- Close your eyes - pt. 1

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Je m'appelle Chloé, je suis une jeune femme au foyer de 23 ans. Je garde seule mon enfant depuis mon divorce. Un divorce qui s'est déroulé dans les larmes et la déception. Pourtant on avait tout pour fonder une belle famille, avoir une maison, un jardin, être comme tout le monde.. Mais il y a eu cet événement qui a tout changé. Cet événement qui m'a changé, qui a changé ma vision des choses et qui a changé ma vie. 

J'étais à mon huitième mois de grossesse. Je travaillais dans une banque en tant que secrétaire. J'étais toujours contente d'y aller. Les collègues sont sympathiques, l'ambiance est bonne, les horaires ne sont pas dégueu et je suis bien payé. Ce jour là, j'ai demandé à quitter le travail plus tôt pour passer dans un magasin de vêtements. Le bébé allait bientôt arriver alors il me fallait de quoi l'habiller le jour de sa venue. Le jour de l'échographie, j'ai demandé à l'infirmière qui me prenait en charge de ne pas me dire le sexe du bébé, ça devait être une surprise. J'avais une folle envie de savoir mais le connaître le jour de l'accouchement me procurerai une joie bien plus intense. 

comme d'habitude, je demandais à ma collègue de me remplacer. Elle s'appelait Helena et c'est comme ça que je voulais appeler mon enfant si c'était une fille. J'avais toujours hésité entre Hélène comme la reine de Sparte dans la mythologie Grecque ou Léna qui est le nom de ma mère à qui je dois tout. Puis j'ai rencontré Héléna et elle m'a donné la solution. Elle était honorée. Je voulais également qu'elle soit ma demoiselle d'honneur à mon futur mariage. 

Je pris mon manteau et mon parapluie. Je sortie de la banque. Il pleuvait des trombes d'eau ce jour-là. Le ciel était gris et monotone. Néanmoins, j'étais déjà contente de ma matinée. Je pris les clés de ma voiture, je mis le contact et je suis allée à la boutique de vêtements pour bébé. La route glissais un peu mais la visibilité était bonne. Je décidais d'appeler mon homme. Je sais que ce n'est pas bien de téléphoner au volant mais j'avais vraiment envie de lui demander son avis sur le sexe du bébé. On en avait parler deux ou trois fois mais sans plus. Ce jour-là, j'avais vraiment envie de lui demander son avis et ses préférences. J'ai vite pianoté sur mon portable pour composer son numéro et j'appuie sur le téléphone vert. Je suis toute excitée. Je colle le téléphone contre mon oreille. Je suis impatiente. Je conduis un peu plus vite que la vitesse autorisée mais je suis trop occupée pour y penser. Chaque bips sonores font monter en moi une onde de frustration. J'attends vingt.. trente secondes.. Toujours rien. J'attends encore un peu.. "Vous êtes bien sur le répondeur de Michael, veuillez laissez un message après le bip sonore, je vous rappellerai dès que possible". Le bip retentit :

"- Oui. Mon chéri c'est moi ! Je vais au magasin pour les habits du bébé. J'ai besoin de ton avis, rappelle moi le plus vite possible, bisous, je t'aime"

Je raccroche et je remet le portable dans mon sac. 

Qu'est-ce que je l'aime. On s'est connu au lycée à l'époque. On était dans le même groupe de théâtre. Au début on ne se parlais pas beaucoup. On échangeaient quelques regards de temps en temps mais rien de très spécial. Peu à peu, on commençaient a se côtoyer. Je me rappelle de la première fois où je lui ai parler. Il n'était ni beau, ni moche. il avait tout de quelqu'un d'ordinaire. Je me rappelle juste de ses grands yeux bleu et de ses cheveux en pétard. Il avait l'air un peu rêveur, voir timide. Il mangeait seul et je lui ai demander si je pouvais m'asseoir. Il n'a même pas osé me regarder et il a hoché la tête. J'intimidais beaucoup de monde quand j'étais au lycée. Je n'avais pas tout les standards de beauté de l'époque. Je n'étais pas blonde, je n'avais pas des seins énormes comme la plupart des garçons en rêvaient mais j'étais "pas mal" d'après ma mère. Je suis plutôt petite,mince, j'ai de longs cheveux bruns et une petite fossette que tout le monde trouvais "mignonne" ce qui m'insupportait au plus haut point. Mais ce qui faisait son petit effet, c'était mes yeux. J'ai toujours eu les yeux d'un jaune perçant . Ça en intimidait plus d'un. Je m'assis à sa table et il me regarda pour la première fois. Il avait essayé de faire ça discrètement mais  je l'avais surpris et il avait vite baisser les yeux. Il était devenu tout rouge. J'avais souris et il m'avait vraiment regardé. Il ouvrit la bouche et me dit :

"- J'aime bien ta fossette.."

Je détestais qu'on me dise ça mais là, il l'avait dit avec tellement de sincérité que je n'arrivais plus à trouver mes mots.

"- M..m.merci" Balbutiais-je.

J'ai ressentis une sensation bizarre. Mon pouls c'est accéléré. j'avais l'impression d'être molle. On finit le repas dans le silence. Il était gêné et moi je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder. Je faisais ça plus discrètement que lui ne l'avais fait alors il ne me voyait pas. Je contemplais ses grands yeux bleus et sa mèche rebelle qui pendait mollement sur son front. Je commençais vraiment à la trouver mignon. Au fur-et-à-mesure de l'année, on se voyait de plus en plus. Lui devenait de moins en moins timide et moi de plus en plus amoureuse. Ça avait été un vrai coup de foudre ce jour-là. Chaque mercredi on se voyait toute l'après-midi pour répéter. A la fin , le prince devait embrasser la princesse mais il ne le faisait jamais. Il se contentait de me basculer en arrière en me tenant par la taille et en approchant son visage tout près du mien. On est très vite devenu inséparable. La seconde est passée. Puis la première. Nous voilà en terminale et je l'aime vraiment beaucoup. Je commence à avoir peur parce que - conséquence de notre rencontre - il est beaucoup extraverti et il parle à de plus en plus de filles. Il s'est beaucoup rapproché d'une fille qui s'appelle Luna. Elle était plus grande et bien plus belle que moi. Elle avait des yeux bleus comme lui. Il me disait que c'était sa meilleure amie mais j'avais peur quand même. L'année passait et on connaissais la pièce par cœur. C'était une pièce sur trois ans. On arrive à la fin de l'année et c'est le jour de la remise des diplômes. On a chacun notre bac avec mention. Lui S et moi ES à dix-neuf et dix-huit ans. On a pas eu le temps de fêter. Il fallait qu'on monte sur scène pour notre fameuse pièce de théâtre. On enfile nos costumes et on y va. Tout le lycée nous regarde. On joue à la perfection et viens la scène finale : Le Baiser. On sort nos répliques l'une après l'autre. Il me prend dans ses bras et me fait basculer en arrière en me tenant par la taille et là, il pose ses lèvres sur les miennes. Je fonds littéralement et tout le monde se lève et applaudi. Je lui rend son baiser et je le sers fort dans mes bras. C'est l'homme de ma vie..




                                     A SUIVRE.





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100 histoires d'horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant