Chapitre 3 : La justice gagne toujours

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Simon n'a eu aucun problème avec la justice, durant ces cinq années consécutives, personne n'est venus le voir au sujet d'une disparition suspecte, ni même après le coup de feu, pourtant si fort que ça aurait réveillé un ours en pleine hibernation, personne n'a pris le temps d'aller voir les flics pour leurs signaler un étrange coup de feu provenant de la maison n°11, cela me rendais fou, s'apercevant que la police n'avais rien contre lui, il en a profité pour initier encore plus Valdim a l'art de J.L.E (Jack l'Éventreur) comme il aimait l'appeler, Simon, n'avait qu'une seul idole, le psychopathe du XIXème siècle était sa seul raison de vivre, ça, et la bouteille bien entendus, il avait une tel fascination pour l'Éventreur que ça en devenait presque flippant, il avait acheté la même mallette d'instruments chirurgicaux que lui, enfin, c'est ce qu'il disait, il l'avait acheté dans le but de l'offrir à Valdim pour ses cinq ans, qui lui fût extrêmement heureux et émus de l'avoir reçu, il en prenait autant soins que la prunelle de ses yeux.

Cependant, ce matin d'hiver me glaçais toujours autant le sang, je n'ai jamais pardonné Simon pour ce qu'il avait fait, il n'y avait qu'une seul solution pour que je lui pardonne le fait d'avoir privé mes frère d'un amour maternelle passionnel, il devait payer cet acte égoïste de sa vie et ce, de mes mains. Ce fut alors le 18 décembre, à neuf heures que notre mère eu sa vengeance. Quelqu'un à sonner a la porte ce matin-là, Simon est allé ouvrir mais avec une certaine méfiance, personne depuis cinq ans était venue sonner à la porte du 11rue Henry Hawking, il avait un mauvais pressentiment depuis quelques jours déjà, lorsque la porte fut complètement ouverte, il s'est retrouvé nez-à-nez avec un insigne de police, « enfin » ai-je soupiré, « ce n'est pas trop tôt, » Simon m'a jeter un regard du coin de l'œil. Les flics sont donc entrés, Simon est devenu tout blanc, ce qui m'a bien fait rire, lui qui était plutôt mâte de peau était devenu blanc comme neige. Pris de haut, il refit sa comédie, cependant, à la grande surprise de Simon, le commandant de police avait requis de nombreuse demandes de recherche de la part de nos grands-parents maternelle, ils se sont déplacés jusqu'au commissariat pour témoigner d'une disparition suspecte, celle de leurs fille, ce n'était pas dans l'habitude de notre mère de ne pas donner signe de vie comme cela, et encore moins à ses parents, cela faisait un moment que nos grands-parents tiraient la sonnette d'alarme mais, les flics leurs répondaient simplement que leurs fille était majeur et vacciner, de part ce fait, c'était son droit de ne plus donner de nouvelle, même après cinq ans, cela n'avait pas interpeller les policiers plus que ça. Rien qu'à l'écoute de son prénom, Jane, j'ai eu des frissons. Évidemment, les flics ont fait une perquisition, ils n'ont hélas rien trouvés, aucune preuve de la culpabilité de Simon, alors il a tenté de leurs faire part d'un alibi, qui, pour lui, était sans faille :

« Monsieur Lèvent, où étiez- vous il y a maintenant cinq ans ? L'interrogé le flic.

-Voyons voir... cinq ans vous dites, ah oui, je me souviens, j'étais allé dans le bar « Le Domino. » Si, vous savez ? A ajouter Simon suite au plissement des yeux du flic. Celui qui est sur la place, à quinze minutes d'ici en voiture.

-Ah, oui je vois, et à quelle heure êtes-vous partie de là-bas ? A continué le flic.

-A vrai dire, j'y suis resté jusqu'à neuf heures trente et comme je vous l'ai dit plus tôt, il faut quinze minutes en voiture, ce qui m'a fait arriver ici à neuf heures quarante-cinq. Lorsque je suis arrivé, elle n'était déjà plus là, vous pouvez aller demander au voisin, il sortait sa poubelle lorsque je suis rentré et, c'est lui qui m'a dit que ma femme était parties avec une valise et était montée dans une Chevrolet corvette C4 cabriolet rouge, j'en ai déduit que c'était la voiture du chef cuistot de son restaurant.

-Très bien, tous m'a l'air cohérent Monsieur Lèvent, d'autant plus que vous avez des témoins pour certifiés votre alibi et qu'aurait été votre mobile ? Excusé nous pour le dérangement, au revoir. A conclus le flic en ouvrant la porte d'entrée, surpris par le vent qui entraînait des flocons de neige sur le bout de son nez.

Le Trio Machiavélique-Les OriginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant