l'impression d'en avoir monter dix! Décidément ce pensionnat est un vrai labyrinthe...

J'avanca dans le couloir à la recherche du bon numéro de chambre. Je tourna dans plusieurs couloir et en arpentant le dernier je trouva la porte numérotée par 234. Je m'apprêtais à l'ouvrir, quand Mme White me retint le bras. Elle est encore là elle?

- Cela ne servira à rien de tenter d'ouvrir la porte, il n'y a personne donc elle est barrée, me dit-elle en pointant la lampe près de la porte, comme si cela expliquait tout.

Puisque je ne disais rien,me contenta de la regarder étrangement, elle m'expliqua plus en détail la signification de cette lumière.

- La lumière s'allume dès qu'il y a quelqu'un a l'intérieur. Elle s'éteint quand il n'y a personne et la porte se barre automatiquement. - Ainsi, si tu vois la lumière de l'un de tes camarades éteinte, c'est que c'est barrée.

- J'avais compris. Je peux avoir ma clé maintenant?

- Vous êtes supposée l'avoir avec vous en tout temps. Elle était dans le collis que nous vous avons envoyer, il y a deux semaines.

Oh. Oh. Le collis.

- Elle n'y était pas, mentis-je.

- En êtes vous sur?

- Autant que le fait que je déteste mon père de m'avoir envoyer ici, crachais-je.

Elle me lança un regard que je cru de travers et soupira.

- Dans ce cas, je vais vous commander une nouvelle clé. Pour le moment, je crois que vous devrez vous contenter d'attendre vos camarades de chambres pour qu'elles vous ouvrent la porte.

J'éclata de rire. Tout compte fait, elle est comique cette dame. Comment j'aurais l'air stupide à attendra près de la porte le retour de trois filles que je ne connais même pas! Pendant combien de temps en plus? Je ris de plus à cette pensée. Jusqu'à ce que je croise le regard de la directrice. Elle semblait sérieuse et surtout perplexe face à ma réaction. J'arrêta de rire brusquement.

-Vous rigolez j'espère? Demandais-je.

- Pas du tout.

- Mais vous n'allez tout de même pas me laisser seule ici pendant des heures!? On ne sait même pas à quelle heure elles vont rentrées!

- Désoler, je ne peut rien y faire. J'ai du boulot qui m'attend, mais le dîner débute dans deux heures, elles devraient arrivées d'ici là. Aurevoir Mlle Tamberry!

Puis elle s'éloigna, me laissant seule dans le couloir à attendre pendant je-ne-sais-combien de temps. Je soupira et glissa le long du mur. Je déposa mon sac à main près de moi et sortit mon téléphone. Aucun message, aucun appel manqué. Personne ne voulait de mes nouvelles. Même pas Kiara, ma meilleure amie. Évidemment je n'espérais rien de Daniel, mais l'absence d'inquiétude de mon amie à mon égard me décevait. Je soupira une nouvelle fois puis ferma les yeux décourager de mon existence.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 06, 2014 ⏰

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La perfection n'est qu'apparence.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant