Attention, derrière toi !

Chapitre 4 :

Quand la femme me réveille, il fait nuit. Elle me relève doucement, le temps que je m'acclimate un peu. Elle me conduit dans une courre, sans doute celle de la Tour. Dans cette courre est posté un énorme camion. Une de ses portes arrière est ouverte. La femme avance et je la suit. Nous entrons dans le compartiment et je vois avec stupeur des personnes de mon âge. Des filles, des garçons de toutes sortes. Je m'assois sur le siège restant et mon accompagnatrice prend la parole après s'être éclaircie la voie :
- Ruhm ruhm... Bonsoir, je m'appelle Laya. Vous ne le savez peut être pas mais vous avez été désignés pour faire parti de l'élite.

Quoi!??!!? Qu'est ce que c'est que ce bins?? Moi qui croyait mes chances de suivre l'entraînement pour l'élite quasiment nulles me voilà maintenant partie pour! Je sens un goût d'amertume dans ma bouche. Dans les rayons H, I, J, K, L, M, N, c'est un grand déshonneur de suivre l'entraînement et tous les autres rayons le savent. Mais ma vie est en jeu, il faut que j'arrive jusqu'au bout coûte que coûte! Temps pis pour les pensées des autres. Elle fait les présentations en annonçant notre prénom, nom de famille et notre rayon.

Elle descend du camion et referme la porte dernière elle dans un claquement sonore. Toutes les têtes se tournent vers moi. Je suis la seule des rayons à qui l'élite nous inspire de la peur et un déshonneur profond. Nous bavardons longtemps mais le trajet est éternel. Nous ne tardons pas à trouver le sommeil profond.

Nous sommes réveillés par des coups frappés contre la porte du camion. Nous sursautons tous en même temps. La porte s'ouvre, laissant apparaître des énormes bottes cloutées puis un homme très baraqué en pantalon de treillis et débardeur gris. Il nous ordonne de le suivre sans tarder. Il se met à courir assez vite en direction d'un grillage. Je n'ai aucun mal à tenir le rythme mais j'en vois certains qui peinent déjà à le précéder. Il nous indique d'un doigt de nous arrêter et se plante en face de nous. Il nous désigne d'un autre doigt nos sacs, suspendus au plafond du gymnase où nous sommes. Nous devons nous emparer des ces denrées précieuses pour la suite. Il nous explique que ceux qui ne réussiront pas à en prendre un en moins de 3minutes se verra officiellement nommé Indésirable. Nous devons parcourir le même parcours que celui du test mais en deux fois. Ça va être compliqué. Il nous place en ligne et lance le départ. Je commence à courir et à grimper le mur de bambou le plus vite possible. Je suis en tête avec deux autres personnes. Je franchit les étapes au fur et à mesure. Le coach nous indique qu'une minute est déjà passée. Je me laisse tomber sur le gros tapis. Je suis la première. J'entame mon deuxième tour en me dépêchant encore plus car il faut non seulement  finir le parcours une deuxième fois mais aussi détacher son sac accroché avec une corde épaisse et pleine de noeuds. J'arrive à l'ultime étape et je m'autorise à regarder derrière moi. Beaucoup de recrue sont en difficulté avec le deuxième mur mais beaucoup en sont aussi à leur deuxième tour. Seul trois élèves n'en sont qu'à leurs premiers. Il feraient mieux de se grouiller. Pensais-je.
Un couteau se balançais devant mes yeux. Je m'en servis pour couper la corde qui retenais le sac. Celui-ci s'effondra sur le sol. Je le laissa chuter sur le tapis. Le coach m'indiqua qu'a j'avais presque battu le record de l'année dernière. J'avais fait 2minutes 37secondes et 8dixièmes. Les autres ne devrai pas tarder. Quant le chrono marqua 3 minutes, le coach dit à tout ceux qui était encore en haut que c'était fini pour eux. Il y avait deux filles et un garçon. Un homme arriva pour leur tirer une balle dans la tête. Il repart comme si il faisait tous les jours ce qu'il venait d'accomplir, comme pour s'entraîner.

-Comme ça si vous désobéissez vous savez ce qui vous attends.

Au début nous nous trouvions à 15 dans le camion. Il nous manquait trois personnes. Nous étions déjà réduit à que 12 personnes.

Le coach amena le déjeuner sur un plateau à roulette. Une assiette de salade pour tout le monde. Après manger nous jetâmes un regard à nos sacs. Je m'assoit en compagnie de Jérémie et Adèle, deux recrues dont j'avais fait la connaissance un peu mieux que les autres. Nous déballons nos affaires. Un couteau, une machette, une gourde, une couverture de survie légère en aluminium, un M16, une lampe torche et des piles pour la recharger.