chapitre 1

3 0 0
                                    



      Le kiosque, point de rendez-vous du célèbre groupe d'ami de la citée.  Après le lycée, ils doivent se rejoindre là-bas.
- Pff ! Il est encore en retard ! Répond Fabien en regardant autour de lui et espérant l'arrivé de son camarade.
- Bah en même s'il avait pas fait cette remarque stupide en classe, il se ferai pas engueuler par la prof à l'heure qu'il est, réplique Mehdi. Celui-ci commence par faire une imitation de lui : 《Genre ça existait les cités ! Hahaha ! Mais qu'est-ce qu'on se marre 》. Nadia donne le coup final de cette représentation en se mettant dans la peau du personnage : 《 Tss c'est tout le temps moiiii euh~》.
Ce qui provoque le rire de ces amis mais celle-ci finit par être interrompu par le camarade en question. Il regarde intrigué le chef de la bande tandis Mehdi qu'il lui fait clairement comprendre que c'était de la merde sa blague. Ce qui donne l'occasion de lâcher un petit pic par Nadia en le dénonçant de "jaloux". Bien qu'il aime faire le clown, ce n'est pas ce qu'y le passionne Mehdi pour autant.

Il n'a rien contre l'école, les profs...mais il ne  va pas être passionné par cela. Il n'aime pas ce système scolaire, le fait d'être tous assis pendant toute une journée à entendre le/la professeur qui fait clairement comprendre à ses élèves que lui ou elle aussi n'a pas envie d'être ici. Mehdi rêve d'apprendre d'une façon plus stimulante, plus intéressante. De plus, il a une certaine réputation à tenir donc il doit montrer qu'il s'en fiche de tout. 

                                                                                                     * * *

- J'espère  que je me suis fais bien comprendre ! Si tu ne vends pas un kilo de beuh avant demain soir je te butte ! Allez salut l'imbécile ! dit l'un des esclaves du bosse comme aime si bien dire Nadia. Mehdi a reçu des coups, il est recouvert de bleus et a une marque rouge autour du cou. Pendant qu'il lui parlait, il le prenait par le cou, il l'étranglait. Le jeune se relève et se rend vite compte qu'il a du mal à marcher.                                                                                                            Il rentre chez lui essayant tant bien de mal de se ressaisir et oublier ce qui s'est passé. Il ouvre la porte d'entrée et pris pour que sa mère ne le voit pas dans cette état. Il entre dans sa chambre et ferme les yeux pensant lui aider à oublier la douleur. Soudain, quelqu'un ouvre la porte :

- Qu'est-ce t'as ? Tu t'es encore fait mal ! Je vais le dire à maman ! Ma...

Mehdi met sa main devant la bouche de sa petite sœur pour lui empêcher de parler.

- Hé ! T'es malade !  Tu dis rien à maman, ok ?

La petite fille hoche la tête, et retire la main de son frère violemment. Il ne fait rien par peur qu'il ne la dénonce. Il vérifie bien que sa petite sœur soit partit de la chambre et lâche un "ferme la porte". Bien évidemment elle ne le fait pas. Celui-ci lance un regard désespéré. Il passe outre sa douleur et réussi à fermer. Mehdi se laisse tomber sur le lit, ainsi que tout son poids. Quelques affaires tombent sur le sol, rejoignant les objets destinés à périr dans un bazar qui était auparavant une chambre. Il prend son téléphone et, envoie un message au groupe de chat où sont réunis les membres du fameux "gang" d'ami de la cité pour leur dire de sécher les cours et, de se réunir encore une fois au kiosque. Après que tous le monde confirme leur présence au rendez-vous de demain. Il commence à fermer petit à petit ses paupières, et dort. 

Le lendemain, avant de sortir de sa "chambre" et de retrouver ses potes, il met une casquette et essaye encore une fois d'éviter sa mère. Arrivée à la porte d'entrée, quelqu'un l'interpelle :

- Tu n'as pas oublié quelque chose ? dit un ton neutre sa mère.

Il ne répond rien puis compris qu'il a oublié son sac. Il va le cherche tout en baissant la tête et en faisant bien attention à ne pas boîter. Il fait un rire nerveux.

- À ce soir maman, dit-il.

- À ce soir, travaille bien à l'école ! continue-t-elle d'un ton optimiste malgré sa fatigue.

Il murmure un "oui" mais qui est assez audible pour que sa mère l'entende. Il ferme par la suite la porte. Il soupir de soulagement et rigole car il trouvait la scène assez comique. 

Il va donc au parc qui est à coté de la cité, il voit au loin ses amis.

Nadia, les sourires au lèvres, hurle le nom de son ami pour l'embêter. Elle sait pertinemment qu'il n'aime pas ça car il s'imagine à chaque fois que sa mère peut l'entendre.

- Hé ! Arrête de faire ça, je veux pas me faire repérer ! informe le jeune homme d'un ton agacé.

- Elle habite à l'autre bout de la cité ta mère. Comment elle peut nous entendre ? rétorque-t-elle et bizarrement elle n'attend pas une réponse de sa part. Elle veut juste avoir raison. C'est tout.

Fabien, le meilleur ami de Mehdi, allume sa cigarette et prend une bouffée. Une fois la fumée recrachée, Fabien regarde cette brume grise qu'il venait de créer comme si c'était la seule chose qui compte. Il oublie son environnement. Il regarde la fumée qui s'évapore petit à petit dans l'air. Une fois qu'elle est disparu, le ciel bleu apparait devant ses yeux. Un ciel bleu clair qui est accompagné de quelques nuages blancs. On dirait qu'ils ont été ajoutés, que c'est voulu et que rien n'est naturel. La transition de la fumée à ce ciel bleu parfait fait revenir à la réalité Fabien. 

- Limite tu as plus peur de ta mère que de la police. Informe le meilleur pote de Mehdi, puis ricane. Ensuite, il arrête de rire, prend un air sérieux et lui pose une question en restant focalisé sur sa cigarette :

- Au fait ! Tu veux nous dire quoi ?

- Ouais ! C'est urgent ? répond Steven, le camarade en retard de le dernière fois. 

Mehdi acquiesce avec un léger hochement de tête. Par la suite, il retire sa casquette pour montrer sa blessure. Tout le monde est surpris, chacun sans exception fait une grimace.

- On doit vendre absolument 1 kilos de beuh avant ce soir. Dit Mehdi.

Tout le monde cri en cœur  "un kilo !". Steven encore une fois répète, en criant "un kilo de beuh."

Mehdi remarque que sa vielle voisine qui est une commère passe devant eux en les regardant bizarrement. Mehdi donne un regard froid à Steven  pour lui reprocher d'avoir parler trop fort. Nadia hurle quelques mots pour sauver la situation : 

- Quoi un kilo de tomates, 7 euros ! Abusé ! dit-elle en articulant bien. Ce qui rend la mise en scène encore plus fausse qu'elle ne l'est déjà.

- C'est scandaleux ! Répond Steven en espérant de se rattraper de sa bêtise. 

Ils montrent tous à la vielle dame un sourire, le plus faux qui puisse exister. Ce sourire est encore plus faux que le sourire d'une vendeuse de chez H&M face à ses clients. Ils la regardent tous partir toujours avec ce faux sourire, même si ces jeunes gens ne sont plus le champ de vision de la la vielle dame. Mehdi dit une phrase mais en bougeant très légèrement sa bouche : "Je déteste les vielles bisques". Nadia pleure de rire à cause de la blague assez amusante, et de cette situation des moins communes. 

- Bon vous êtes prêt à passer la journée à en vendre !

Tous le monde se regarde de manière désespérer savant pertinemment qu'ils vont passer leur dernière journée.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Mar 10, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Les Chevaliers De La CitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant