Et si...(RÉÉCRITURE FINIS)

Chapitre 5: Lucius: la bêtise d'Evan Rosier (RÉÉCRIT)

Lors d'une somptueuse journée, j'étais au bord du lac avec Rabastan Lestrange et Evan Rosier. De nombreux élèves discutaient assis au bord du lac comme nous le faisions, de nombreuses autres se baignaient, jouaient avec un souafle...

C'est alors que je l'aperçus, elle nageait avec ses amis en cette belle journée d'été. Le soleil qui se reflétait sur le lac finissait par se refléter délicatement sur sa peau si pâle. Elle était rayonnante, si belle... une fleur délicate et qui pourtant paraissait si vive, si forte, tout en restant si élégante.

Nous étions en septembre, nous étions revenues à Poudlard depuis seulement deux semaines, les journées étaient encore ensoleillées et agréablement chaude.

A sa vue, je ne puis retenir mon sourire, quand elle était là, elle perturbait tout mon être, elle attisait à l'intérieur de moi des sentiments que je ne connaissais pas, des sentiments qui m'étaient jusque-là inconnus. Malheureusement, je n'étais pas seul, les bouleversements que je ressentais au fond de mon être se répercutaient sur mon corps. Un frisson m'était monté lentement tout au long de l'échine, j'avais la chair de poule, les poils dressés... et j'avais ce sourire. Et tous ces bouleversements physiques qui m'atteignaient à sa vue, à ce moment précis, furent remarqués par mes deux « très cher amis » à mes côtés.

-Elle te plaît n'est-ce pas ? Non mais regarde le Rabastan, notre cher Lucius semble bouleversé...

Ils rirent tous les deux, et la gêne monta tout d'un coup en moi. Je ne voulais pas m'admettre à moi-même que cette jeune blonde me faisait tant d'effet, comment pourrais-je les laisser ne serait-ce que l'évoquer... Non je n'étais pas prêt, pas prêt à me l'admettre, pas prêt à leur admettre...

-On te comprend tu sais, c'est vrai qu'elle est hyper canon notre miss Black, s'empressa de rajouter Rabastan avec ce ton moqueur si insupportable.

Et ils se mirent à rire, encore... je ne pouvais tout d'un coup plus les supporter. Malgré l'affection sincère que je portais à mes deux amis, ils m'irritaient tout d'un coup les nerfs... et comment ? Uniquement en parlant d'elle. J'avais la gorge nouée de frustration...

-Je ne vous ai pas demandé votre avis, à aucun moment !!!

-Mais mon très cher Lucius, nous sommes tes plus proches amis, nous sommes par essence mêmes là pour ça, te guider, te conseiller en te donnant notre avis, rigola-t-il, n'est-ce pas mon cher Rabastan ?

-Absolument Evan, notre avis est par essence même très important, pouffa-t-il.

Je les regardai alors tour à tour, une colère sourde montant doucement en moi. Pourquoi fallait-il qu'ils aient remarqué ça, pourquoi fallait-il qu'ils s'en mêlent.

Un sourire en coin apparu soudain sur le visage d'Evan, un sourire qui ne me plut pas du tout, ce sourire qui ne présageait rien de bon...

-Evan... qu'a tu derrière la tête. Je te préviens...

-Tu va bien voir mon cher ami, me coupa-t-il sournoisement.

Il se leva d'un coup, marcha rapidement en direction du groupe de filles dans lequel se trouvait Narcissa et se mis soudain à hurler :

-He Black, ramènes-toi tu veux !

Je ne pouvais pas croire cela, je ne pouvais pas croire que cette imbécile qui me servait d'amis venait d'apostropher la seule fille de l'univers qui me bouleversait au plus profond de mon être.

-Rabastan, pitié, dit moi qu'il n'a pas fait ce que je viens de voir, dit moi qu'il n'a pas osé.

-Ho si, il a osé, s'esclaffa-t-il en riant à gorge déployé.