Les Chevaliers De La Cité

prologue

《En 1815, Madame Des Orchidées s'est confrontée face au seigneur de Vilier venant d'Angleterre. Alors, pourquoi s'en est-il prit à elle ?》
La professeur se tut, attendant une réponse de la part de ses élèves. Seule main levée, Clément le "fayot" de service. La prof vit sa main mais l'ignore et cherche désespérément la réponse d'un ou d'une autre élève.
- Moi ! Moi ! Insiste Clément levant toujours sa main comme s'il voulait atteindre le plafond.
Il commence à avoir des rires dans la classe à cause du "vent" de la prof.
- Quelqu'un ? Répond- elle voulant à tout prix éviter le "fayot".
- Eh ! M'dame !Y'a le canard qui lève la main !
Rire général de la classe.
-Non...Sérieusement...une autre personne...toi Mehdi !
Mehdi ne fait pas attention à la prof et il continue de discuter avec un élève.
-Mehdi ! Je te parle ! Insiste la prof d'un ton ferme et froid.
L'élève en question répond d'un air désintéressé : "chai pas moi !".
- Dis- moi, tu habites bien dans la cité des orchydées ? Interroge la prof.
- Oui et ?
- La cité était la propriété de Madame.
- Genre ça existait les cités à l'époque ? S'exclame un élève en train de rire, suivit de d'autres rires par la suite.
La prof se tourne instantanément vers l'élève et dit : "Si c'est pour dire des âneries pareille, vous allez prendre la porte. Tiens allez-y ! Sortez ça va calmer votre fou rire". Repond la prof d'un ton sarcastique.
-Oh ! M'dame c'est pas juste. Dit- il en se levant et quittant ensuite la classe.
On pouvait entendre une phrase à peine audible lorsqu'il sortait de la salle, une phrase clichée des élèves qui se faisaient à chaque fois reprendre du type "pff c'est tout le temps moi". La prof reprit son cours attendant bien qu'il soit sorti comme si elle cachait un secret :
《Bien ! Ce que je voulais dire c'est que Mme des orchydées possédait une grande propriété qui représente aujourd'hui la cité des orchydées. Si ce noble s'intéresse tant à cette terre, c'est tout simplement parce que c'était une question de popularité et de pouvoir. À l'époque, la France avait une place importante, sur ceux il fallait absolument avoir une terre française pour impressioner. Mais Madame s'est battu et à réussi à garder l'endroit qui berçait son enfance. Il parait qu'elle eu l'aide de...》
Mehdi interrompt la prof et dit :
-Mais ça n'a aucune importance. Ça nous servira à rien, de plus c'est même pas au programme
-Alors, déjà de un, je ne te permet pas de m'interrompre. Et de deux, c'est plutôt toi qui n'a aucune importance au sein de cette classe vu ta manière de donner ton avis. Réplique l'enseignante.
"Oh" général de la classe.
L'élève réplique ensuite :
- De toute façon maintenant c'est mon territoire la cité orchydées.