Deuxième carnet, 2

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Le 14 Janvier 2011 :

Les heures, les jours et les mois passèrent. Finalement tout passe comme mon mal être. Mais je n'étais pas seule, ont m'a aidé implicitement et j'en suis forte heureuse. Et qu'est-ce que ça fait du bien d'être heureuse!

Comme c'est étrange de voir le changement entre Mai et Janvier. Mais pour guérir véritablement il m'aura fallu environs cinq mois, 162 jours de rétablissement, de bouleversement et de remise en question. Ce ne fut pas facile, mais maintenant je peux enfin dire que j'y suis arrivée. Je suis arrivée a faire quelque chose convenablement dans ma vie.

Merde je me suis fait capté par la prof de Français.

Le 18 Janvier 2011:

Pourquoi je trouve si peu de temps pour écrire? Que que je ne fais rien de mes journée.

Bref, je n'avais pas terminé l'autre fois ma très chère Madame Coullard m'en a empêché avec son Chêne et son Roseau.

J'disais qu'après ces cinq mois j'ai réussi a m'en sentir. Enfin je suis pas vraiment tiré d'affaire car je reste la même personne paresseuse. Et j'ai réfléchis a ça. D'où me vient cette paresse qui paralyse mes muscles ? Le manque de volonté? Soit, c'est certain. Mais surtout la peur. Je suis une trouillarde voila la vérité. Sauf que la vie c'est ça, c'est avoir l'air stupide et sourire encore. C'est tenter. Échouer. Retenter quand même. C'est une mini-aventure pleine de défis que tu te lances a toi même. Comme quand t'es dans le bus et que tu décides de rester debout durant le trajet sans te tenir. Voir combien de temps tu peux tenir. Bah faut être comme ça dans la vie, faut se lâcher, ne plus se tenir malgré les remouds et voir combien de temps tu peux tenir. Et au pire si tu te sens chavirer soit tu te rattrapes soit tu tombes. Si tu tombes t'as peut-etre l'air stupide mais faut se relever. C'est comme ça. Parce que tu peux pas rester au sol. Surtout dans le bus .. Haha.

Bon arrêtons mes conneries philosophique. Quand je disais qu'on m'avait aidé je parlais de mes anciens ami de mon deuxième collège. Maintenant ils me sont indispensable. Gareth, et oui Gareth qui fait toujours son Gareth, je lui dois beaucoup. Il m'a présenté tout ses potes et ils sont devenu les miens. Liam, Antoine, Sanny, Alex, Romain, ils sont essentielles a ma survit même s'ils ne s'en rendent pas compte.

J'ai failli baisé avec Tim aussi, saoule. Je le voulais, enfin, je crois, et finalement ça ne rentrait pas. Peut-être qu'inconsciemment mon corps a réagit contre cette idée idiote. Je pensais vouloir le faire mais c'était peut-etre que l'alcool qui me dictait ça. Tant pis, plutôt tant mieux.

J'ai un copain. Je sors avec Norman. Un mec de 15 ans, oui je sais c'est n'importe quoi, avec qui Ava travaillait dans le centre équestre. Et bizarrement je n'ai rien a dire sur lui. Plus aucun mot ne me vient. Je tiens a lui, je pense. J'ai passé trois jours avec lui géniaux, et même si cela ne fait qu'un mois je crois qu'il m'aime. Mais moi? Je sais que ce n'est pas lui que j'attends, du coup je me force a être avec lui. " On ne cherche pas l'amour, laisse l'amour te trouver. C'est pour cela que ça s'appelle tomber amoureux. Tu ne forces pas, tu tombes "

Dans ma nouvelle classe de première tout se passe relativement bien. Enfin, je ne parle pas a grand monde, je crois qu'on me craint un peu. C'est vrai que je suis plutôt hautaine. Ils ont tous deux ans de moins que moi du tout je n'ai pas trop d'affinité avec les gens. A par Connor. Le redoublant de l'année dernière avec moi. A la rentré je me suis directement mit a ses cotés et c'est quelqu'un de vraiment sympa. Je ne lui avais a peine adressé la parole l'année précédente et maintenant je l'adore. J'aime son coté métalleux et en marge de la société. Ou alors on s'entend bien parce qu'on méprise les autres?

Y a un nouveau mec dans la classe, Milo. Dans une classe de première littéraire remplie de fille, les mecs tu les repères vite. Bah au début de l'année j'ai dit a Connor en voyant Milo rentrer dans la classe que je le voulais comme ami. Et je l'ai eu. Ça a l'air bête comme ça, mais ça c'est vraiment passé comme ça. Je lui dit de venir s'asseoir avec nous, presque en lui demandant d'être notre ami. Et voila .

BEFORE : Journal Intime Where stories live. Discover now