Dis moi que tout ceci est réel, que je n'ai pas tout inventé. Dis moi que ce n'est pas l'effet de ses drogues qu'ils nous donnaient, dis mois que nous avions réussi à nous enfuir et que nous sommes libre.
J'ai ouvert les yeux pour contemplé la réalité, pour contemplé le fait que nous n'étions plus dans cette hôpital, cette cage aux murs transparents.
Le ciel est bleu est grand, si grand que sans ta tête contre mon torse pour me maintenir conscient j'aurais l'impression de flotter dans l'immensité du ciel.
La chaleur du soleil sur nos corps enlacés, le pollen qui commençait à me piquer les yeux, les bruits tout autour de nous, je n'ai pas assez d'imagination pour ça... C'est forcement vrais, je ne pourrais pas imaginer une journée d'été si parfaite.
Tes mèches rousses qui s'enroulaient autour de mes doigts, tes longs cils cachant tes yeux vert, dis moi que je ne rêve pas. Tu as resserré ton emprise sur moi et je pouvais sentir ton souffle à travers mon t-shirt. Et pourtant je devais te l'entendre dire, j'avais besoin que tu dise que tout était réel.
J'ai caressé ta joue, tes lèvres et tu as levé tes yeux fatigué vers moi. Ses yeux qui brillaient comme les milliards d'étoiles qui décorait le ciel sous le quel nous nous trouvions.
Je t'ai demandé de me le dire et tu t'es appuyé sur tes coudes, tu as de nouveau plongé ton regard dans le mien et tu as dis des mots que le vents d'hivers avait couvert. Quelque chose n'allait pas, tu le sentais également. Tu as doucement caressé mon écharpe avec un sourire.
Tes joues étaient rougis par le froid et tes lunettes étaient couvertes de buée. Tes mèches brunes aux pointes bouclés dépassaient de ton bonnet. Je me souviens clairement du fait que tu laissait tes boucles, que tu aurais aimé les avoir lisse et noir comme les miens.
Quelque chose n'allait vraiment pas. Je t'ai demandé si tu pensais la même chose, mais le train cachait le son de ta voix. Les nombreux wagons se sont déroulés derrière toi tendis que tes lèvres semblaient déterminé à formuler des mots inaudible.
J'ai doucement prit on visage entre mes mains et tu t'es tues. Tu posa tes mains mouillé par l'eau de la mer contre mon tors nu en fronçant les sourcils. Tu ne pouvais pas le dire, car rien de tout ça n'était réel.
Tu ne pouvais pas le dire car le son de ta voix m'était devenu étranger, on ne pouvait pas s'arrêter de changer de saison car je n'arrivais plus à me souvenir de la couleur de tes cheveux au soleil.
À chaque fois que je remarquais quelques chose d'illogique, mon cerveau essayait de le corriger en superposant des souvenirs divers où tu étais à mes cotés. J'étais comme piégé en plein rêve et peut importe ou je regardais tu étais là.
Je fuyais la plage pour me retrouvé face à ton visage rougis par le froid de l'hiver. Rien n'allait, j'étais piégé entre des millions de toi. Des millions de toi muets aux mains glacées. Je me suis mis en boule en essayant de me souvenir du son de ta voix.
Que disais tu si souvent ? Cette phrase que je pouvais utiliser comme repaire ? Je devais me souvenir de ta voix car sans ça, j'allais rester enfermé dans ce cauchemar aux allures de rêve. Ta voix tournait dans ma tête comme un vieux disque rayé à l'intonation grave. Plus je la répétais, moins le son étais saturé.
Je devais revenir à ce jour, ce jour que j'avais tenté d'oublier, que je leur avait demandé d'effacer. Je devais regarder le toi de cette époque dans les yeux car tes mots avaient été les seuls à me faire revenir à la raison.
Le son c'était arrêté et j'ai de nouveau ouvert les yeux. On y était, toi et moi sur cette grande route. Ton père courrait vers nous en implorant ton pardon mais tu ne l'entendais déjà plus. Des gens en blouse blanche arrivaient derrière lui avec une ambulance aux allures de prison portable, mais tu ne les voyais plus.
Tu étais dans mes bras, du sang au bord de la lèvre et un creux à la poitrine. Tout était si froid, si cruel, si réel.
Tes cheveux étaient bien roux et bouclé, ta peau était parsemé de petites taches. Tes yeux verts restaient difficilement ouvert dansa direction. Ta main glacé se posa sur ma joue chauffé par les larmes.
Et dans ce silence, ta voix résonna en moi comme une évidence. J'ai appuyé mon front contre le tiens, tu me disais que si je commençais à douter je devais me remémorer ta mort et me répéter tes mots.
« - Rien n'est réel. »
« - Docteur il c'est réveiller..., dit un infirmier à bout de souffle.
- Ca a fonctionné ?, le docteur enleva ses lunettes les yeux brillants.
- Non monsieur, l'infirmier baissa les yeux.
- Combien de fois l'avons nous passer à l'électrochoc dans le but de lui effacer la mémoire ?, le médecin se frotta les yeux dépiter. Combien de fois avons nous échoué ?
- Six fois monsieur...
- Ressayer, le vieillard tapa du poing. Je n'abandonnerais pas mon petit fils !
- Monsieur, le jeun homme se racla la gorge. Il c'est donné la mort avec l'arme d'un garde... »
Le vieux médecin laissa une larme couler le long de sa joue crevassé. Pour la première fois, il se demandait si tout ceci avait tellement un sens. Mais c'était un homme dure et impénétrable.
A peine eut il essuyé sa larme qu'il demanda au jeun homme de lui amener le patient suivant. Cet homme aux traits durs traquait ce qu'il pensait être anormal, il pensait pouvoir changer les gens à coup de drogues et d'électrochocs.
Sauf que ses patients n'étaient ni malades, ni fous. Il était tout simplement humains.
Il ne faut pas oublier ce que beaucoup de média ont oublié de nous dévoilé en 2017.
http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-11/un-camp-de-concentration-pour-les-homosexuels-en-tchetchenie-752965
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Typical Love Story Is So Annoying {BxB}
RandomHistoires comportant du yaoi, soit boy x boy ! De nombreux sujets sensible seront traiter alors ce livre est déconseiller aux personnes sensible, découvrez le BxB sous un autre angle ! !!! Déconseillé aux homophobes !!!