Poème de la vrai vie

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Me voilà, tôt le matin ;

Moi, jeune adolescente, j'erre

Dans les rues de la vieille ville,

Me rappelant les souvenirs

Que j'ai vécu ici.

Je marche d'un pas lent ;

Et suis bercé par le doux son

De mes grosses bottes claquant sur le pavé.

Pourquoi résonnent-ils ?

À cause des murs qui m'entourent,

Ou des égouts sous le pavé ...

À mes pas, s'ajoute le chant des oiseaux

Éveillés, tout comme moi.

Et le bruit du vent aussi qui traverse

Le feuillage des arbres.

Autour de moi les décors changent ;

La vieille ville semble rajeunie.

Lentement, la ville s'éveille et s'active.

Je passe devant les vitrines,

M'émerveille de chaque vêtements ou aliments.

C'est là bas que je dois aller ;

Alors tournant le dos, je suis le vent ...

Je marche et devant moi une grande porte de fer

M'intrigue, je me demande alors qu'elle mystère,

Peut bien se trouver derrière.

Je me perd, retourne sur mes pas,

Je longe la muraille de la ville.

Près du chemin, un banc, je m'assoie.

Et c'est là, entouré par quelques mégots,

Quelques oiseaux ;

Et bercer par le bruit de l'eau

En contrebas, que J'attends ...




Ps : L'image est un tag fait sur une fassade d'un batiment à Angouleme.

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