25/ Je souriais enfin

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PDV NABIL

-Je t'ai reconnu immédiatement mon fils... tu es si beau.*fit elle en souriant*

Je ne repondis rien, je savais juste pas quoi dire, elle à toujours été absente pour moi et ne m'a jamais élevé... je contentais juste de baisser la tête intimidé mais aussi très frustré. Elle me demanda de m'assoir et elle me servit du thé j'avais envie de fumer mais je me contenais... elle s'assaya devant moi et me regarda toujours avec ce sourire. Putain pourquoi je n'arrive pas à sourire moi ?

-Alors comment tu vas? tu sais, je suis ce que tu fais, ton groupe de rap avec ton frère, bon, certaines paroles pourrait être changé mais en général c'est très...
-Pourquoi t'as jamais voulu entrer en contacte avec moi ? *fis je en l'a coupant*
-Mon fils... je ne pouvais rien faire, quand j'étais enceinte de toi, on ne s'entendait plus votre père et moi, je ne voulais plus avoir à faire a ses trafics en tout genre... je l'ai en quelque sorte trahi en appelant la police, il est donc allé en prison j'ai donc élevé Tarik et quand j'ai  accouché de toi, votre père à tout fait pour avoir votre garde afin que je puisse m'en aller et refaire ma vie. C'etait la seule solution pour que je m'en sortes, je n'ai plus eue de nouvelles de mes fils et j'en souffre tellement, je n'arrive pas à vivre normalement sans penser à vous... *fit elle*
-Pas une nouvelle... putain t'as foutu notre père en taule et tu te permet de dire que t'en souffres ? Tu sais qu'il est retourné en prison et que l c'est Tarik qui m'a élevé ? Parceque tu voulais pas entendre parler de moi !
-Pardon ? Je n'étais au courant de rien et je n'est jamais dit que je ne voulais pas de toi mon fils, je priais tous les jours pour vous...
-Bah bravo, tes prières a deux balles on bien marché !
-Mon fils écoute moi ! *dit elle en me tenant le bras*
-Lâche moi j'suis pas ton fils, je l'ai jamais été alors arrête ! *fis je violemment en l'a repoussant*

Des larmes coula sur ses joues, je commençais a ressentir de la tristesse et de la haine, je ne savais plus quoi faire c'etait une très mauvaise idée que je revienne ici. Même si elle dit la vérité, comment je pouvais le savoir? Tarik m'a toujours dit qu'elle voulait aucuns contacte avec moi... je pris ma veste et m'appreta à partir quand...

-Je ne pouvais pas revenir à Corbeil déjà a cause de ton pere et de plus j'ai... une maladie aux poumons depuis quelques temps, il m'étais impossible de m'occuper de vous, je fais souvent des crises j'ai du  m'éloigner de la ville et de la pollution. *fit ma mère avec regret*
-Mais ? Pourquoi tu as jamais parler de ça ?  Putain j'suis ton fils bordel!
-Nabil... la maladie que j'ai est héréditaire. Tarik ne l'a pas, mais quand j'ai accouché de toi, ils m'ont dit que tu risquais d'avoir des problèmes aux poumons. Je lui ai demandé de veiller sur toi car je ne pouvais pas m'occuper de toi... j'en suis désolé...
-T'es en train de dire... que j'suis peut être malade ? *fis je en m'inquiétant*
-Je n'ai pas dit ça, écoute Nabil je ne veux pas qu'il t'arrives quoi que ce soit, mais fait attention à toi je sais que je ne suis pas une mère parfaite mais... *fit elle en s'arrêtant de respirer*
-Maman ? MAMAN !!! *m'ecriai je*

Ma mère commençais a suffoquer et venait de tomber de sa chaise, je commençais à flipper, putain mais je m'en veux tellement... j'essaye de l'a réveillé en lui mettant de l'eau sur le visage elle se reveilla petit a petit j'ai eu tellement peur... elle se mit a pleurer, moi je retenais mes larmes et l'a fit asseoir sur le canapé je m'assoie a côté d'elle en lui prenant la main.

-Ça t'arrive souvent ce genre de choses ? *demandais je*
-3 à 5 fois par semaines ce sont des petits malaises... rien de très grave.
-Maman, tu peux pas dire ça, c'est hyper dangereux !
-Heureusement j'ai ma gentille voisine Sienna qui viens souvent m'aider... tu as dû la croiser, elle est si mignonne. *dit elle en rigolant*

Je souriais enfin, je ne voulais pas repondre, même si j'pensais la même chose qu'elle, on se regarda pendant quelques instants, elle m'avait manquée mais il me faudra du temps pour encaisser tout ça. Quand quelqu'un frappa à la porte. Je voulu me lever pour ouvrir mais ma mere pris le dessus.

-Laisse je vais ouvrir, je suis pas paralysée non plus ! *fit elle en riant pour détendre l'atmosphère*

Elle se dirigea pour ouvrir la porte.

-Bonjour, vous devez être la mère de Nabil, enchanté je suis Gaïa. *fit elle poliment*
-Gaïa ?! Tu devais pas revenir dans... longtemps ? *fis je gêné*
-Euh ça fait quand même 3 bonnes heures que j'attends là. *fit elle*
-Reste pas là ma belle rentre tout de suite, tu as faim ? J'ai fais un tajine.
-Merci maman mais j'crois pas que... *fis je*
-Ce sera avec plaisir madame ! *fit Gaïa en me coupant la parole*

Je l'a fusille du regard ! Elle s'prends pour qui celle là, j'aurais jamais dû l'emmener avec moi cte folle ! Raah les meufs... toutes des pots de colle. On mit donc la table je pousee Gaïa pour la taquiner elle fit de même mais on allait pas plus loin parceque ca pouvait dégénérer à tout moment. On s'installa donc tous à table. Gaïa avait déjà défoncé son assiette de tajine,  elle me faisait rire elle avait de a sauce partout, alors à mon habitude je lui fait un joli compliment vu que je suis gentil.

-J'vois que t'as aimé l'tajine, mais te lève pas tu vas rouler sinon ! *fis je en me marrant*
-Ca veut dire quoi ça ?
-Ca veut dire que t'engloutis ça comme un éléphant enragé. Fait gaffe ta graisse elle va même pas passer la porte. *dis je en rigolant comme un gamin*

Gaïa me devisager du regard, bon j'avoue ca s'fait pas surtout qu'elle est pas grosse du tout mais j'avais envie de détendre l'atmosphère sauf que j'étais seul a rire jusqu'à ce que je reçois la baffe du siècle par ma mère, la vie d'moi que j'lai pas vu venir, elle m'a défoncée sévère !

-Nan mais ca va pas hmar !! Tu parles pas comme ça aux femmes ! Petit con ! On voit que que t'as toujours été élevé par des hommes ! Tu t'excuses ! *fit ma mère en s'enervant*
-Mais maman !!!
-Heee j'veux rien entendre ! Tu t'excuses ! Sinon j'te claque à l'algerienne et crois moi tu veux pas savoir ce que c'est !
- Désolé Gaïa d'avoir dit que t'etais grosse... *fis je en baissant la tête*
-T'es excusé t'inquiètes ! Pour le moment... *fit elle fière d'elle*

On continua de manger, on parla de tout et de rien, surtout de nos sons avec Tarik et notre projet de vouloir monter au sommet du rap français tout ça en indépendant, je suis certain qu'on pourrait y arriver si mon frère arrêtait de faire le con... jusqu'à ce que  ma mère me coupe.

-Bon c'est super tout ça, et t'as femme elle en pense quoi ? *me demanda t' elle *
-Ma femme ? *demandais je surpris*
-Oui enfin ta future femme, hein Gaïa ? Mon fils il te plaît ?
- HUMHUM !!! *Gaïa s'etrangla avec son verre d'eau* disons que...
-Bien sûr que je lui plaît. *fis je sûr de moi*
- Et c'est pour quand le mariage ? *demande t'elle impatiente*
-Euuuuh... *fit Gaïa en me fusillant du regard*
-On a pas encore choisi la date. Mais c'est pour bientôt ! *fis je d'un ton sec*
-QUOI ! MAIS!? *fit Gaïa dans l'incompréhension* Ché..ri.. j'peux t'parler en privé ?
-Bien sûr mon petit loukoum *fis je en jouant le jeu* excuse nous maman ma femme et moi devons discuter !

Elle me tira par le col et m'emmena dans la salle de bain pour qu'on discute de ce qui venait de se passer.

-MON PETIT LOUKOUM ?! T'es vraiment sérieux ?! Tu peux m'expliquer ?*fit elle énervée*
-Écoute ma mère a déjà assez de problèmes comme ça, donc si je peux lui faire plaisir en disant que j'ai trouver la femme qui partagera ma vie et toute ces conneries là... bah ça lui fera plaisir.
-T'es vraiment un imbécile ma parole. T'as rien dans l'crâne... *fit elle exaspéré*
-C'est bon t'es folle de mon corps, tu vas pas pleurer si tu te fais passer pour ma femme. *fis je en l'a provoquant*
-Et Tarik ?
-Quoi Tarik ? *demandais je*
-Si elle parle de Tarik, je suis sensé dire quoi? vu qu'a la base j'étais avec lui et je me retrouve être ta femme !
-Bah on a cas dire qu'il est désespéré et qu'il arrive pas à trouver l'amour parceque il arrive pas à s'attacher.
-Ouais en gros on lui explique ta situation quoi. *fit elle directement*
-Azy, pète pas les couilles pour une fois que j'peux être une fierté pour ma mère bah j'vais pas m'gener wallah! *répondais je*
-Bon ok ok t'as gagner mais tu m'appelle plus jamais mon loukoum ! *fit elle*

On revient dans la salle à manger, ma mère avait servit le dessert, et quelqu'un venait d'arriver et discutait avec ma mère, on s'approcha pour se rasseoir quand je reconnu la personne.

-Nabil, Gaïa, je vous présente ma charmante voisine Sienna.

Des minutes, des années sur la montre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant