c'est le ciel qui pleure

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Il pleut. Il pleut beaucoup, même. Dehors, les gens courent s'abriter. Tout le monde sort son parapluie, cache son visage par une capuche.
Je marche. Je n'ai ni capuche, ni parapluie, uniquement une âme dévastée et perdue. Je lève les yeux au ciel. Ces gouttes viennent de haut, elles ont été plus proche des étoiles que nous le sommes. Ces étoiles que je contemple chaque soir d'un air si envieux.
Ouais j'ai envie de profiter de la vie sans même m'enfuir comme le font tant de gens sous la pluie
Je veux pleinement vivre ma vie, que ce soit sous la pluie, sous le soleil  ou bien même sous une pluie d'astéroïdes.
Je veux respirer , sentir ou bien même voir le plus possible.
Je me fous d'être trempée, je veux juste la sentir. La sentir entrer en moi. La pluie. Quelle belle métaphore pour représenter cette vie si pénible.
Je voudrais marcher et voir le plus de paysages possible. Je voudrais être là fille la plus trempée de ce monde, juste pour pouvoir être différente des autres. L'air est si frais. J'aimerais tant dire de choses, les idées se bousculent dans mon esprit, et disparaissent aussi vite qu'elles ne sont apparues. Les nuages bougent si vite. Le ciel paraît si proche. Je ne vois plus personne. Tout le monde semble rentré chez soi. J'ai l'impression d'être seule dehors. Uniquement moi et ma musique. Un flot de mélancolie va m'emporter, la mort me sourit. Mais comme à mon habitude j'ignore tout ces maux, tout le chaos qui semble me détruire petit à petit. Je continue mon chemin, car moi, je ne suis spectatrice de la vie. Je suis l'unique actrice de ma propre vie.

Textes sur tout, sur rien, et sur le tout du rienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant