Chapitre 1: Le début de la déchéance.

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Point de vue de Maiko.

Les grandes vacances sont dans 25 jours, je n'en peux plus. Aujourd'hui j'ai sport, le cours que je déteste le plus notamment à cause du professeur. Monsieur Takaoka (ou le pédophile entre nous) nous reluque de plus en plus régulièrement et lance des remarques sexistes sans arrêt. Mon collège est un collège réservé à la gente féminine alors aucune de nous n'est épargnée. Voulez vous connaître son surnom "Bouche à pipe", rassurez vous il y a pire comme par exemple "Cul de vache", "Russe en chaleur" ou bien celles qu'il surnomme par leur taille de bonnet. Je ne peux m'empêcher d'imaginer les façons tordues  dont il s'est procuré ses informations. Peut à t'il fouillé les vestiaires ? Je sais bien qu'il nous observe nous changer. Je suis dégoûtée rien que d'y repenser.

Je commence par cette matière alors je me rends directement au gymnase et rejoint ainsi mes camarades. Cet homme d'une trentaine d'années arrive, tout sourire, dans son survêtement noir. Il passe une main dans ses cheveux qui tendent vers le grisé avant d'ouvrir les portes. Nous nous changeons rapidement et rejoignons le cours. 

L'heure de badminton s'achève lentement, très lentement. Il m'appelle pour que je range le matériel. Les filles ayant trop peur de rester partent, bon, je m'en charge seule. Une fois fini je vais prendre mon sac dans une salle qui sert de bureau d'EPS. Je le vois jouer un petit bout de tissus en dentelle. Mes joues chauffent et mon coeur s'emballe de peur, la chaleur me pèse et un poids m'appuie sur les épaules. Il me regarde avec un sourire de tyran accroché au visage et mon expression reste impassible. Je m'avance et tente de récupérer mon bien mais il le recule. L'homme aux visage pervertie par ces fantasme illégaux s'approche de moi et je me recule jusqu'à tapé dans le mur. Je suis prise au piège et baisse les yeux, je vois par mon plus grand malheur le sort qu'il me reserve s'agrandir dans son jogging.


"Alors mademoiselle Yukinora, je vois qu'on ne se refuse pas des sous vêtements sexy. A qui sont-ils destinés? Puisque je suis le seul homme ici je pense que je serais donc le seul à en bénéficier, murmure-t-il en se rapprochant plus en plus de moi jusqu'à chuchoter ses mots à mon oreille.

-Je ne veux pas que vous me touchiez. Si vous faites quoi que ce soit on aura une preuve et ils nous croiront enfin! Je parle d'un ton confiant qui ne reflète pas mon horrible angoisse.

-Non ma puce, ne le prend pas comme ça enfin. C'est de l'amour que je vous porte, et je t'ai choisie soit donc fière. Tes jolies formes m'ont tant plues. Regarde chérie, j'en bande. Il prit mes cheveux et me force à me pencher pour me rapprocher au plus de ce qu'il veut me donner.

-Arrêtez! Je cris ses mots en relevant mon genoux vers mon visage de manière à le frapper dans la zone qu'il chérie tant.

-Tu vas me la payer salope!" Hurle-t-il


Je le senti refermer plus fort sa main autour de mes cheveux et d'un coup violent il me force à me déplacer contre le bureau. J'aimerais tellement me défendre mais ma force au corps à corps est mon plus gros défaut. Je n'arrive pas à me débattre et il me colle le visage contre le bois froid en me hurlant des choses salace. Il me décrit la façon dont il compte "baiser la sale chienne indigne que je suis". Je tremble, il le sent, il le sait, il connait ma peur et je suis vulnérable. Mes yeux parcours cette table durant son monologue jusqu'à s'arrêter sur un petit couteau de chasse. Une potentiel arme si j'arrive à m'en emparer. Je le sens poser son autre main sur moi, au creux de ma taille puis redescendre sur mon pantalon en l'enlevant. Je profite du fait qu'il soit occupé de ses deux mains pour discrètement prendre le couteau que je cache sous mon ventre.


"Mais dis moi, tu aurais pu faire plus joli comme dessous.


Je tentais de lui asséné un coup de pieds mais impossible de l'atteindre. Sous ma résistance il décide d'accélérer le pas et me fais donc glisser mon dernier tissus. Une honte indescriptible s'empare de moi. Il pose sa main sur le bureau. Voila mon seul espoir, je n'ai que peu de temps il se déshabille d'une main me tenant toujours trop fermement. Je serra alors fort mon arme blanche et la sortie soudainement pour la planter dans sa main. Il se précipite sur sa blessure en hurlant et moi je me dégage de son emprise remettant rapidement mes vêtements en place et fuyant sans même ramasser mon sac.

Je n'ai jamais connu de tels horreur, une tel adrénaline, et je n'avais jamais commis le moindre crime. Je venais de lui planter la main certes pour légitime défense mais me croiront-ils? Aurais-je des problèmes? Je tremble de partout et fixe ma main ensanglanté. Je suis perdue, je ne sais comment je pourrais raconter ça. Je remonte vers le bâtiment principal et entre dans le bureau du proviseur sans même frappé. Il me regarde assez surpris et pose son regard sur ma main. Il se lève aussi-tôt et me fait signe avec les mains de ma calmer.


"Maiko Yukinora... Assied-vous... Expliquez moi... Il est paniqué, je comprends.

-Vous avez jamais réagis à nos plaintes..! Et là! Là! C'est allez beaucoup trop loin! Pour vous je mentirais surement, mais vous savez quoi appelez la police si ce que vous voulez faire avant de m'écouter. 

-Je suis à votre écoute..." Il se rassoit


Je lui raconte tout en essuyant dans leurs premières secondes les larmes qui perlent sur mes joues au fur er à mesure du récit. Il me regarde avec de la pitié, de ne pas avoir agit plus, de ne pas avoir pris de mesure, de simplement ne pas avoir su nous porter une écoute fiable. Il aurais pu nous croire mais il a choisi la version qui contenait de doré le blason de ce collège. Il connait son erreur et sait à présent comment agir. Ses doigts pianotent sur le téléphone fixe tandis que mon regard vide reste fixé sur mes mains. Il m'a dit qu'il nous soutiendrais pour porter plainte quitte à ce que l'école perde de sa réputation. Il veut que justice soit rendu et surtout que sa sourde oreille ne gâche pas mon avenir. 

Plusieurs jours passent, j'ai mis mon meilleur ami au courant de cet mésaventure. Il était hors de lui, il tremblait même de rage et me jurait de "casser la gueule à ce fils de pute qui à oser me toucher".  J'ai obtenu gain de cause durant le procès, mon acte a été jugé comme légitime défense et mon ancien professeur est en prison plusieurs années. Cependant ce sera noté sur mon dossier scolaire et je risquerais d'être refusée à Kunugiaoka. 

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N'hésitez pas à commenter. 


Bisous La diva.

/A.C/ Un rouquin, une blonde et un bleuté (Maiko x Nagisa)Where stories live. Discover now