TRANSFERE A LA MAISON D'ARRET

47 5 2
                                    

L'après midi vers 16h, le policier chargé de notre surveillance nous informe que la voiture qui doit nous amener à la prison est arrivée. On est sept dans cette cellule tellement insalubre. J'espere que le lieu où je devrais loger pour les jours à venir sera plus humainement acceptable. Cette cellule sent trop la pisse avec ces murs aux differents teints accentués à certains endroits par l'humidité qui y est clairement visible. Ajoutons à ça, la communauté de souris qui y a elu domicile et les cafards qui jonchent la moidre petite parcelle du sol.

Nous sortons en rang, moi derrière le premier et on s' engouffre dans le vehicule. Chacun y prend une place et moi devant la vitre je regarde ce paysage si famillier de ma ville qui défile devant mes yeux. C'est sans doute la dernière fois que je vais le voir avant un long moment! Nous passons devant des endroits aux quelles j'avais l'habitude d'aller pratiquement tout les jours. La boulangerie, l'épicerie, le terrain de foot... autant d'endroit qui, j'en suis certain, vont changer quand je sortirai de là où je vais.

Ça y est, on est arrivé! Le chauffeur klaxonne deux fois et on voit, dans une petite ouverture, un visage s' y immisser avant de retourner pour ouvrir le grand portail. Les murs ici sont haut. J'avais l'habitude de passer devant parfois mais vu de l'intrrieur ça parait plus haut. La voiture continue jusqu'au fond avant de se garer au niveau du parking. On descend toujours en rang et on s'arrête net dans la cour devant un homme en uniforme. En le regardant, on voit clairement que c'est le chef des lieux. Il nous explique le reglement de la prison puis donne à chacun le numéro de la cellule qui doit l'accueillir. Je suis à la chambre 7, la chambre des meurtrier!

Je rentre dans la pièce qui m'a été indiqué par le pénitencier. Il y'a deux lits superposés et je vois que les trois sont deja occupés. Je me dirige vers celui du haut à droite en saluant les autres détenus qui n'ont pas pris la peine de me répondre. Je sens que mon séjour ici ça ne va pas être du gâteau.

Driiiiiiiiing driiiiiiiiing driiiiiiiiing!

Je me lève en sursaut ne comprenant pas ce qui arrive! C'est mon reveil qui vient de sonner? C'est l'heure d'aller en cours?

- Ah enfin la promenade de 18h! S' exclama une voix en dessous de moi.

Je voulais tellement croire que ce que je vis est un rêve que j oublie dans les beaux draps que je me suis mis. Je suis les trois gaillards qui sortent dans la cours pour marcher se dégourdir les jambes.

- Hey le nouveau!

Je me retourne et je vois un des gars de ma cellule qui me fais signe de venir vers lui. Je me dirige timidement vers lui et à environs deux metres de lui et tend le bras pour saisir le col de mon pull et m'attirer vers lui.

- Ecoute moi bien petit, ici c'est ma prison et mes règles tu piges? Ma volonté prime sur celle de n'importe qui ici et m'a l'air assez intélligent pour ne pas essayer de protester au risque d'attiser ma colère. Je veux que je me mette en colère?

Je suis tellement pris par la peur que je ne peux dire mot. En guise de reponse, je luis donne domc un non de la tête.

- Ah super! Maintenant pour commencer tu me donnes ton pull, il me plait bien j'adore le style.

Je m'exécute sur le champs. Je lui tend le pull que j'ai enlevé à la vitesse de la lumière. Il le prend et me pousse tellement fort que j'aterris sur le sol et mal heureusement pour moi, je suis tombé sur un bout de fer qui sort du sol et qui s' est planté dans mon bras. Mes cries de douleurs sont tellement fort que je pense avoir ameuté toute la prison.

- Un mot de tout ça et je mets fin à ta misérable courte vie. Me dit il avant de se fondre dans la masse qui arrivait

On m'améne assi vite que possible à l'infirmerie où je trouve une séduisante infirmière qui me fait presque oublier la douleur. Elle nettoie la blessure avec une solution saline et des produits antiseptiques avant de m'annoncer que la blessure est très moche et que celà necessitera des situres.

- Tu comptes me dire ce qui t'es arrivé ou bien tu vas te soumettre à ce foutu loi du silence?

- Madame...

- Mademoiselle!

- Okay mademoiselle, j'ai trébuché sur je ne sais quoi et je suis tombé sur le bout de métal.

- Hum, je vois! Me repond-t-elle dans un ton pas convaincu.

Elle sait que je ne peux rien dire! Je préfére perdre un bras que ma vie quand même.

- Alors monsieur le caïd, est ce que je peux ne pas mettre d'anastésie?

- Quoi? Vous voulez me tuer? Vous voyez pas que je souffre déjà assez?

- Calmez vous bon sang! Vous voulez jouer les durs alors que vous avez peur d'une petite piqûre!

Elle se met à rigoler avant d'ajouter:

- L'anastésie va rendre la chair plus dur autour de la blessur et rendra les situres plus difficile et en plus cela va pousser la blessure à saigner davantage!

- Vous inquiètez pas! Du temps c'est pas ce qui me manque ici alors prenez votre temps et anastésiez moi cette plaie avant de mettre les points de siture ou bien mettez moi un pansement et laissez moi retourner à ma céllule!

L'acteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant