Chapitre 4 : Notre séjour au foyer

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Une semaine s'est écoulé avant que tous les pensionnaires ne remarquent mon intelligence supérieure, ce qui créa quelques jaloux, alors, l'un d'entre eux est venu me voir, il s'appelait, Jonathan, il avait quinze ans à l'époque, c'était l'un des plus vieux pensionnaires, il était respecté de tous et ce, parce qu'il savait ce faire respecter. Jonathan m'a proposé un marché, je devais faire tous ses devoirs jusqu'à nouvel ordre, et en échange, il me laisserait tranquille, et n'allait pas m'harceler comme il le fait avec les autres pensionnaires. Jonathan devait mesurer à peine 1m75, (il faisait une tête et demi de plus que moi) il avait le teint aussi blanc qu'un Irlandais, les yeux couleurs corbeau, les cheveux d'un noir étrangement claire qui partaient en arrière et formaient une sorte de vague, grâce à une dose affriolent de gel, ce qui rendait ses cheveux légèrement brillant. Il avait beau être balèze, il était bête comme ses pieds, s'il pensait une seule seconde que j'allais accepter son marché, il se mettait le doigt dans l'œil, jusqu'à la rétine. Jonathan s'est donc énervé lorsque je lui ai donné ma réponse négative, il a essayé de me mettre un coup du droit en plein visage, heureusement, il était tellement prévisible que je l'ai esquivé, il avait donc engagé le combat, ce n'était plus que de la légitime défense, alors j'ai réfléchis, il était plus grand que moi, donc, comment pourrais-je me débrouiller pour lui mettre une bonne dérouillée ? Son allonge était, bien sûr, plus grande que la mienne, je n'avais donc aucune chance de le frapper au visage. Soudain, j'ai aperçus un crochet du gauche m'arriver dessus, j'ai juste eu le temps de contré cette attaque, en repliant mes poings au niveau de mon menton, la force d'impact qu'avait reçu mes poings était telle, que mes ongles me sont rentrés dans la paume, j'ai eu de la chance d'avoir eu ce réflexe, sinon, mes incisives auraient volés. « Si un jour, tu dois te battre contre quelqu'un de plus grand que toi, rappel toi que c'est toi qui a l'avantage, tu te déplaceras plus vite que lui, et surtout, tape le aux niveaux de ses jambes, ce sont ses appuis, ses piliers, il n'y a que cela qui le reliera au sol, toi, tu seras agile, bien plus agile que lui, une fois ses jambes déstabilisés cela agit comme un mur porteur, si tu tape un peu trop fort tous s'écroulera, comme tu n'atteindras pas souvent son visage, tu concentreras tout tes coups sur ses jambes. » Phrase signée Simon Lèvent, je venais de m'en souvenir, c'est le seul conseil qu'il m'avait donné et que je trouvais censé. A force de réfléchir ainsi, je me suis pris un stick-kick dans les côtes, ce qui m'a envoyé au sol, je me suis relever avec beaucoup de mal, Jonathan s'est mis à sourire :

« Alors l'intello ? On se retrouve par terre, tu vas chialer ? Regardez ce que deviennent ceux qui ce mettrons à travers mon chemin. Puis, il a rigolé, mais c'était un rire de moquerie et de supériorité, contrairement au mien, qui ressemblait plus à un rire de fou hystérique. Pourquoi tu te mets à rire toi ?

-C'est toi qui me fais rire, ta tête me fait rire, ta façon de te croire supérieur me fait rire, mais surtout, j'ai une drôle d'envie qui fait bouillir mon sang et cela me fait spécialement rire.

-Tu vas me le payer, espèce d'insolent. M'a-t-il crié en se lançant sur moi. »

J'ai essayé de temporiser en esquivant tous les coups que Jonathan m'envoyait, jusqu'au moment où j'ai vu une opportunité, Jonathan allait me renvoyé un stick-kick, n'étant pas bien intelligent et voyant que ça avait déjà marché une fois, il s'est dit que ça allait marcher une seconde fois, mais cette fois-ci, je m'y suis attendu, alors, lorsqu'il a levé son pied droit, avec l'idée de me briser les dernières côtes qu'il me restait, je me suis laisser tomber en me rattrapent avec ma main gauche, son pied droit est passé juste au-dessus de ma tête, j'ai alors pris mon élan, reculant au plus loin ma jambe droite, enfin, je l'ai balancé aussi fort qu'un footballeur qui tir du milieu du terrain avec l'idée de marquer un but, arrivant tout droit sur sa cheville gauche, puisqu'il avait une jambe en l'air, il a perdu l'équilibre et s'est écrasé au sol, je lui ai sauté dessus et je lui ai fait pleuvoir mes coups en plein dans son visage de sale rat, non sérieusement, ne rigolez pas, il avait vraiment une tête de rat, même si à présent, il avait plutôt une face de rat mouillé. Je lui envoyais tellement de coups à la suite, que mes poings saignaient, tous comme sa sale gueule d'ailleurs.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 03, 2018 ⏰

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