Cela s'est passé lors d'une banale soirée durant le réveillon de la Saint Sylvestre dans laquelle, Jane et Simon ce sont trouvés chez un de leurs amis communs. Jane est tout de suite tombée sous le charme de Simon, ne me demandez surtout pas ce qu'elle lui trouvait, je ne serais pas le dire, on dit souvent que l'amour rend aveugle et là, ce fût vraiment le cas. Ceci dit, Simon n'était pas moche non plus, il y a juste beaucoup plus beau que lui, je ne dis pas ça seulement parce que c'est mon géniteur et que je ne le porte plus dans mon cœur, non, je dis cela pour que vous vous apercevez bien du contraste entre l'Aphrodite qu'est ma mère et de l'Héphaïstos qu'est Simon, d'ailleurs, lui non plus n'avait pas quitté Jane des yeux de toute la soirée. Lorsque leurs regards ce croissaient, Jane faisait mine de regarder ailleurs, toute gênée et toute rouge au niveau de ses joues, Simon, lui, était comme hypnotisé par sa beauté ravageuse, et il s'est vite noyé dans les yeux de ma mère. Il y avait bien d'autre femme à cette soirée, mais son cœur ne battait que lorsqu'il voyait Jane dans sa magnifique robe blanche, il ne souffrait pas encore d'alcoolisme ardu, c'est comme ceci que c'est fini la soirée, ou que débuta la journée, yeux dans les yeux, alors, Simon eu le courage de proposer à Jane de la raccompagner chez elle, celle-ci accepta sur le champ, provoquant l'étonnement de Simon. Lorsqu'ils sont arrivés devant la maison de Jane, ceux –ci sont restés un petit moment sans dire un mot, ce laissant bercer par Another day in paradise de Phil Collins, quand soudain, Simon rompus ce silence :
« Elle était cool cette soirée, tu ne trouves pas ?
-Si, je me suis bien amusée. A-t-elle répondu, en rabattent sa mèche blonde.
Un nouveau silence commençait petit à petit à reprendre place mais cette fois-ci, ce fut Jane qui le rompus avant qu'il ne s'installe trop longtemps
-Je dois y aller, à bientôt j'espère, dit-elle à Simon en ouvrant la porte de sa Citroën AX K-way.
-Attend, comment je pourrais te revoir ?
-Je ne sais pas. A-t-elle répondu avec un léger sourire tout en sortant de la voiture. »
Simon n'a pas compris le sens de ce sourire avant de s'apercevoir qu'un numéro de téléphone était noté au marqueur sur le siège passager. A peine rentrer chez lui, qu'il l'appela aussitôt, ils ont parlés pendant des heures sans s'arrêter, se racontant leurs enfance, leurs loisirs, leurs passe-temps mais ils redoutaient que vienne le moment de raccrocher, ils étaient si bien à écouter la voix de l'autre, c'est comme cela que le lendemain Simon invita Jane au restaurant et lui avoua son amour pour elle, amour qu'elle partageait aussi, autant surprenant que cela puisse être, cette nuit, après ce repas fort copieux, fût la plus torride de toutes leurs nuits, ils ont appris à mieux se connaître l'un l'autre, ils se sont passé la bague au doigts un an après.
Ce fût depuis ce jour, que notre mère lissait dans les yeux marrons claires de son mari comme dans un livre ouvert, celui-ci n'allait pas renoncer à l'idée de la tuer, alors elle a avancé sa tête un peu plus sur le canon, ce qui lui faisait des nouvelles rides entre les deux sourcils, puis le coup est parti, un tir à bout portant, du sang s'est répandu de part et d'autre de la pièce, un bruit assourdissant à raisonné à travers la maison. Notre mère s'écroula sur le sol, j'ai eu l'impression de la voir tomber au ralenti, comme dans un film. Durant sa chute, elle nous a aperçu à travers l'ouverture de la porte de la cuisine, qui était resté entre ouverte, lui donnant une vue directe sur la partie de l'escalier où l'on assistait à ce cauchemar. Elle a laissé couler une de ses larmes d'adieux sur son radieux visage troué d'une balle, je me suis tourné vers mes frères par réflexe, eux, était non seulement apeurés mais aussi paniqués par ce bruit soudain, ils étaient affolés par ce qu'ils venaient de voir, ils suffoquaient presque à la vue du corps sans vie de nôtres mère, étendus, sur le sol glacial des dalles, avec un courent de sang qui s'étendait sur ses long cheveux blond et parfaitement lissent. Mes deux frères alors âgés de deux et d'un an avait inconsciemment compris ce qu'il venait de se passer, ils ont bien faillit ce mettre à pleurés, j'ai remarqué que leurs mentons commençait à trembler, alors, avant que ça n'arrive je leurs ai mis la main sur le bouche afin qu'aucun son ne sorte, et je leurs ai fait comprendre qu'il ne fallait pas faire de bruit, si Simon les aurait entendus, il les aurait surement frappé jusqu'au sang, ivre comme il l'était, ça ne l'aurait sans doute pas gêné.
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Le Trio Machiavélique-Les Origines
HorrorSuivez l'épouvantable péripétie de mes frères et de moi-même, découvrez pourquoi et comment Le Trio Machiavélique s'est formé, et surtout, vivez cette histoire comme je l'ai vécus. Ici il n'y a que 4 chapitres sur 25 car je ne vous met que le début...