[SHIKATEMA] Obvious.

Chapitre 6 : "J'avais envie"

"Femme galère." fût le dernier mot prononcé par Shikamaru qui déposa ses lèvres sur celles de Temari avec passion. C'était leur premier baiser, la première fois qu'il goûter à la tendre chair de ses lèvres. Il passa sa main derrière sa nuque pour intensifier leur baiser. Après quelques secondes il entreprit de mêler sa langue à la sienne, créant un long baiser langoureux. C'est dans le baiser qu'on croit parfois sentir cette impossible union des âmes, cette confusion des cœurs défaillants. Shikamaru sentait son coeur s'emballait par ce baiser, il était comme accroché désespérément à elles. Si au départ Temari se laissait complètement faire, elle participa elle aussi à cet échange sensuel. Juste avant de le repousser violemment contre le mur d'en face. Comment pouvait-elle céder ?! Elle était énervée et pour de bonnes raisons. 

- "Je te permets pas Nara! Pourquoi t'as fais ça?!

- J'avais envie." répondit-il le plus honnêtement du monde. 

Cette sincérité pure bouscula une nouvelle fois Temari, ne sachant pas comme réagir. Il embrassait bien. Il y mettait tendresse et fougue. Les pommettes de la blonde se pigmentèrent de rouge sans qu'elle s'en aperçoive, le brun lui ne laissa pas cette indice lui échapper. 

- "Perturber femme galère? Tu rougis. 

- La ferme! Si chacun avait envie de faire ce qu'il voulait le monde tournerai pas rond Nara! 

- T'as envie de quoi toi Temari?" 

Elle fronça les sourcils. C'était vraiment le moment pour poser ce genre de question inutile, débile, philosophie?! De plus elle ne s'était jamais réellement poser cette question. Elle ne faisait que suivre les ordres. Et quand quelque chose ne lui plaisait pas elle le disait aussi. Avait-elle des envies? Des rêves? Pas vraiment. Elle continuer de regarder Shikamaru, répondant de façon un peu désorganisé :  

- "Je ne sais pas de quoi j'ai envie. Je sais ce dont je n'ai pas envie, c'est tout.

- J'ai encore envie de t'embrasser moi. Tu n'as pas envie que je t'embrasses encore?" Shikamaru prenait un malin plaisir à regarder ses joues rougir, ses yeux perturber, voir une Temari gênée et totalement sans contrôle de la situation. Il s'approcha à nouveau d'elle, posant une main sur son doux visage. Avec son pouce il caressa sa lèvre inférieur. 

- "Je.. Je crois que..  Réponds moi d'abord à une question!" Shikamaru sourit, sa jolie blonde était toute timide. Ayant - évidemment - toute l'attention du brun, elle poursuit : "T'avais rendez vous avec une fille. C'était qui? Dans quel but?" 

Shikamaru esquissa un sourire d'autant plus amusé. Temari était jalouse. Il en était certain à présent. Pourquoi les femmes devaient-elles attendre une forme de concurrence pour se manifester? Bon. En même temps, lui même n'est pas un exemple non plus. En apprenant que Temari préféré la présence de Shino à la sienne, il en était très vexé. 

- "C'est Naï. Une collègue de travail. Je n'avais pas rendez vous avec elle, c'est juste qu'elle venait me chercher pour rejoindre tout le reste du groupe. On étaient huit à table quelque chose comme ça, alors, t'en fais pas c'était pas un tête à tête. Et elle n'a de yeux que pour Kiba. Et moi que pour toi." insistant sur la fin de sa phrase, la regardant droit dans les yeux. Shikamaru était un peu surpris de lui même, de parler si facilement avec elle. A vrai dire, il ne réfléchissait pas tellement, s'en foutant de paraître niais. 

Temari avait entendu tout ce qu'elle voulait. Elle s'approcha alors des lèvres du brun. "T'as plutôt intérêt pleurnichard." prononça t-elle avant de fondre sur ses lèvres brutalement. Elle se rendit compte à quel point, effectivement, elle en avais envie de ce baiser. De caresser les lèvres du brun avec les siennes, de se laisser enivrer par un fort désir totalement troublant. Le coeur s'accélère, la chaleur corporelle qui augmente, l'augmentation d'adrénaline qui pousse à aller plus loin dans l'échange érotique. Tout ce bouscule à l'intérieur : la raison qui se bat avec le cœur en plein émoi. La réaction chimique que provoque un baiser si intense, Temari n'avait jamais connu et pourtant elle était certaine qu'aucun autre garçon que Shikamaru ne pouvait lui faire ressentir cela. L 'effet de la phényléthylamine, une amphétamine encéphalique naturelle produite au cœur du système limbique, siège de l'affectif,  rendait la blonde euphorique, un énorme sentiment d'allégresse, d'exaltation elle ne pouvait s'empêcher de sourire contre les lèvres du brun. Toujours plaquée contre le mur, Shikamaru entreprit de porter par les cuisses le corps de sa belle. Ce moment succin de déconnexion de leur bouche permit à la konoichi de regarder Shikamaru dont les yeux étaient exclusivement animé par la luxure. Elle ne l'avais jamais vu avec autant d'entrain, de passion, de virilité. A nouveau son cœur loupa un battement.  

Il déposa avec moins de tendresse qu'il aurait souhaité Temari sur le lit. Les choses s'accélère tellement vite dans ses moments de passion. Elle fit voler le tshirt du brun, tandis qu'il lui retirer également ses vêtements. Une fois tout les deux en sous-vêtement, Shikamaru inspecta avec délice le corps de sa belle. Bien que son corps brûlait d'impatience pour elle, il réussit à faire une pause pour contempler la guerrière. Et elle ne s'était jamais autant senti belle. Il n'avait même pas l'obligation de parler, elle comprit. Les joues de la princesse ne cesser de chauffer, cet arrêt soudain la rendit désemparée, tellement gênée qu'elle dévia son regard ailleurs, observant sa chemise de nuit au loin.

"Temari." prononça assez bas, comme ci il adresser cette phrase à lui même, dans un souffle. Il plaça délicatement ses mains sur les hanches nues de sa princesse, si doucement qu'elle frissonna. Pour lui actuellement, il tenait entre ses mains une merveille, une chose si précieuse et fragile. Le même déferlement chimique c'était crée en lui depuis qu'il avait embrasser une première fois la jeune femme. Il se plaça au dessus d'elle en ne rompant pas leur contact visuel. Il s'était arrêté pour deux raisons : la première c'était qu'il souhaitait profiter du corps que lui donner sa tendre, elle n'était pas n'importe qui, il profiterai de chaque instant qu'elle lui accorde. La deuxième c'était pour savoir si elle était prête à aller plus loin. N'oubliant pas d'être un gentleman. 

- "Je sais pas trop comment dire ça.. Est-ce que t'es.." il ferma les yeux en pinçant ses lèvres. Il était vraiment con là. Il se reprit, cherchant à bien faire les choses, il s'arma de courage. "Tu veux.. 

- Oui je veux.. que ce soi toi. J'ai confiance.." il n'avait pas besoin de finir sa phrase, elle avait compris et sa réponse était naturelle. Là encore Temari était incroyablement gênée. Gêne qui disparut rapidement lorsque leurs lèvres fusionnèrent à nouveau.