Ma propre realité

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Il fait nuit, le monde semble endormi.
Je reste immobile, les yeux rivés au plafond.
Mon esprit s'envole ailleurs, laissant ma raison sombrer.
Mon coeur n'est plus régulier, de temps en temps il s'arrête de battre.
De temps en temps, il reprend.
J'ai du mal à respirer, ou bien à garder mon calme.

Je ferme les yeux et j'imagine un monde meilleur.
Un monde sans toi, sans lui, sans elle, sans eux. 
J'imagine un monde dépourvu de questions sans réponses.
Et je rouvre les yeux;
Non, je ne fais pas partie de ce monde et je n'en ferai jamais partie.

Il y a une quantité colossale de larmes qui s'évadent quand je reviens à la réalité.
Quand est ce que tout cela cessera?

J'ai souvent essayé d'exprimer ce que je ressentais.

J'ai assez vécu pour comprendre qu'il vaut mieux la fermer, se faire tout petit, essayer de ne pas se faire remarquer.

C'est ce que j'ai fait. J'ai essayé de penser à d'autres trucs. En peu de temps, j'ai réussi à me couper de cette réalité pour rejoindre la mienne.

Je tourne la tête.
Le soleil se lève, ses  premiers rayons traversent ma fenêtre. Il est tant pour moi de respirer, et de profiter de mon unique réalité. Je ne la partage avec personne et cela me va très bien. Je vais me reprendre et sortir dehors, et faire le mieux que je puisse, je vais essayer, de sourire à la vie. Ça va être long, ça va être douloureux. Mais tout est possible.

Textes sur tout, sur rien, et sur le tout du rienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant