L'acte

NAISSANCE IMPREVUE

Il était une fois une femme belle, très belle du nom de Fanta. Fanta était tellement resplandissante qu'aucun homme digne de ce nom ne pouvait la croiser sans qu'elle n'accroche son regard. Elle était de taille moyenne avec un corps svelte. Elle avait aussi la peau très claire et très brillante. Sa longue chevelure noire vient enfin, telle la cerise sur le gâteau, mettre un fort accent sur cette beauté angélique.
L'histoire aurait pu s' arrêter là si Fanta n'était belle que de manière superficielle, elle avait aussi in cœur en or. Ce cœur, que le jeune Ibrahim, ebloui par tant de beauté, fini par conquérir.
Leur amour était plus haut que les étoiles, plus profond que la mer et semblait fortement à ce que décrivent les romans à l'eau de rose. Cet amour si platonique n'a pas pu se limiter à être senti mais ils sont allés jusqu'à la vivre de manière charnelle et cela eu pour conséquence la naissance d'un fils, neuf mois après. Et ce fils c'est...

- Vous?

- Exactement maitre.

Ce fils eu effet d'augmenter cet amour qui n'admettait pas de limite. Ibrahim l'adorait au point qu'il voulait que son fils soit traité comme un prince. Il était en classe de terminale à cette époque et pour subvenir aix besoins de son fils, dût commencer à faire de petits boulots, comme la maçonnerie.
Le travail manuel est très pénible, il n'en était pas habitué. Il descendait toujours exténuer et parfois, cela le poussait à sécher des cours. Malheureusement, quelques mois après, il arrêtera les études et se consacrera à plein temps à travailler. Il aura assez d'économie pour épouser cette femme dont il ne pouvait pouvait plus imaginer la vie sans elle. Ce mariage fut très contesté par les deux familles: d'un coté, la famille de Fanta ne voulait pas que leur fille se marie avec un homme qui n'a même pas de vrai travail, et de l'autre, la famille d'Ibrahim ne voulait pas non plus voir leur fils perdre son avenir juste par amour. Outre ces deux faits, leur jeune âge ne jouait pas en leur faveur. En effet, Fanta n'avait que 17ans et Ibrahim 19.

Celui qui a affirmé qu'《on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraiche》n'a pas connu mes parents. Ils sont restés, malgré les coups durs de la vie, très unis et très solidaire en s' entre aidant mutuellement. Ils n'ont cessés de se cajoler pour éviter au mieux les épines que la vie plantait sur leur chemin. Fanta n'était pas de ces filles mondaines et exigeantes. Elle comprenais la situation de son mari et vendait en parallèle des cacahuètes et des bonbons pour subvenir aux besoins de leur petit ange.

Mon statut d'ange a muté au profil des statut d'homme invisible à la naissance se mon petit frère. C'est comme si mes parents ne me connaissaient plus. Ce n'était pas non plus comme s'ils me privaient de mes jouets ou du gouter le soir, non, ce qui a changé l'attention qu'ils me portaient. Ce qui m'irritait au plus haut point, était le fait que c'est mon frère qui fait des bêtises et c'est moi qui suis puni. Oui moi, le fils délaissé et à qui on avait ôté toute affection parentale. J'en suis arrivé à maudire le jour de la naissance de ce petit diable qui était mon soit disant frère. Le fait que je sois son ainé justifie-t-il que ma vie doit être réduite au néant? Suis-je forcé de subir toutes les supplices de ce bas monde à cause de lui? Un frère ne devrait-il pas être source de réconfort?

- Tu en es arrivé au point de souhaiter sa mort ou de vouloir le tuer?

- C'est quoi cette question maitre?

- Monsieur Fall, tout ce que tu viens de dire à propos de tom frère laisse croire que tu ne l'appréciais point. Alors, j'aimerai juste comprendre si la racune que tu éprouvais pour lui depuis sa naissance a influencé ton comportement. Je suis là pour vous aider et non vous juger. Donc, dites moi tout. Ne me cachez rien!

- Pour dire vrai, j'y ai songé tellement de fois. J'ai même réfléchi plusieurs fois à comment me débarasser de lui. Je sais que ça à l'air sadique et je ressemble même, à la limite, à un psychopathe à préméditer la mort de mon propre frère. Maitre je vous jure, ce gamin, c'est le diable en personne.

- Fiiiin des visites! S' écriait une voix à l'autre bout de la pièce.

- Une dernière chose avant qu'on ne se quitte aujourd'hui, je dois vous informer que vous serez transféré à la maison d'ârret de la ville. Demain je reviendrai vous voir là bas et vous continuerai votre histoire.

- Maitre?

- Oui!

- Que pensez vous qu'il va m'arriver?

- On en est pas encore là. Pour le moment prenez bien soin de vous et à demain!