Prologue

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Vendredi 29 Octobre 2004.

-Où suis-je ? Putain il fais froid ici.

Je sais pas où je suis merde, j'ai un de ces mal de crâne. Je porte ma main à mon front et le touche, il est bouillant.
En bougeant mes bras j'entends des bruits métalliques. Je touche mon corps, je cherche et je touche un truc froid à mes pieds, je suis enchaîné par une grosse chaîne à la cheville. Qu'es ce que c'est que ce bordel ? J'essaye d'enlever cette chaîne mais rien n'y fait, je suis emprisonner. Enchaîné ici, je me met à observer la salle où je suis. 
Je suis dans une salle vraiment en mauvaise état, ce sont des toilettes, surement d'un bâtiment laissé à l'abandon depuis longtemps. Des néons en mauvaise état clignote à intervalle irréguliers, c'est flippant.  J'essaye de me lever et une scie se trouve à mes pieds. Je la ramasse et la regarde ? Pourquoi il y a une putain de scie mes pieds ? Je commence un peu à paniqué sans m'en rendre compte. Je regarde un peu partout à je remarque une inscription sur le miroir à ma gauche je me rapproche et distingue clairement en rouge le mot "Essaye".

-Putain de merde !! Qui êtes vous ?! Qu'es que vous me voulez ?!

Je panique vraiment la, je veux vraiment pas couper ma jambe, c'est impossible. Je regarde fixement ma jambe Je n'y arriverai jamais.
Soudain, j'entends un bruit comme un détonateur. Je regarde dans la salle et je vois un minuteur rouge au dessus de la porte, juste a côté d'une caméra, qui viens de se lancer à l'instant. Le minuteur affiche 2 minutes 57.
J'ai un moment de blocage puis je cours vers la porte mais je trébuche, la chaîne est trop courte, je ne peux pas atteindre la porte avec la chaîne.
Je vais devoir le faire. Je n'ai pas le choix. Je m'avance vers le mur et je ramasse la scie. Je me place face au miroir sale et pose la scie sur ma cheville. Des larmes s'écoulent de mon visage. Je serrent les dents et fixe le miroir pendant que j'appuie sur la cheville. Mais avant de faire cet acte barbare, je remarque un truc noir dans l'évier à travers le miroir. Je m'avance et l'attrape, c'est un lecteur cassette. J'observe l'objet et voit l'inscription "Joue moi". Je lance donc l'enregistrement audio du lecteur.

-Bonjour David, je veux jouer a un jeu. C'est similaire au jeu que vous jouez en tant que trafiquant de drogue, le jeu de donné de l'espoir aux désespérés. Je pense que nous pouvons convenir que votre situation est désespérée alors je vais vous offrir un peu d'espoir. En vous réveillant dans cette pièce vous avez démarré une minuterie au dessus de la porte de la salle. Lorsque le minuteur atteindra 0, la porte sera verrouillée à tout jamais. Si vous voulez trouvé la clef, vous devrez parcourir la même saleté que vos clients. Je vais vous donné un indice où le trouver. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Hahaha. Vivre ou mourir David, fais ton choix.

Je lève les yeux et observent les trois cabines de toilettes. Les trois sont marquées par une croix rouge sur leurs portes. Je dois faire un choix. Il me reste moins de deux minutes, je dois faire vite. Je m'approche et tente d'ouvrir la porte a gauche mais je ressens une violente douleur dans la main.

-Putain de merde c'est quoi ça ?!

Je regarde ma main, elle est en sang. Je regarde la poignée, elle est entourée de mini-pique très pointu. Je vais être obligé de passé par cette douleur afin de sortir. Je replace ma main au dessus de la poignée, je souffle plusieurs fois puis attrape la poignée et ouvre la porte rapidement dans un grand cris strident. J'essuie ma main sur le mur, je saigne abondamment.

-Y'a rien dans cette cabine bordel j'ai jamais de chance !

Je frappe fort dans la porte de la cabine. Je me dis que c'est par stress ou à cause de la frustration mais au fond de moi je sais que ce n'est pas ça; j'ai peur, j'ai peur de mourir. Peur de mourir ici seul, seul comme je l'ai été toute ma vie. Disparaître sans que personne ne s'en rende compte. Je suis peut-être destiné a mourir qui sait ? C'est peut-être mon heure. Les secondes défilent est une décharge électrique surgit dans la grosse chaîne à ma cheville qui me fais horriblement mal, comme si l'électricité parcourait tous mon corps en l'espace de quelques secondes. En regardant le minuteur, je me rend compte que cette décharge était pour me prévenir qu'il ne me restais plus qu'une minute.

-Je dois me battre, je peux pas abandonner.. chuchotai-je

Je sors de la cabine et me place face à celle du milieu. A ce moment là j'espère du plus profond de moi que ce soit la bonne cabine. Ma main tremble face à la poignée et surtout à ce que renferme l'intérieur de cette cabine. J'agrippe la poignée et je tire la porte de toute mes forces en hurlant de douleur et de rage. L'euphorie d'avoir trouvé la bonne porte est surpassé face à l'angoisse de ce qui m'attend. Face à moi, sur le mur, est écrit en rouge "Clef" suivie d'une flèche pointant vers le bas. En suivant du regard la flèche, j'arrive jusqu'à la cuvette des toilettes.

-Eh merde..

La cuvette est remplie de seringues usagés. Une centaine de seringues usagés sont empilées dans la cuvette et j'aperçois la clef, elle est tout au fond. Vu l'état de ma main, je vais pas avoir de mal à la plonger dans toute cette merde. Je plonge doucement la main et essaye de me frayer un chemin vers la clef mais elle est trop loin.

Il me reste que trente secondes je dois faire vite mais j'ai trop mal..

Je ferme les yeux, serrent les dents et plonge rapidement ma main au plus profond de la cuvette, je hurle de douleur. C'est insoutenable. J'ose même pas regarder ma main. Après quelques secondes je touche enfin la clef du bout des doigts, je l'attrape et sort la main aussi vite que je l'ai mise. Ma main tremble, elle a virée au bleu et est complètement en sang. Cinq seringues sont toujours plantées dans mon bras que j'enlève rapidement. Un coup d'œil furtif et je vois qu'il me reste plus que seize secondes. Je sens plus mon bras et je tourne de l'œil mais je porte la clef a ma chaîne puis la glisse dans la serrure et me débarrasse de cette foutue chose. Je me déplace difficilement vers la porte. J'attrape la poignée de la grande porte métallique et l'ouvre; le minuteur s'arrête a une seconde pile. Je souris fier de moi, j'ai réussi alors que je pensais échoué. Je fais un pas hors de cette salle de merde mais je suis vraiment pas en bon état et je finis par m'évanouir. Je me retrouve sur le sol glacée de cet étrange couloir. Je ne vois plus rien, c'est le noir complet. Cependant au moment où je me sens partir j'entend des bruits de pas lourd venir vers moi, puis plus rien..

Saw 1 : New GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant