Tarkus (ou L'Ile d'un Autre Monde)

VII-Un dénouement

Cependant, je restais sur mes gardes. Nous ne pouvions pas savoir ce que les autres allaient décider. Je jetai un coup à Lucien, et vit qu'il était en train de trembler recroquevillé par terre. Aucune aide à aller chercher de ce côté, il était en profond état de choc. C'est en ce moment de tension intense que j'entendis d'un coup une voix:

« N'ayez point d'inquiétudes, humain. Nous ne voulons pas de mal, vous avez su nous ramener à la raison. »

Je restais sans voix en comprenant que ce que j'entendais, c'était l'ensemble des Tarkus présents me parlant; je ne sais d'où me venait cette certitude mais je le savais, il n'y avait aucun doute là-dessus. Peut-être était-ce eux qui m'avaient fait comprendre cela par télépathie ?

« Tout est fini pour vous, mais dans le bon sens cette fois-ci. Nous sommes les derniers membres du camp des Tarkus qui voulaient vous exiler. Voyant que nous nous ferions massacrer, nous avons feint de rejoindre la cause de la coalition adverse. Nous avons pu nous débarrasser de ce roi autoproclamé, mais ses partisans ne sont pas loin. Il nous faudra remettre de l'ordre dans nos affaires mais n'ayez pas d'inquiétude, nous y arriverons et nous ne vous en voulons pas. Les deux fautifs de cette boucherie viennent d'être éliminés et vous deux avez su prouver votre valeur. Nous connaissons bien Lucien mais vous, c'est par vos paroles, votre sagesse et votre volonté de justice que vous avez su montrer que tous les humains ne sont pas des barbares et que certains sont des perles rares. »

L'évocation de Lucien me le rappela. Je le vis allongé parterre, il semblait avoir perdu connaissance. Le pauvre, ces émotions ne lui avaient pas réussi...

« Mais...vous devez partir. Cela serait très mal vu que vous restiez, et vous devez sûrement avoir un chez-vous et une famille à retrouver n'est-ce pas ?

-M...Merci mille fois pour votre clémence.

-Cela n'est rien. C'est notre façon de vous montrer notre gratitude pou ravoir permis de remettre de l'ordre dans notre société en montrant les éléments dangereux. Certains des nôtres ont péri, mais vous avez su faire rédemption.

-Et Lucien ? Que va-t-il lui arriver ?

-Nous le gardons ici en sécurité. Nous manquons de temps, à présent c'est le moment des adieux. Continuez à répandre votre sagesse partout où vous irez monsieur Wetton !

-Merci mille f...fo... »

Mais je n'eus pas le temps de finir que je m'endormais.