Chapitre 27

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- Calme toi Mina, c'est rien t'as raison c'est une salope tu as bien fait mais maintenant c'est fini. Alors viens tu vas avoir froid. Me dit-il calmement en me tendant ses bras.

Sa voix était calme et apaisée. Il avait réussi à m'apaiser. Je m'approcha de lui la tête baissée et alla dans ses bras. Il décida de me porter, je mis donc mes bras autour de son cou et ma tête sur son épaule. Je ne parla pas. Je senti une veste se poser sur mes épaules.

- Je l'emmène dormir chez moi, ne vous inquiétez pas. Dit Lucas aux autres.

- D'accord Lulu, tu nous envoies un SMS quand vous êtes arrivé. Dit Camille.

Lucas tchèqua les autres et commença à marcher.

Je n'avais pas parler depuis la bagarre. Je n'en avais plus envie. Durant le trajet, personne ne parla, j'étais toujours dans ses bras. Au bout d'une dizaine de minutes, nous arrivons enfin chez lui. Il ouvra la porte qui donne lui à la rue et avant de monter à son appartement, il me chuchota:

"Faut pas trop faire de bruits, Martin et ma mère dorment". 

Il monta dans son appartement et m'allongea dans son lit. 

-Si tu veux te changer, je te met un jogging à moi et un de mes tee-shirts. Je vais prendre une douche moi.

Sur ces mots, il sortit. Et moi je me déshabilla et mis son jogging et son tee-shirt. Je m'allongea dans son lit, à sa place. En me rendant compte de l'absurdité de ma réaction durant cette bagarre, je me trouva vraiment conne.

Il rentra dans sa chambre et s'installa à mes côtés.

-Dis donc beauté tu as pris ma place là. Me dit-il en mettant son bras autour de moi afin d'être en position "cuillère". Merci de m'avoir fait danser, c'était un réel plaisir de danser à tes côtés. 

 Il m'embrassa les cheveux et je décida de me retourner pour lui faire face. On se regarda dans les yeux. Son bras passa dans mon dos sous le tee-shirt et il me caressa le dos. 

- Tu l'as défoncé !  T'es vraiment une championne ! 

-Oui enfin mon haut blanc n'est plus blanc...

- Oui mais ça on s'en fou il te faisais trop un corps de malade ! A la place je te donne ce tee-shirt blanc à moi que tu portes 

A ces mots, nous nous mettons à rire en silence. Puis d'un coup, il se mit à m'embrasser.

Je m'agrippa à son cou et il me colla à lui. 

- Martin n'arrête pas de te réclamer. 

Je lui souris en guise de réponse, il est vrai que Martin me manque aussi cette petite tornade.

 -Je ne veux plus jamais qu'on se dispute, plus jamais qu'on arrête de se parler pendant plus de  2 heures. Parce que toi et toi seule est ma source de bonheur.

Je rougis à ces mots, il le vis et m'embrassa à nouveau. 

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Je n'avais rien demandé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant